SC/12000

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste perpétré en Arabie saoudite

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, Mme Joy Ogwu (Nigéria):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné de la manière la plus ferme l’attentat terroriste, revendiqué par l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech), qui a été perpétré le 6 août 2015 contre une mosquée du quartier général des forces spéciales, dans la région d’Asir (Arabie saoudite), et dans lequel au moins 15 personnes ont trouvé la mort.

Les membres du Conseil ont adressé toute leur sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes de cet acte abject et au Gouvernement saoudien.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que l’EIIL devait être défait et l’intolérance, la violence et la haine qu’il véhicule éradiquées.  Ils ont également déclaré que, loin de les intimider, ces actes barbares commis sans discontinuer par l’EIIL ne faisaient que renforcer leur détermination de voir les gouvernements et les institutions, notamment ceux de la région la plus touchée, unir leurs forces pour combattre l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, les groupes Ansar el-Charia, et l’ensemble des autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida, conformément aux décisions prises par le Conseil dans ses résolutions 2170 (2014) et 2199 (2015).

Les membres du Conseil ont souligné que les auteurs, organisateurs, commanditaires et instigateurs de ces actes de terrorisme répréhensibles devaient être traduits en justice, et exhorté tous les États à coopérer activement avec les autorités saoudiennes à cet effet, conformément aux obligations que le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil mettent à leur charge.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que les menaces à la paix et la sécurité internationales causées par les actes terroristes devaient être combattues par tous les moyens, dans le respect des dispositions de la Charte des Nations Unies, et que tous les actes de terrorisme sans exception étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient le mobile, le lieu, le moment et les auteurs.  Ils ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour combattre le terrorisme soient conformes aux obligations qui leur incombent au regard du droit international, en particulier le droit des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire.

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