Session de 2016 - Réunion de coordination de la gestion
16e & 17e séances - matin & après-midi
ECOSOC/6748

L’ECOSOC examine les moyens de renforcer les efforts de l’ONU en faveur des pays les moins avancés avant l’examen à mi-parcours du Programme d’action d’Istanbul

Il accorde le statut consultatif spécial à 206 organisations non gouvernementales

Le Conseil économique et social (ECOSOC) a, lors d’un dialogue sur l’appui coordonné au système des Nations Unies pour la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul (2011-2020), aujourd’hui, à quelques semaines de l’examen à mi-parcours de celui-ci, passé en revue les moyens visant à renforcer les efforts de l’ONU en faveur des pays les moins avancés (PMA).

De même, l’ECOSOC, qui a pris note du rapport du Comité chargé des organisations non gouvernementales (ONG) sur les travaux de sa session ordinaire de 2016*, a accordé le statut consultatif spécial à 206 ONG. 

L’ECOSOC, que préside le Représentant permanent de la République de Corée, M. Oh Joon, a pris acte du changement de nom de cinq ONG et des rapports quadriennaux de 361 ONG.  Il a aussi décidé de clore, sans préjudice de nouvelles demandes, l’examen des demandes d’admission au statut consultatif présentées par 23 ONG qui n’ont pas répondu aux questions qui leur avaient été posées lors de deux sessions consécutives.

En outre, l’ECOSOC a pris acte de la demande de l’ONG autrichienne Association of Former United Nations Industry and Development Experts, qui souhaite être rayée de la liste des organisations dotées du statut consultatif en raison de sa dissolution.  Il a également décidé d’octroyer à nouveau le statut consultatif à une autre ONG autrichienne: International Press Institute.  

La représentante des États-Unis s’est dite inquiète de la tendance croissante de certains membres du Comité des ONG à réduire la participation de celles-ci au sein des Nations Unies.  Pourtant, c’est avec la participation de la société civile que les gouvernements peuvent réaliser leurs objectifs, a-t-elle dit.  « La société civile est notre meilleure partenaire », a ajouté la déléguée, qui a demandé à ce qu’elle soit dotée « de la voix et de l’espace nécessaires pour qu’elle puisse participer à nos travaux ».

Elle s’est dite aussi préoccupée du fait que le Comité ait refusé, pour la première fois, à une ONG de prendre la parole lors d’une des séances de sa session de janvier.  « C’est à la fois un exemple inacceptable de répression contre les ONG et une façon de détourner le mandat du Comité », a dit la représentante des États-Unis.

Par ailleurs, dans l’après-midi, le Conseil a procédé à des élections, des présentations de candidatures, confirmations et nominations.  

Ainsi, les 54 membres de l’ECOSOC ont élu, pour un mandat de cinq ans, qui commence le 2 mars 2017, sept membres de l’Organe international de contrôle des stupéfiants: M. Sevil Atasoy, de la Turquie; M. David T. Johnson, des États-Unis; Mme Galina A. Korchagina, de la Fédération de Russie; M. Luis Alberto Otarola Penaranda, du Pérou; M. Alejandro Mohar Betancourt, du Mexique; et, parmi les cinq candidats présentés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), M. Cornelis De Joncheere, des Pays-Bas; et M. Richard Mattick, de l’Australie.

L’ECOSOC a élu, par acclamation l’Allemagne, le Bélarus, la Colombie, le Mexique, le Royaume-Uni, la Suisse, membres de la Commission de statistique pour un mandat qui commence le 1er janvier 2017.  L’ECOSOC a élu, par acclamation, à la même commission, la Belgique pour un mandat prenant effet à la date de la première séance de la cinquante-deuxième session de la Commission de la population et du développement, en 2016, et venant à expiration à la clôture de la cinquante-troisième session de la Commission, en 2020. 

Il a élu le Brésil, le Cameroun, Cuba, le Japon, Madagascar, le Mali, le Mexique et le Turkménistan, membres de la Commission de la population et du développement, pour un mandat prenant effet à la date de l’élection et venant à expiration à la clôture de la quarante-neuvième session de la Commission, en 2016.

Le Conseil a élu, par acclamation, pour un mandat de quatre ans qui commence le jour de l’élection et qui s’achèvera à la clôture de la cinquante-neuvième session à la Commission du développement social en 2021, le Brésil, la Chine, la Côte d’Ivoire, Madagascar, le Malawi, la Suisse et le Turkménistan.  Les États-Unis ont aussi été élus, par acclamation, membres de la même Commission pour un mandat qui commence le jour de l’élection et expirant à la clôture de la cinquante-huitième session de la Commission en 2020.

