Déclaration à la presse du Conseil de sécurité sur les attentats terroristes de Bagdad
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Amr Abdellatif Aboulatta (Égypte):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté les trois attentats terroristes commis le 11 mai à Bagdad et revendiqués par l’EIIL (État islamique d’Iraq et du Levant), également connu sous le nom de Daech, qui ont fait au moins 93 morts et de nombreux blessés. Ils ont déploré que ces dernières victimes viennent hélas s’ajouter aux milliers de civils iraquiens tués cette année.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et adressé leurs condoléances aux familles des victimes et au peuple et au Gouvernement iraquiens. Ils ont souhaité aux blessés un prompt rétablissement.
Les membres du Conseil ont condamné toutes les attaques perpétrées par l’EIIL (Daech) contre le peuple iraquien pour tenter de déstabiliser le pays et la région. Ils ont redit leur attachement à l’indépendance, à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Iraq, ainsi qu’à sa sécurité.
Les membres du Conseil se sont félicités de ce que le Gouvernement iraquien et ses partenaires font pour lutter contre l’EIIL (Daech) et rétablir la stabilité dans le pays.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les financent, et engagé vivement tous les États à coopérer activement à cette fin avec les autorités iraquiennes, comme ses résolutions et le droit international leur en font obligation.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait prendre des mesures pour prévenir et éliminer le financement du terrorisme, des organisations terroristes et des terroristes, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015).
Les membres du Conseil ont rappelé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations était un crime injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, le moment et les auteurs, et qu’il ne saurait être associé à telle ou telle religion, nationalité, civilisation ni à tel ou tel groupe ethnique.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les États doivent combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales.