Burundi: le Secrétaire général exhorte les autorités nationales à mettre rapidement en œuvre les mesures adoptées par le Sommet des états d’Afrique de l’Est
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:
Le Secrétaire général demeure préoccupé par le risque que la violence s’aggrave davantage au Burundi. Il réitère son appel au calme et à la retenue.
Le Secrétaire général exhorte les autorités burundaises à respecter leurs engagements internationaux en matière de droits de l’homme, y compris le droit de réunion pacifique. Il appelle les autorités à veiller à ce que les forces de sécurité évitent le recours excessif à la force dans la gestion des manifestations et souligne que les personnes ayant ordonné ou commis des violations des droits de l’homme doivent rendre des comptes. Il note que le Conseil de sécurité a l’intention d’examiner les divers moyens à sa disposition pour préserver la paix au Burundi et s’assurer que les responsabilités soient établies.
Le Secrétaire général encourage les parties burundaises à reprendre sérieusement le dialogue politique consultatif facilité par son Envoyé spécial, Saïd Djinnit. Il espère que les parties au dialogue mettront en œuvre sans délai les mesures de confiance déjà convenues.
Le Secrétaire général continue de travailler avec les dirigeants de la région et d’autres dirigeants sur la crise politique au Burundi. À cet égard, il accueille avec satisfaction le Communiqué du 31 mai du Sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), et exhorte à mettre rapidement en œuvre les mesures qui aideront à créer les conditions pour la tenue d’élections pacifiques, inclusives et crédibles au Burundi, telles que le désarmement de tous les groupes de jeunes armés affiliés aux partis politiques.