En cours au Siège de l'ONU

Session de 2016, Comité chargé des ONG,
3e & 4e séances – matin & après-midi
ECOSOC/6728-ONG/819

Comité chargé des ONG: multiplication des questions sur la situation financière des organisations candidates à un statut consultatif auprès du Conseil économique et social

Après avoir accordé le statut consultatif spécial à 65 ONG, le Comité chargé des ONG a reporté aujourd’hui sa décision sur la candidature d’une cinquantaine d’autres ONG, sommant un très grand nombre d’entre elles d’expliquer leur situation financière et les moyens de surmonter leur déficit budgétaire.

Les 19 membres du Comité peuvent octroyer trois statuts consultatifs auprès du Conseil économique et social (ECOSOC), la décision finale revenant à ce dernier.  Le statut consultatif général est octroyé aux ONG qui poursuivent des activités couvrant la plupart des domaines de l’ECOSOC et qui peuvent, en conséquence, soumettre des communications écrites et des pétitions et proposer l’inscription de points à l’ordre du jour de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.  Le statut consultatif spécial est accordé aux ONG internationalement reconnues pour leur compétence particulière dans certains domaines d’activité de l’ECOSOC.  Elles peuvent également soumettre des communications écrites et des pétitions.  L’inscription sur la Liste est réservée aux ONG qui contribuent de temps à autre au travail du Conseil.  Elles ne peuvent soumettre que des communications écrites.

Aujourd’hui, le représentant de l’Afrique du Sud s’est beaucoup inquiété, avec d’autres, du financement de plusieurs ONG dont les Nigérianes « Strategy for Mentoring Initiative and Leadership empowerment » focalisée sur l’autonomisation et le renforcement des capacités des jeunes, « Ugonma Foundation », active dans l’autonomisation des jeunes et des femmes et « Society for the Widows and Orphans » visant une société dans laquelle les groupes vulnérables ont accès aux opportunités de développement.  N’ont pas échappé à ces questions l’Italienne « Fondazione GEM » travaillant au renforcement des capacités locales dans l’évaluation des risques de tremblement de terre, la Britannique « Faith Matters Community Interest Company » s’occupant de projets interconfessionnels ou encore la Canadienne « One Drop Foundation », visant l’accès à l’eau, « aujourd’hui et pour toujours ».

Des questions sur la faculté des ONG à faire une contribution réelle au travail de l’ECOSOC ont aussi été posées, entre autres à la Britannique « British Nuclear Tests Veterans Association » qui exploite l’expérience des anciens combattants dans l’armement nucléaire pour sensibiliser, améliorer la recherche et soutenir les personnes qui ont travaillé avec des matières radioactives.

À plusieurs reprises, le représentant de la Chine a demandé aux ONG de corriger le statut de Taïwan sur leur site Internet et d’expliciter leur position sur le Tibet.  Son homologue de la Fédération de Russie a voulu savoir si la Suisse « Fondation Alkarama », fait le suivi de ses activités dans les parties de la Syrie contrôlées par les groupes terroristes.  La question du lien entre religion et violence a été posée à l’Américaine « FreeMuslim Association, Inc. » par le représentant sud-africain.

Les 19 membres du Comité ont eu un dialogue avec l’Égyptienne « Maat for Peace, Development and Human Rights Association », l’Israélienne « Zaka Rescue and Recovery » et l’Américaine « We Care for Humanity ». 

Le Comité chargé des ONG poursuivra ses travaux demain mercredi 27 janvier à partir de 10 heures. 

NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF ET NOUVELLES DEMANDES DE RECLASSEMENT

Octroi du statut consultatif spécial

  • Shelter and Settlements Alternatives: Uganda Human Settlements Network (SSA: UHSNET) (Ouganda)
  • Société coopérative des agriculteurs du Cameroun "STE COOPAGRIPO COOP-CA"  (Cameroun);
  • Sri Ramanuja Mission Trust (Inde)
  • TERRE Policy Centre (Inde)
  • The Iraqi Society for Emergency Medicine (Iraq)
  • The Sind Graduates Association (Pakistan)
  • The United Iraqi Medical Society for Relief and Development (Iraq)
  • Total Quality Management Magazine (Iran)
  • True Worth Foundation (Pakistan)
  • WASH Network (SL) (Sierra Leone)
  • Young African Leaders Initiative Limited (Zambia)
  • Youth Development of Congo- YOUDEC (République démocratique du Congo)
  • Youth for Comm. Academic & Dev. Services - YOCADS (Libéria)
  • Acclaim Otago Incorporated (Nouvelle-Zélande)
  • Al Manarah - Association for Arab Persons with Disabilities (Israël)
  • All-Russian social movement “Association of Finno-Ugric peoples of the Russian Federation” (Fédération de Russie)
  • American Academy of Pediatrics, (États-Unis)
  • American Arabic Academy of Science and technology, LLC (États-Unis)
  • American Middle East Christians Congress (États-Unis)
  • Asoc Hispano-Nigeriana para el Desarrollo Industrial y Comercial (Espagne)
  • Association Bharathi Centre Culturel Franco-Tamoul (France)
  • Association des étudiants tamouls de France (France)
  • Association des Fabricants européens de Munitions de Sport (Belgique)
  • Association Malienne de Savoir Construire (A.M.S.C.) (France)
  • Christian Associations of Italian Laborers (U.S.A.) Inc. (ACLI) (États-Unis)
  • College of the Atlantic (États-Unis)
  • Community Systems Foundation (États-Unis)
  • Compass Housing Services Co. Ltd (Australie)
  • Conseil International Pour Le Soutien à des Procès Équitables et aux Droits de L’homme -Cispedh (Suisse)
  • Covenant International University and Seminary Inc. (États-Unis)
  • Diplomatici (Italie)
  • Diversity Living Services (Royaume-Uni)
  • Fédération Internationale des Organisations de Donneurs de Sang (Monaco)
  • France Volontaires (France)
  • Fundación Lobbying Social (Mexique)
  • Global Civic Sharing (République de Corée)
  • Global Millennium Development Foundation Inc (États-Unis)
  • Global Millennium International, Inc. (États-Unis)
  • Güçsüzler Yurdu Sakinleri Koruma Yardımlaşma Dayanışma Eğitim ve Kültür Derneği (Turquie)
  • Humanic Relief - Menschen Hilfswerk (Autriche)
  • International Federation of the Blue Cross, Bern (Suisse)
  • International Health Council (Canada)
  • International Young Professionals Foundation (Australie)
  • Isät lasten asialla ry (Finlande)
  • Japan ONG Center for International Cooperation (Japon)
  • JCall - European Jewish Call for Reason (France)
  • Klumpfußprojekt Mali - ein Verein zur Klumpfußbekämpfung in Mali, Westafrika (Autriche)
  • Kuwaiti Association for Learning Differences (Koweït)
  • March of Dimes Canada (Canada)
  • NGO Sustainability, Inc. (États-Unis)
  • Non-Profit Foundation “The Foundation for the Study of Democracy and Geopolitics” (Fédération de Russie)
  • Rural Development Foundation Global Ltd (Royaume-Uni)
  • Stichting International Center for Ethnobotanical Education, Research & Service (Espagne)
  • The Geneva Consensus Foundation (Suisse)
  • The MILLA Project Inc (États-Unis)
  • The Organization for Poverty Alleviation and Development (Suède)
  • Vision GRAM-International (Canada)
  • World Mission Good Seed (Canada)
  • World Wide Web Foundation (États-Unis)
  • Youth Organisations for Drug Action (Pologne)
  • Maat for Peace, Development and Human Rights Association, Égypte
  • Zaka Rescue and Recovery, (Israël)
  • Association of Women with University Education, (Arménie)
  • Barzani Charity Foundation, (Iraq)
  • Corporacion Cultural Nueva Acropolis Chile, (Chili)

Report de la décision dans l’attente des réponses aux questions posées par le comité

Le représentant de l’Inde a demandé à Society for Environment and Development (Inde) quelles sont ses activités?  Comment ont-elles été exécutées et financées?  Où sont les états financiers de ces trois dernières années?  Le même délégué a exigé de Society for Protection of Street & Working Children (Iran) des explications sur la notion de « règle iranienne » s’agissant de l’adhésion à une organisation.  La représentante de l’Afrique du Sud a interrogé Society for the Widows and Orphans (Nigéria) sur ses buts et objectifs, sa contribution au travail de l’ECOSOC, ses sources de financements, l’origine des dons, le site Internet, les projets qu’elle mène, les raisons de son déficit budgétaire et ses partenaires régionaux.

Le délégué de Cuba a voulu des informations supplémentaires sur les projets de St Monica University Inc. (Cameroun): comment sont-ils financés?  Où sont-ils implantés?  Qui en sont les bénéficiaires?  Son homologue de l’Afrique du Sud a exigé les états financiers en monnaie locale.  Pourquoi il n’y a pas de membre individuel ou d’organisation-membre?  Le même délégué a demandé à Strategy for Mentoring Initiative and Leadership Empowerment (Nigéria) l’origine de ses revenus.  Comment compte-t-elle combler son déficit budgétaire?  Comment fait-elle pour préserver son indépendance vis-à-vis du Gouvernement nigérian.  Il a aussi demandé à The Network of Rural Women Producers (Trinité-et-Tobago) comment a-t-elle pu participer à des réunions de la Commission de la condition de la femme sans statut consultatif auprès de l’ECOSOC.  Les ONG, a précisé la représentante des États-Unis, peuvent participer aux travaux de l’ONU sans statut consultatif.     

La représentante de l’Afrique du Sud a souhaité qu’Ugonma Foundation (Nigéria) précise la nature de la contribution qu’elle compte apporter au travail de l’ECOSOC.  Elle a demandé plus de détails sur le budget.  Pourquoi ce déficit?  Quelles sont les sources de financements?  À World Christian Association for Peace And Assistance Ministry International (Cameroun), elle a demandé les détails de ses activités de plaidoyer.  Quels sont les partenaires étrangers?  Youths Employment Service (YES Cameroon) (Cameroun) devra aussi apporter des clarifications au délégué de l’Afrique du Sud sur ses sources de financement.  Quelle est la mission de l’ONG? a ajouté la représentante. 

Le représentant de la Chine a demandé à l’Association Consortium pour les Aires et Territoires du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC) (Suisse) de respecter le nom officiel de Taïwan.  Il a demandé à Blacksmith Institute Inc. (États-Unis) son vrai nom: est-ce Blacksmith Institure Inc. ou Pure Earth? 

British Nuclear Tests Veterans Association (Royaume-Uni) devra dire au délégué de l’Inde comment ses travaux contribueraient au travail de l’ECOSOC.

Le délégué de la Chine a demandé à Center for Democracy and Technology (États-Unis) comment aide-t-elle les pays en développement dans le domaine des droits de l’homme.  Son homologue de Cuba a voulu l’adresse Internet de l’ONG.  Le délégué de la Chine a demandé à Cities of Peace, Inc. (États-Unis) sa position sur le Tibet et à Coptic Solidarity (États-Unis) la nature de ses projets en Égypte.  A-t-elle d’autres activités en Asie et au Pacifique.

Le délégué de la Chine a voulu qu’Earth Island Institute Inc. (États-Unis) parle davantage de ses activités en Asie.  Il a demandé à Europe Business Assembly Limited (Royaume-Uni) et à European Network on Independent living limited (Irlande) de corriger le statut de Taïwan sur leur site Internet et dans leur dossier respectif.  La représentante des États-Unis a demandé à son homologue de la Chine de préciser les documents qui mentionnent Taïwan dans les dossiers de ces ONG.  

Le représentant de Cuba a souhaité que Faith Matters Community Interest Company (Royaume-Uni) lui explique comment elle fait pour mener à bien ses activités alors que son budget est déficitaire.  Il a demandé à Fang Protective Services, Incorporated (États-Unis) de fournir son dernier rapport financier.  Le délégué de la Fédération de Russie a demandé à Fondation Alkarama (Suisse) si elle fait un suivi de ses activités dans les parties de la Syrie contrôlées par les groupes terroristes.

Le délégué de l’Afrique du Sud a demandé à Fondation One Drop/One Drop Foundation (Canada) comment elle fera pour réaliser ses objectifs alors que son budget est déficitaire.  Son homologue de la Chine a exigé des clarifications de Fondazione GEM (Italie) sur sa position sur Taïwan.  Son homologue de l’Afrique du Sud a noté un « déficit budgétaire abyssal ».  Il a aussi demandé à FreeMuslim Association, Inc. (États-Unis) pourquoi elle associe la religion à la violence dans son dossier.  Quels sont les buts et objectifs de cette ONG?

