Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attentats terroristes perpétrés à Bagdad
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Elbio Rosselli (Uruguay):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques les attentats terroristes perpétrés à Bagdad le 11 janvier et revendiqués par l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), aussi connu sous le nom de Daech, qui ont fait 50 morts et de nombreux blessés. Ces victimes s’ajoutent malheureusement aux milliers de civils iraquiens tués au cours de l’année écoulée.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple et au Gouvernement iraquiens. Ils souhaitent aux blessés de recouvrer rapidement la santé.
Les membres du Conseil se sont félicités des efforts déployés par le Gouvernement iraquien et ses partenaires pour lutter contre l’EIIL et ramener la stabilité dans l’ensemble du pays. Ils ont aussi salué ses récentes victoires à Sinjar, à Ramadi et ailleurs dans le pays.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, dans toutes ses formes et ses manifestations, était criminel et injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, le moment et les auteurs, et qu’il ne fallait l’associer à aucune religion, nationalité, civilisation ou appartenance ethnique. Ils ont condamné toutes les attaques perpétrées par l’EIIL contre le peuple iraquien en vue de déstabiliser le pays et la région. Ils ont rappelé leur attachement à l’indépendance, à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Iraq ainsi qu’à la sécurité dans ce pays.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que, conformément à la Charte des Nations Unies, il fallait combattre par tous les moyens les menaces que représentaient les actes terroristes pour la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont rappelé aux États de veiller à ce que les mesures qu’ils prenaient pour combattre le terrorisme soient conformes à leurs obligations au titre du droit international, en particulier le droit des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire.