Consultations informelles du Comité du Conseil de sécurité mis en place par la résolution 2048 (2012) concernant la Guinée-Bissau – 19 août 2016
Le 19 août 2016, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2048 (2012) concernant la Guinée-Bissau a tenu des consultations informelles pour examiner le rapport du Secrétaire général sur les progrès accomplis en ce qui concerne la stabilisation et le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau, présenté en application du paragraphe 19 de la résolution 2267 (2016).
Le Chef du Service du secrétariat des organes subsidiaires du Conseil de sécurité, Kelvin Ong, a présenté un aperçu des principales conclusions et recommandations détaillées dans le rapport. Le Représentant spécial adjoint par intérim du Secrétaire général aux affaires politiques du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, Antero Lopes, a également participé à la réunion par visioconférence depuis Bissau.
Bien que l’évolution de la situation en Guinée-Bissau cette année ait été dépeinte comme moins encourageante, Kelvin Ong a fait observer que les recommandations que le Secrétaire général avait formulées l’année dernière dans son rapport restaient valides. Il s’agissait de maintenir le régime de sanctions et les critères d’inscription sur la Liste; de signifier clairement que le Conseil était prêt à imposer des sanctions à tous les fauteurs de troubles et, si nécessaire, à prendre des mesures supplémentaires et à ajouter d’autres noms à la liste des personnes désignées; d’envisager de créer un groupe d’experts et de définir des critères précis pour la levée des sanctions. En outre, dans le rapport, il était également recommandé au Comité d’envisager que son Président se rende en Guinée-Bissau et de revoir ou mettre à jour sa liste de sanctions.
Certains membres se sont dits satisfaits des mesures qui demeuraient utiles et efficaces et ont appuyé la poursuite du régime de sanctions. Néanmoins, un membre a mis en garde contre une interprétation trop large des critères d’inscription sur la liste et se sont interrogés sur leur pertinence.
Au sujet de la recommandation du Secrétaire général tendant à envisager de créer un groupe d’experts, certains membres ont noté que les experts pourraient aider en recueillant rapidement des informations et des données utiles pour le Comité, notamment en relation avec le processus d’inscription sur la liste et de radiation de celle-ci.
Les membres du Comité ont également souligné qu’il importait de continuer de faire clairement comprendre à la Guinée-Bissau que le Conseil restait vigilant et surveillait de près l’évolution de la situation dans le pays.