Le Gouvernement du Chili a organisé un stage de formation sur la résolution 1540 à l’intention des points de contact des États d’Amérique latine et des Caraïbes
Du 24 au 28 octobre 2016, le Gouvernement du Chili a organisé un stage de formation à l’intention des points de contact des États d’Amérique latine et des Caraïbes, en coopération avec le Comité 1540, son groupe d’experts et le Bureau des affaires de désarmement, et avec le soutien du Centre régional des Nations Unies pour la paix, le désarmement et le développement en Amérique latine et dans les Caraïbes. C’est la troisième formation de ce type à avoir lieu.
Dans la lignée des sessions qui s’étaient déroulées en septembre 2015 en Chine pour les points de contact des États d’Asie-Pacifique et en juin 2016 en Fédération de Russie pour les points de contact des États membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), cette édition a obtenu d’excellents résultats.
La formation s’est ouverte le 24 octobre 2016 par les discours de bienvenue de M. Julio Bravo, Directeur de la sécurité internationale et humaine au Ministère des affaires étrangères chilien, et de M. Carlos López (Espagne), s’exprimant au nom du Président du Comité 1540.
M. López a notamment insisté sur la nature universelle du problème posé par la prolifération des armes de destruction massive impliquant des acteurs non étatiques, soulignant qu’aucun État n’est dispensé de fournir tous les efforts possibles afin de prévenir une telle prolifération. Il a également indiqué que le nombre de mesures prises par les États d’Amérique latine et des Caraïbes en 2016 avait augmenté par rapport à 2011.
La formation a permis aux participants de mieux comprendre la résolution et a également consolidé à la fois le réseau des points de contact et leurs liens avec le Comité 1540.
Elle s’appuyait sur des présentations de membres du Groupe d’experts du Comité 1540 et de représentants de plusieurs organisations internationales, dont l’Organisation des États américains (OEA), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Centre régional des Nations Unies pour la paix, le désarmement et le développement en Amérique latine et dans les Caraïbes, la Communauté des Caraïbes (CARICOM), l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et l’Organisation mondiale des douanes (OMD).
Parmi les participants, on comptait des points de contact et des représentants des pouvoirs publics des pays suivants: Argentine, Bahamas, Belize, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Équateur, El Salvador, Guatemala, Guyana, Haïti, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Sainte-Lucie, Trinité-et-Tobago, Uruguay et Venezuela. M. Alfredo Toro (Venezuela), membre du Comité 1540, a remis aux participants des certificats attestant qu’ils avaient suivi avec succès le stage de formation au nom du Comité.
Cette formation a offert aux points de contact de 21 États une excellente occasion d’approfondir leur connaissance de la résolution 1540 (2004) et de dialoguer avec d’autres points de contact nationaux de la région.
La résolution 1540 (2004) a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité le 28 avril 2004, au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Elle impose à tous les États de s’abstenir d’apporter un appui, quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs. La résolution fait obligation à tous les États de mettre en place des dispositifs internes de contrôle destinés à prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou de leurs vecteurs, y compris en mettant en place des dispositifs de contrôle appropriés pour les éléments connexes. Sa mise en œuvre efficace demande une attention constante de notre part. Les points de contact jouent un rôle essentiel à cet égard en tant que « réseau actif », comme les membres du Comité 1540 le qualifient, liés qu’ils sont non seulement au Comité et à son groupe d’experts, mais également les uns aux autres lorsqu’il s’agit d’appliquer efficacement les obligations découlant de la résolution 1540 (2004).
Pour en savoir plus sur le Comité 1540 (2004), veuillez consulter le site Web http://www.un.org/fr/sc/1540/.