En cours au Siège de l'ONU

Session de 2017,
6e séance – matin
ECOSOC/6801

Le Conseil économique et social procède à des élections et à une nomination dans neuf de ses organes subsidiaires

Le Conseil économique et social (ECOSOC) a, ce matin, élu 26 nouveaux membres et approuvé la nomination d’un autre au sein de 9 de ses organes subsidiaires qui sont spécialisés sur les questions de stupéfiants, d’administration publique, d’égalité des sexes, de population et de développement, de science et technique au service du développement, d’alimentation, de VIH/sida, d’établissements humains et de consolidation de la paix.

Les candidats ont été élus par acclamation, à l’exception de deux pays (Chili et Israël) devant pourvoir des sièges vacants à l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), le vote ayant été demandé par la délégation de l’Algérie, et d’un membre de l’Organe international de contrôle des stupéfiants.

M. Raul Martín del Campo Sanchez, du Mexique, a été élu à l’Organe international de contrôle des stupéfiants (E/2017/9/Add.1), en remplacement d’Alejandro Mohar Betancourt, du même pays, pour le reste du mandat de celui-ci qui devait arriver à expiration le 1er mars 2017. 

En outre, comme M. Mohar Betancourt avait été réélu le 5 avril 2016 par l’ECOSOC pour un mandat supplémentaire de cinq ans, du 2 mars 2017 au 1er mars 2022, M. Martín del Campo Sanchez a également été élu pour le remplacer après un vote au bulletin secret.  Il a obtenu 28 voix, contre 21 voix pour M. Wolgang Artur Goetz (Allemagne) et 3 voix pour M. Eitan Gorni (Israël).

L’ECOSOC a par ailleurs approuvé la nomination par le Secrétaire général de M. Ma Hezu, de la Chine, au Comité d’experts de l’administration publique (E/2017/9/Add.2), en remplacement de M. Dai Xiaochu, du même pays, qui a démissionné.  Le mandat de M. Ma, qui commence aujourd’hui, se terminera à la date à laquelle le mandat de M. Dai serait arrivé à expiration, soit le 31 décembre 2017.

L’ECOSOC a élu les États-Unis, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse au Conseil d’administration de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (E/2016/9/Add.9), des candidats qui font partie des 10 pays en développement non membres du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui versent les contributions volontaires les plus importantes au titre des ressources de base de l’Entité.  Leur mandat commencera le 1er janvier 2017 et s’achèvera le 31 décembre 2019.

Une élection à bulletin secret a été demandée par l’Algérie afin de pourvoir deux autres sièges de cette catégorie devenant vacants le 31 décembre 2016 à l’expiration des mandats de l’Arabie saoudite et du Mexique: le Chili (52 voix) et Israël (40 voix) ont ainsi été élus pour un mandat expirant le 31 décembre 2019, contre le Sénégal (2 voix), la Turquie (2 voix) et l’Indonésie (une voix).

Avant le vote, la délégation de l’Algérie, s’exprimant au nom des pays arabes membres de l’ECOSOC, avait annoncé vouloir s’abstenir lors du vote.

En début de séance, cette même délégation avait posé une question de procédure.  Pourquoi, a-t-elle demandé, le Secrétariat a-t-il envoyé une lettre le 5 décembre pour présenter la candidature d’Israël pour ONU-Femmes en demandant d’envoyer toute objection avant le 7 décembre à 15 heures?  Pourquoi a-t-on reçu cette information si tardivement et pourquoi avoir choisi la voie du courrier plutôt que le fax?

La procédure de candidature a commencé dès le mois de juin, a expliqué la représentante du Secrétariat.  Seule délégation à faire acte de candidature, Israël a présenté sa candidature le 28 octobre, a-t-elle dit, en expliquant que le Secrétariat attendait d’avoir un deuxième candidat pour les annoncer, ce qui a été fait dans le Journal des Nations Unies il y a quatre semaines en fixant la date butoir au 2 décembre pour la présentation d’autres candidatures.  C’est dans ce contexte qu’une lettre a été envoyée le 5 décembre pour informer les délégations de cette candidature pour demander leur avis.

« Le Journal des Nations Unies n’est pas une voie officielle pour communiquer avec les délégations et fixer une date butoir », a rétorqué le représentant algérien en se plaignant de ne pas avoir reçu cette information par courriel ou par fax.  Le Secrétariat a cependant assuré que la lettre avait suivi les voies habituelles de correspondance avec les délégations.

À la Commission de la population et du développement (E/2016/9), l’ECOSOC a élu la France et la Roumanie pour des mandats qui commenceront lors de la première réunion de la Commission en 2017 et s’achèveront à la clôture de sa cinquante-quatrième session en 2021, mais a reporté l’élection de cinq autres membres.  Cette Commission compte 47 membres élus pour des mandats de quatre ans.

Par ailleurs, le Chili a été élu à la Commission de la science et de la technique au service du développement (E/2016/9), pour un mandat de quatre ans allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2020.  L’élection de trois autres membres de la Commission, qui en compte au total 43, a été reportée.

Pour le Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial (E/2016/9/Add.10), ce sont l’Égypte et l’Espagne qui ont été élues pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2017 et s’achevant le 31 décembre 2019.  Cet organe compte 36 membres, élus parmi les États Membres de l’ONU et les États membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), chacun élisant 18 membres.  Il est désormais au complet, tous ses nouveaux membres ayant été élus.

Il en est de même pour le Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) (E/2016/9/Add.14), dont le dernier poste vacant a été pourvu avec l’élection, ce matin, de l’Allemagne, pour un mandat qui commencera le 1er janvier 2017 et expirera le 31 décembre 2019.  Le Conseil de coordination d’ONUSIDA compte 22 membres.

À noter qu’après la démission du Canada, l’Australie a également été élue, ce matin, pour occuper ce siège pour la durée restante du mandat, soit jusqu’au 31 décembre 2017.

S’agissant du Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) (E/2016/9/Add.15), l’ECOSOC a élu la Colombie, Maurice, la République de Corée, Sri Lanka, la Croatie, la République tchèque et la Norvège pour un mandat allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2020.  L’élection de 10 autres sièges vacants a été reportée.

Enfin, l’Argentine, l’Estonie, l’Afrique du Sud, le Nigéria et la République de Corée ont été élus pour siéger au Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix, pour un mandat de deux ans allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018.  L’élection d’un autre membre a dû être reportée.

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