Le délégué de Cuba a voulu des informations supplémentaires sur les projets de Fundación BBVA para las Microfinanzas (Espagne) en Amérique latine et les causes de son déficit budgétaire.

Le délégué de l’Afrique du Sud s’est inquiété des causes du déficit budgétaire de Haitelmex Foundation A.C. (Mexique).  Il s’est aussi inquiété des projets que Horn of Africa Aid and Rehabilitation Action Network (États-Unis), a mené à bien auprès des « groupes cibles ».  Quel est le montant des subventions reçues du secteur privé?  Le délégué de l’Afrique du Sud a demandé à Insamlingsstiftelsen Kvinna till Kvinna (Suède), quels sont ses partenaires.  Le délégué de la Fédération de Russie a voulu savoir dans quelle zone de la Géorgie l’ONG est présente.  Quel est le montant des dépenses en Ossétie du Sud?

Le représentant de l’Afrique du sud a constaté que le budget d’International Organization for Promoting Public Diplomacy, Science, Education and Youth Cooperation « Eurasian Commonwealth » (Fédération de Russie) était dans le rouge.  Pourquoi? a-t-il demandé.  Une ONG peut-elle vraiment couvrir tous les mandats de l’ONU, y compris ceux du Conseil de sécurité et de l’ECOSOC?  La représentante de l’Iran a demandé à Internationale Gemeinschaft für die Unterstützung von Kriegsopfern e.V. (Allemagne) si elle avait un bureau en Iran.  Celle des États-Unis a voulu savoir de Karlen Communications (Canada) si elle présente sa demande comme entreprise ou comme ONG.

Le délégué de l’Afrique du Sud a voulu que Memory Trees Corporation (États-Unis) clarifie son mandat, en particulier son lien avec le travail de l’ECOSOC.  Il a demandé les détails sur le financement.  L’ONG a déjà dit comment elle compte contribuer au travail de l’ECOSOC, s’est impatientée la représentante des États-Unis, avant que son homologue sud-africain ne demande aussi à Microclinic International (États-Unis) si elle collabore avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un contexte régional.  La représentante de Nicaragua a demandé à Missing Children Global Network, Inc. (États-Unis) la nature de ses activités en 2015.

Le délégué de l’Afrique du Sud a demandé des explications à la Mission des sociétés d’assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels (France) sur les causes de son déficit budgétaire.  Il a également voulu connaître la raison pour laquelle le Gouvernement a versé la somme d’un million de dollars à Rainy River District Women’s Shelter of Hope (Canada).  L’ONG est-elle indépendante vis-à-vis du Gouvernement canadien?  Comment compte-t-elle combler son déficit budgétaire?  Le représentant sud-africain a aussi exigé des précisions sur les objectifs de Sister to Sister One in the Spirit Inc (États-Unis).  Là encore, quelles sont les causes du déficit budgétaire?   

Quelle est la position de Sovereign Imperial and Royal House of Ghassan Inc. (États-Unis) sur le Tibet? a voulu savoir le délégué de la Chine qui a aussi demandé à The International Alliance of Carer Organizations, Incorporated (États-Unis) de préciser les données relatives à Taïwan sur son site Internet.  Que fait cette ONG en Inde et au Népal? s’est demandé le représentant de l’Inde.  Quelles sont les sources de financement de The Lady Fatemah (A.S.) Charitable Trust (États-Unis)? a voulu savoir, de son côté, le délégué de l’Afrique du Sud.

Quelle est la position de The Trustees of the University of Pennsylvania (États-Unis) sur le Tibet, a encore demandé le représentant de la Chine.  Son homologue de l’Afrique du Sud a voulu savoir de WE Foundation, World Education Foundation (États-Unis) comment elle compte résoudre son déficit budgétaire.  La représentante du Nicaragua a demandé des précisions sur le mandat de Women Enabled (États-Unis).  L’ONG est-elle présente à l’extérieur des États-Unis.  L’ONG a-t-elle des relations avec l’Union africaine, a aussi demandé le représentant de l’Afrique du Sud qui s’est également inquiété du déficit budgétaire de Women in Informal Employment: Globalizing and Organizing (WIEGO) Limited (États-Unis).  Quels sont les objectifs de Women of Africa (Royaume-Uni), a-t-il aussi demandé l’Afrique du Sud?  Avec quels gouvernements travaille-t-elle en Afrique?  Avec quels organes de l’Union africaine?  Dans quels pays?  Pour quels projets?  Avec quelles ONG partenaires?