Le Conseil a élu, par acclamation, à la Commission de la condition de la femme pour un mandat de quatre ans commençant à la première réunion de la Commission en 2017 et expirant à la clôture de la soixante-cinquième session en 2021, le Bahreïn, le Canada, le Chili, la Chine, l’Estonie, l’Irlande, Israël, la Namibie et le Pérou.

L’ECOSOC a élu, par acclamation, à la Commission de la science et de la technique au service du développement, pour un mandat de quatre ans commençant le 1er janvier 2017, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Autriche, le Burkina Faso, le Cameroun, El Salvador, la Fédération de Russie, la Hongrie, le Japon, le Kazakhstan, le Nigéria, le Portugal, la République démocratique du Congo (RDC), le Turkménistan et la Suisse.

L’ECOSOC a décidé de présenter la candidature du Bangladesh, de la Chine, de l’Égypte, de l’Érythrée, d’Haïti, de la République de Corée et du Sénégal à l’Assemblée générale qui devrait les élire au Comité du programme et de la coordination pour un mandant de trois ans commençant le 1er janvier 2017.

L’ECOSOC a élu, par acclamation, au Comité des droits économiques, sociaux et culturels, pour un mandat de quatre ans commençant le 1er janvier 2017: M. Michael Windfur, de l’Allemagne; M. Chen Shiqiu, de la Chine; M. Mikel Mancisidor de la Fuente, de l’Espagne; M. Waleed Sadi, de la Jordanie; M. Zdzislaw Kedzia, de Pologne; Mme Laura-Maria Craciunean, de la Roumanie; Mme Lydia Carmelita Ravenberg, de Suriname.

L’ECOSOC a élu, par acclamation, à l’Instance permanente sur les questions autochtones, pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2017: M. Gervais Nzoa, du Cameroun; M. Jens Dahl, du Danemark; M. Oliver Loode, de l’Estonie; M. Brian Keane, des États-Unis; Mme Aisa Mukabenova, de la Fédération de Russie; M. Seyed Mohsen Emadi, de la République islamique d’Iran; M. Jesus Guadelupe Fuentes Blanco, du Mexique; et Mme Tarcila Rivera Eza, du Pérou.

L’ECOSOC  a élu, par acclamation, au Conseil d’administration du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, pour un mandant de trois ans commençant le 1er janvier 2017: l’Allemagne, l’Angola, Antigua-et-Barbuda, l’Arabie saoudite, la Chine, l’Espagne, la Fédération de Russie, le Guatemala, la Norvège, la République tchèque, le Royaume-Uni.  Le Canada, la France et l’Irlande ont aussi été élus par acclamation pour un mandat expirant le 31 décembre 2018 pour la Canada, et pour un mandat prenant fin le 31 décembre 2017 pour la France et l’Irlande, après la démission respective de la Suisse, de l’Autriche et de la Finlande. 

Le Conseil a élu, par acclamation, au Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour le développement, du Fonds des Nations Unies pour la population et du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets, pour un mandant de trois ans commençant le 1er janvier 2017, l’Albanie, l’Allemagne, la Chine, Cuba, les États-Unis, la République islamique d’Iran, la Norvège, Maurice, la République de Moldova, le Panama et les Pays-Bas. 

L’ECOSOC a élu, par acclamation, toujours au même Conseil d’administration, l’Australie et le Danemark pour un mandat s’achevant le 31 décembre 2018 et la Finlande, la Nouvelle Zélande et le Royaume-Uni pour un mandat prenant fin le 31 décembre 2017 à la suite de la démission respective de l’Espagne, de l’Autriche, de la Belgique, de la Turquie et du Canada.

L’ECOSOC a élu, par acclamation, pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2017, au Conseil d’administration de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, le Bahreïn, le Bélarus, la Belgique, le Burkina Faso, la Chine, le Cameroun, le Danemark, la France, le Japon, le Nigéria, le Monténégro, la République de Corée, le Rwanda, le Yémen et la Zambie. 

L’ECOSOC a élu, par acclamation, au Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial, pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2017 la Finlande, le Mexique et le Soudan. 

L’ECOSOC a élu, par acclamation, pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2017, l’Algérie, les États-Unis, l’Inde, l’Indonésie, le Bélarus, Madagascar, le Mexique au Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida.  La Suisse et le Portugal ont été également élus par acclamation mais pour un mandat expirant le 31 décembre 2018 après la démission de la Suisse et des Pays-Bas. 

Le Conseil a élu, par acclamation, pour un mandat de quatre ans à commencer le 1er janvier 2017, le Bénin, la Chine, la France, la Libye, Madagascar, le Paraguay et la Somalie au Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour les établissements humains.  Il a élu par acclamation la Belgique au Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix pour un mandat de deux ans commençant le 1er janvier 2017 et qui se termine le 31 décembre 2018.

L’ECOSOC a élu par acclamation pour un mandat prenant effet à la date de l’élection et venant à expiration le 31 décembre 2018 le Kazakhstan, les Philippines et l’Ukraine au Groupe de travail intergouvernemental d’experts des normes internationales de comptabilité et de publication. 

Enfin, le Conseil a élu par acclamation pour un mandat prenant effet à la date de l’élection et venant à expiration le 31 décembre 2018 Antigua-et-Barbuda, le Bénin, la Gambie, le Ghana, Haïti, Israël et le Paraguay au Comité d’attribution du Prix des Nations Unies en matière de population.   

Dialogue sur le thème « L’appui coordonné au système des Nations Unies pour la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés » 

Adopté en 2011, le Programme d’action d’Istanbul a pour objectif fondamental de « surmonter les problèmes structurels qui se posent aux pays les moins avancés afin d’éliminer la pauvreté, d’atteindre les objectifs de développement définis sur le plan international et de permettre à ces pays de quitter la catégorie des pays les moins avancés ».

À moins de deux mois de son examen à mi-parcours, ce dialogue visait à passer en revue les moyens de renforcer les efforts de l’ONU en faveur des PMA.

La Directrice du Bureau du Haut-Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement sur la situation des pays les moins avancés, Mme HEDI SCHRODERUS-FOX, qui animait le dialogue, a invité ses participants, des représentants d’organismes des Nations Unies et des États membres du Conseil, à faire le bilan des efforts en cours des Nations Unies pour les PMA et à faire des propositions sur la manière de renforcer ces efforts de façon à ce qu’aucun pays ni aucune personne ne soit laissé de côté en cours de route.

Le Directeur de la Division pour l’Afrique de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), M. TAFFERE TESFACHEW, a estimé que le commerce international constituait une source non négligeable de revenus, d’investissements publics et de capital nécessaires à la consolidation des capacités productives et des infrastructures de base des PMA. 

Le Directeur a indiqué que « doubler la part des PMA dans le commerce mondial n’est pas impossible », celle-ci étant déjà passée de 0,6% à 1,1% de 2000 à 2014.  Pour y parvenir, deux éléments méritent d’être notés dans l’examen à mi-parcours du Programme d’Istanbul en faveur des PMA (2010-2020) qui aura lieu le mois prochain. 

M. ROBERT CHASE, Conseiller spécial du Directeur des Services aux PMA de la Banque mondiale, a rappelé que les 48 PMA représentaient seulement 1% commerce mondial pour 12% de la population mondiale.  Pour sortir ces pays de leur situation actuelle, le Groupe de la Banque mondiale compte sur la mobilisation des ressources nationales qui permettraient aux gouvernements d’être « inclusifs » et d’assurer leur fonctionnement normal. 

Pour y arriver, le Conseiller spécial a souligné l’importance de l’amélioration des systèmes fiscaux et la régulation des flux financiers illicites, la lutte contre les fraudes et les évasions fiscales ainsi que celles des détournements des ressources naturelles.  Il faut aussi améliorer la transparence des mouvements financiers internationaux pour qu’il n’y ait plus d’endroits dans le monde où l’on cache l’argent détourné.

L’amélioration des systèmes fiscaux pourrait permettre au produit national brut (PNB) des PMA de croître de 2% à 4%.  Reconnaissant l’importance des infrastructures pour le développement, M. Chase a affirmé que la Banque mondiale organiserait le 16 avril prochain un forum mondial des infrastructures pour débattre de la façon pour les PMA d’accéder à des infrastructures améliorées.  Dans la foulée, il a annoncé que la Banque prévoyait 24 milliards de dollars d’investissements pour les infrastructures.  Il a également fait état de la création d’un fonds spécial pour améliorer la collecte de données.

Le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), M. BABATUNDE OMILOLA, a énuméré les projets du Programme en faveur des PMA pour les aider à passer à une autre catégorie.  Il a évoqué notamment les projets de formulation de stratégies nationales de passage de la catégorie des PMA à une autre et de l’élaboration de stratégies sur la question de la dette dans des pays comme les Maldives, le Népal, la Guinée-Bissau ou l’Angola. 

Le représentant a mis l’accent sur le renforcement des capacités économiques régionales, l’aide aux secteurs privé et agricole.  Le PNUD a également déployé son aide aux industries d’extractions comme au Lesotho, au Burundi ou au Cambodge.

M. AYNUL HASSAN, Directeur de la Division de la politique macroéconomique et le financement pour le développement de la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), a déclaré que la Commission avait aidé les Maldives à élaborer sa stratégie de sortie des PMA en collaboration avec le PNUD. 

Avec la Banque asiatique pour le développement et le PNUD, la CESAP apporte son appui à ce pays et à d’autres pour élaborer leur plan stratégique pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).  La région compte aujourd’hui 12 PMA dont 7 réunissent les critères pour sortir de la catégorie des PMA.  La Division se penche sur une action visant à aider les PMA à diversifier leurs productions et leurs exportations.  Le Bangladesh seul dispose de plus de 250 produits qui peuvent être exportés.  La CESAP travaille aussi au renforcement de la coopération fiscale régionale, la création de marchés de capitaux régionaux et à l’amélioration des infrastructures.   

Le Chef de l’Unité des pays les moins avancés de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), M. TAUFIQUR RAHMAN, a dit que cinq PMA avaient adhéré à l’organisation ces cinq dernières années tandis que six autres sont en voie de le faire.  En outre, l’OMC aide les PMA à accéder aux marchés internationaux grâce notamment au « système préférentiel » dans le commerce de services, a-t-il ajouté. 

S’agissant de l’assistance technique, des bourses spécifiques pour les PMA ont été mises en place.  L’OMC apporte aussi son assistance aux PMA sur la question des subventions agricoles.  Enfin, un accord de facilitation de commerce est sur le point d’entrer en vigueur qui aiderait les PMA à adhérer encore plus au sein du commerce mondial. 

Le représentant du Bangladesh, au nom des pays les moins avancés, a regretté que l’engagement pris par la communauté internationale pour l’accès des PMA aux marchés mondiaux n’ait pas été tenu.  Il faut aider les PMA à utiliser les règles d’origine qui existent, a-t-il préconisé.  En outre, a-t-il ajouté, les PMA ont besoin de soutien sur la question de l’adhésion à l’OMC.  Dénonçant la baisse de l’aide du PNUD aux PMA, il a estimé que les ressources qui leur sont accordées doivent être prévisibles et accrues si l’on veut que la moitié des PMA réunissent les critères de passage à une autre catégorie, a-t-il déclaré. 

Le représentant de la Turquie a dit que le système de développement des Nations Unies avait un rôle important à jouer s’agissant de la question de manque de ressources.  Il doit participer activement à l’examen à mi-parcours du mois prochain sur cette question, a-t-il dit. 

Son homologue des États-Unis a demandé aux représentants du système des Nations Unies s’ils avaient des programmes pour les autres catégories de pays en dehors des PMA.  Quelles sont les mesures concernant le renforcement des capacités et de la coopération internationale? Quelles sont les propositions de réformes concernant la cohérence et la coordination au sein du système des Nations Unies?

Le représentant de la Chine a souligné l’importance du soutien de tous les organes des Nations Unies et de tous les États Membres aux PMA.  Il faut, selon lui, renforcer la coordination et la cohérence pour que le système des Nations Unies pour le développement soit encore plus efficace.

M. RAHMAN a souligné que les PMA faisaient l’objet d’une attention particulière de l’OMC.  « Nous sommes responsables de leur participation et de leur intégration dans le marché mondial », a-t-il dit.  Pour M. Hassan, le segment ministériel de la conférence annuelle de la Commission mettra l’accent sur l’adaptabilité des objectifs de développement durable aux plans nationaux de développement. 

M. OMILOLA a rappelé qu’en 2012, le PNUD avait déjà consacré 2,6 milliards de dollars aux PMA.  Tout en assurant que le Programme continuerait ses activités dans les pays où il est présent, il s’est dit convaincu de la nécessité de coordonner les activités avec les autres organismes des Nations Unies sur le terrain pour atteindre les objectifs de développement durable. 

M. CHASE a dit que le Groupe de la Banque mondiale avait un cadre de partenariat avec chaque pays de la catégorie des PMA avec les meilleures approches possibles.  Si l’approche intégrée requiert des actions menées par les pays eux-mêmes, il existe aussi une approche axée sur les solutions comme par exemple la lutte contre la famine en Éthiopie.  

L’aide au développement de la Banque mondiale est presque consacrée exclusivement aux PMA.  M. Chase a ajouté qu’un débat avait lieu actuellement sur la participation des PMA et de pays d’autres catégories au travail de la Banque mondiale.  M. TESFACHEW a, lui, précisé que la question de la réforme du système des Nations Unies appartenait aux États Membres de l’Organisation eux-mêmes.     

* E/2016/32  

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