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SC/12502

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attaque terroriste perpétrée contre l’ambassade de Chine au Kirghizistan

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Gerard van Bohemen (Nouvelle-Zélande):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté le grave attentat terroriste à la bombe qui a frappé l’ambassade de la République populaire de Chine à Bichkek (Kirghizistan) le 30 août, faisant plusieurs blessés parmi le personnel de l’ambassade.

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie aux blessés et à leur famille, ainsi qu’au Gouvernement chinois et au Gouvernement kirghize. Ils ont souhaité un prompt rétablissement aux victimes de cette odieuse attaque terroriste.

Les membres du Conseil ont pris note des efforts que déployaient le Gouvernement kirghize pour faire toute la lumière sur cette attaque terroriste, souligné qu’il faudrait traduire en justice ceux qui l’avaient commise, organisée, financée ou commanditée et exhorté tous les États à coopérer activement avec les autorités et gouvernements compétents à cet égard, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales, et que tout acte de terrorisme était un crime injustifiable, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs.

Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il fallait combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de toutes les obligations découlant du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont rappelé en outre que l’inviolabilité des locaux des missions diplomatiques et consulaires était un principe fondamental et que les gouvernements hôtes avaient l’obligation, au titre notamment de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 et de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963, de prendre toutes mesures appropriées pour empêcher que les locaux des missions diplomatiques et consulaires ne soient envahis ou endommagés, que la paix de ces missions ne soit troublée ou leur dignité amoindrie et que les locaux des missions diplomatiques, les diplomates et les fonctionnaires consulaires ne soient visés par des attaques.

 

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