Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attaques de Boko Haram au Cameroun, au Niger et au Tchad
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février, M. Liu Jieyi (Chine):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’intensification des attaques perpétrées par les terroristes de Boko Haram, dont celle du 13 février à Ngouboua (Tchad) contre des civils, qui a fait nombre de morts, y compris le chef local traditionnel, et de blessés, celle du 8 février à Kerawa (Cameroun) et celles du 6 au 8 février à Diffa (Niger).
Les membres du Conseil ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et manifesté leur sympathie à tous ceux qui avaient été blessés au cours de ces odieuses attaques, ainsi qu’aux Gouvernements des Républiques du Cameroun, du Niger et du Tchad.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, y compris les actes commis par Boko Haram, constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales, et que tous les actes de terrorisme sont des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs.
Les membres du Conseil se sont déclarés à nouveau résolus à combattre le terrorisme sous toutes ses formes, conformément aux responsabilités qui leur incombent en vertu de la Charte des Nations Unies.
Les membres du Conseil ont souligné que les auteurs, les organisateurs, les instigateurs et les commanditaires des actes de terrorisme doivent être traduits en justice et exhorté tous les États, conformément aux obligations qui sont les leurs au regard du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, à coopérer avec les autorités compétentes à cet égard.
Les membres du Conseil ont rappelé que les États doivent veiller ce que toutes les mesures prises pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes les obligations que leur impose le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire.