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SC/12484

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attaque terroriste perpétrée en Turquie

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, M. Ramlan Bin Ibrahim (Malaisie):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attentat terroriste odieux et lâche perpétré lors d’une cérémonie de mariage dans la ville de Gaziantep (Turquie) le 20 août, qui a fait au moins 54 morts et plus de 200 blessés.  Ils ont également condamné les attaques terroristes commises la semaine dernière en Turquie, au cours desquelles plusieurs policiers et civils turcs ont été tués.

Ils ont exprimé leur plus profonde sympathie et leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement turc, et souhaité un rétablissement prompt et complet aux blessés.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont insisté sur la nécessité de traduire en justice ceux qui commettent, organisent, financent et commanditent ces actes de terrorisme inacceptables, et prié instamment tous les États de coopérer activement avec le Gouvernement turc et toutes les autres autorités compétentes à cette fin, conformément aux obligations que leur imposent le droit international et les résolutions applicables du Conseil.

Ils ont souligné que les responsables de ces meurtres devaient être amenés à en répondre et exhorté tous les États à coopérer activement avec l’ensemble des autorités compétentes en l’espèce, comme ils y sont tenus par le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont redit que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

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