Les États Membres de l’ONU décident d’élaborer un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l’exploitation durable de la diversité biologique marine
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 22 juin -- Les États Membres de l’ONU ont convenu d’élaborer un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l’exploitation durable de la diversité biologique marine des zones situées au-delà des limites de leurs frontières nationales.
Les 193 États Membres ont décidé de créer un comité préparatoire, ouvert à tous les États, pour négocier le nouvel instrument en 2016 et 2017. Le comité présentera un rapport à l’Assemblée générale sur les progrès réalisés avant la fin de 2017.
Les négociations porteront, entre autres, sur le partage des retombées liées à l’utilisation des ressources génétiques marines, les zones marines protégées et les évaluations de l’impact de cette exploitation sur l’environnement, ainsi que le transfert de technologie marine.
Les pays ont également convenu d’établir un fonds d’affectation spéciale visant à aider les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement à participer activement au processus d’élaboration de l’instrument.
L’instrument relèvera de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. La Convention, qui est entrée en vigueur le 16 novembre 1994, régit tous les aspects de l’espace océanique, y compris la délimitation des frontières maritimes, l’exploitation des ressources non vivantes, la conservation et la gestion des ressources biologiques, la protection et la préservation du milieu marin, la recherche scientifique marine et le règlement des différends internationaux pertinents.
La Convention prévoit également la base de l’utilisation équitable et la conservation des ressources des océans et des mers.
La participation dans les négociations pour le nouvel instrument n’a pas d’effet sur le statut juridique des États qui ne sont pas parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
La décision de l’Assemblée générale fera avancer le Document final de Rio+20, qui a appelé les pays à examiner si un tel instrument était nécessaire.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a souligné à maintes reprises le rôle crucial des océans dans la réalisation du développement durable et la lutte contre les changements climatiques.
« Compte tenu de l’importance des océans pour la santé de notre planète et pour la prospérité des populations, ils sont un élément essentiel de notre vision actuelle du développement durable, y compris l’ensemble des objectifs de développement durable qui sont en cours d’élaboration pour guider la lutte mondiale contre la pauvreté pour les 15 prochaines années », a déclaré M. Ban dans son message à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des océans de cette année.
« Les océans sont vastes mais leur capacité à résister aux dégâts causés par l’homme est limitée. En cette année charnière, nous devons nous engager à utiliser les dons des océans de manière pacifique, équitable et durable pour les générations à venir. »
Le texte complet de la résolution adoptée le 19 juin est disponible sur le site: http://ow.ly/ODqfx.
Pour obtenir des renseignements, veuillez contacter M. Dan Shepard, du Département de l’information: tél. +1 (212) 963 9495; courriel shepard@un.org; ou Mme Florencia Soto Nino, également du Département de l’information, tél +1 212 917 347 4833, ou courriel sotonino@un.org.