L’examen de la demande d’African Association of Remote Sensing of the Environment (Afrique du Sud) a été reporté à cause d’une question du représentant de l’Afrique du Sud qui a relevé le déficit budgétaire de cette ONG.  S’agissant de l’Association of Pacific Rim Universities (Singapour), le représentant de la Mauritanie a noté avec étonnement que le budget ne mentionnait rien au chapitre des dépenses.  La déléguée de Singapour est intervenue pour soutenir la demande de cette ONG, car elle accorde une grande importance à la recherche et à l’éducation, un objectif que cette organisation poursuit dans toute la région concernée.

Le représentant de l’Inde a posé des questions à Human Rights Observers (Inde) pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une organisation à but non lucratif et non d’une entreprise.  L’organisation semble avoir été enregistrée au registre des sociétés, a-t-il en effet noté avant de poser une autre question sur son financement.  Ce délégué a ensuite demandé toute une série de précisions à International Non-Olympic University (Inde) sur ses activités, ses plans et ses projets, ou encore sur l’adresse de son campus en Inde. 

En ce qui concerne Kids & Teens Resource Centre (Nigéria), la représentante de l’Afrique du Sud a demandé des explications sur les financements reçus du Gouvernement.  Comment l’ONG garantit-elle son indépendance par rapport au Gouvernement, s’est-elle interrogée.

Dialogue avec les représentants d’ONG

L’ONG Maat for Peace, Development and Human Rights Association, organisation basée en Égypte, a répondu aux questions du représentant de la Grèce qui voulait les détails de sa coopération avec l’Union européenne.  Nous faisons partie du Réseau pour le dialogue entre les civilisations, a d’abord dit l’ONG, avant de parler d’un contrat signé avec des associations pour les aider à présenter des rapports à la Commission européenne.  Une coalition de 25 organisations égyptiennes a ainsi pu présenter des rapports sur les droits de l’homme.  L’ONG a aussi parlé de son Plan stratégique qui prévoit l’évaluation de la performance de tous les députés égyptiens, par le biais des médias sociaux.  Elle a aussi mentionné son Plan sur la décentralisation des services publics.

Le dialogue s’est poursuivi avec l’ONG Zaka Rescue and Recovery, basée en Israël.  Nous avons envoyé des équipes de secours en Chine après les glissements de terrain, en Fédération de Russie, et aussi en Inde après la canicule, a indiqué l’ONG en précisant qu’elle apporte des secours et des soins médicaux dans toutes les régions du monde.

L’ONG We Care for Humanity, basée aux États-Unis, qui s’était déplacée des Philippines, a répondu à une question de la délégation de la République islamique d’Iran sur l’utilisation du sigle des Nations Unies.  Nous n’avions pas conscience du problème et nous avons retiré le sigle après en avoir été informés, a-t-elle assuré.  Pour expliquer comment elle contribue aux travaux de l’ECOSOC, elle a parlé d’un sommet pour la promotion des objectifs de développement durable organisé en 2015, qui devait se tenir au siège des Nations Unies mais qui avait été annulé à la demande de la délégation du Viet Nam.  Pour répondre à une question de la Chine sur les projets menés dans la région Asie-Pacifique, l’ONG a parlé d’une aide distribuée à 3 000 enfants asiatiques, y compris aux Philippines.  Au délégué du Soudan, elle a expliqué que les membres du Conseil d’administration venaient tous des États-Unis.

Pourquoi n’avez-vous mené qu’un seul projet en 2014, a demandé le représentant de Cuba.  Les autres projets sont en cours, a répondu l’ONG.  Le délégué de la Chine a encore demandé des précisions sur une manifestation organisée en Inde, avec un responsable du Tibet en exil.  Nous n’avons invité personne du Tibet ni du Viet Nam, a assuré l’ONG précisant qu’elle n’avait pas organisé cette manifestation mais y avait seulement participé.  Après une autre question du représentant de Cuba sur l’impact des projets menés, l’ONG a été priée de répondre par écrit aux différentes questions qui lui ont été posées.

 

 

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