Le Secrétaire général appelle les États à répondre à la détresse des réfugiés entassés sur des embarcations à la dérive dans la mer d’Andaman et le détroit de Malacca

La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:

Le Secrétaire général est très inquiet, concernant la crise qui se développe dans la mer d’Andaman et le détroit de Malacca, où plusieurs milliers de personnes seraient entassées sur des bateaux de trafiquants-passeurs.  Il est alarmé par des informations laissant entendre que certains pays refusent à ces embarcations  chargées de réfugiés et de migrants l’entrée dans leurs eaux territoriales.

Le Secrétaire général exhorte les gouvernements de la région à faire en sorte que l’obligation qu’ils ont de porter secours en mer à des gens à la dérive soit respectée et que l’interdiction de les refouler soit maintenue.  Il exhorte aussi les gouvernements à faciliter le débarquement de ces réfugiés dans les délais et de garder leurs frontières et ports ouverts en vue d’aider des personnes vulnérables et en détresse.

Le Secrétaire général a pris note des efforts entrepris pour organiser un sommet régional et appelle tous les dirigeants de l’Asie du Sud-Est à intensifier leurs efforts individuels et collectifs afin de faire face à cette situation inquiétante et de s’attaquer aux racines de ce problème, qui sont souvent des violations des droits de l’homme.  Dans ce contexte, il rappelle aux États les obligations qui leur incombent dans le cadre du droit international; et il souligne la nécessité d’une réponse rapide, exhaustive, basée sur les droits et effective.