Déclaration à la presse du Conseil de sécurité sur les attentats terroristes de Bruxelles
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Ismael Abraão Gaspar Martins (Angola):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande vigueur les attentats terroristes perpétrés à Bruxelles (Belgique), le 22 mars 2016, qui ont fait plus de 30 morts et de nombreux blessés, et qui ont été revendiqués par l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech). Ils ont exprimé leur profonde sympathie et présenté leurs condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement belge ainsi qu’aux gouvernements de tous les autres pays dont des ressortissants ont été tués dans ces attaques. Ils ont également souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les membres du Conseil ont assuré la Belgique de leur solidarité dans la lutte qu’elle mène contre le terrorisme et insisté sur le fait qu’il fallait intensifier les efforts régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné la nécessité de traduire en justice les auteurs et les organisateurs de ces actes de terrorisme odieux, ainsi que ceux qui les financent et les commanditent. Ils ont fait valoir que les responsables devaient être amenés à répondre de leurs actes et ont exhorté tous les États à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils sont perpétrés. Ils ont redit que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait prendre des mesures pour prévenir et éliminer le financement du terrorisme, des organisations terroristes et des terroristes agissant seuls, en application des résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015).