En cours au Siège de l'ONU

Session de 2015,
21e & 22e séances - matin & après-midi
ECOSOC/6681

L’ECOSOC prend note du rapport d’ONUSIDA et procède à des élections et à des nominations dans plusieurs de ses organes subsidiaires

Le Conseil économique et social (ECOSOC) a pris note, aujourd’hui, lors d’une réunion de coordination et d’organisation, du rapport du Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA)* et a procédé à des élections, des présentations de candidatures, des confirmations et des nominations concernant plusieurs de ses organes subsidiaires.

L’ECOSOC, dans sa résolution, dont le texte avait été présenté conjointement par le Zimbabwe et la Suisse, respectivement Président et Vice-Président du Conseil de coordination d’ONUSIDA, demande instamment au Programme de continuer à soutenir la mise en œuvre intégrale et efficace de la « Déclaration politique de 2011 sur le VIH et le sida: intensifier nos efforts pour éliminer le VIH et le sida ».

Conscient que l’épidémie de VIH/sida n’est pas terminée, l’ECOSOC estime que, pour mettre fin d’ici à 2030 à cette menace pesant sur la santé publique, « il faudra agir de manière accélérée au cours des cinq prochaines années, qui représentent une occasion sans précédent ».

Enfin, l’ECOSOC affirme attendre « avec intérêt » la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, qui doit se tenir en 2016 et, selon le rapport du Directeur exécutif d’ONUSIDA, qui « offrira une occasion unique de façonner et d’accélérer la prochaine phase de l’action engagée pour lutter contre le sida, en encourageant les résultats et la responsabilisation ».

Ce rapport avait été présenté auparavant par la Directrice exécutive adjointe pour la gestion et la gouvernance d’ONUSIDA, Mme Jan Beagle.

Les efforts consacrés à l’action mondiale de lutte contre le sida ont produit des résultats importants, a-t-elle dit.  Ainsi, a-t-elle expliqué, le nombre de nouveaux cas d’infection en 2013, était de 38% inférieur à celui de 2001.

En 2013, 1,5 million de personnes en moyenne sont mortes de causes liées au sida, soit une baisse de 35% par rapport au nombre sans précédent atteint en 2005.  De même, en 2013, le nombre d’enfants ayant contracté l’infection a diminué de 58% par rapport à 2002, soit en moyenne 240 000 (210 000-280 000).

Néanmoins, le sida demeure la sixième cause de mortalité dans le monde, la principale cause des décès en Afrique subsaharienne et la principale cause de mortalité dans le monde parmi les femmes en âge de procréer.

À cause des difficultés persistantes rencontrées dans le cadre de l’action qui est menée, la situation reste grave.  En juin 2014, plus de 60% de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH ne recevaient pas de traitement antirétroviral, et ce en grande partie parce que plus de la moitié d’entre elles ne savaient pas qu’elles étaient séropositives.

Tandis que 3% des adultes vivant avec le VIH ont obtenu un traitement antirétroviral en 2013, seulement 24% des enfants infectés en ont bénéficié.

Mme Beagle a souligné également que les activités menées par le Programme commun continuaient de s’inspirer de l’objectif, énoncé dans la stratégie Objectif zéro d’ONUSIDA pour 2011-2015, à savoir un monde avec zéro nouveau cas d’infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

La Directrice exécutive adjointe a ajouté qu’en vue de poser les fondements voulus pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030, ONUSIDA s’attachait à élaborer une nouvelle stratégie pour la période 2016-2021 afin de veiller à ce que le Programme commun réponde aux besoins de l’après-2015.

L’ECOSOC a également adopté le rapport du Comité chargé des ONG sur les travaux de sa session ordinaire de 2015, lequel contenait trois projets de décision**.

Aux termes de ces décisions, l’ECOSOC a ainsi, entre autres, accordé le statut consultatif à 124 ONG et reclassé deux autres ONG.

La prochaine séance du Conseil économique et social aura lieu demain, jeudi 9 avril, à partir de 10 heures.

 

*     E/2015/8 et E/2015/L.5
**    E/2015/32 (Part I)

 

ÉLECTIONS, PRÉSENTATIONS DE CANDIDATURES, CONFIRMATIONS ET NOMINATIONS (E/2015/1/Add.1)

Organe international de contrôle des stupéfiants (E/2015/9/Add.1)

À l’issue de deux tours de scrutin à bulletin secret, M. Richard Phillip Mattick, de l’Australie, a été élu avec 27 voix sur 54, contre M. Isidore Silas Obot, du Nigéria, qui n’en a reçu que 26.  M. Mattick remplace son compatriote M. Wayne Hall, démissionnaire, pour un mandat allant jusqu’au 1er mars 2017.

Commission de statistique (E/2015/9*)

Sur les huit postes à pourvoir, l’ECOSOC a élu les sept nouveaux membres suivants: Cuba, Kenya, Lettonie, Roumanie, République de Corée, Qatar et Togo, pour un mandat de 4 ans commençant le 1er janvier 2016.

Commission de la population et du développement (E/2015/9*)

Sur les neuf postes à pourvoir, l’ECOSOC a élu les sept nouveaux membres suivants: Chili, Maroc, Moldova, Ouganda, Qatar, Soudan et Turkménistan, pour un mandat de 4 ans, de 2016 à 2020.

Sur les autres quatre postes à pourvoir, l’ECOSOC en a élu deux: l’Iraq, pour un mandat allant d’aujourd’hui à 2017, et la Jamaïque, pour un mandat allant de la première réunion de la quarante-neuvième session en 2015 à 2019.

Commission du développement social (E/2015/9*)

Sur les 15 postes à pourvoir, l’ECOSOC a en a élu 10: Bangladesh, El Salvador, Fédération de Russie, Ghana, Japon, Moldova, Paraguay, Pérou, République de Corée et Rwanda, pour un mandat allant de 2016 à 2020.

Sur les autres six postes à pourvoir, l’ECOSOC a en a élu un, l’Autriche, pour un mandat allant d’aujourd’hui à 2019.

Commission de la condition de la femme (E/2015/9*)

L’ECOSOC a pourvu les 10 postes vacants en élisant le Brésil, l’Érythrée, la Fédération de Russie, le Guatemala, le Koweït, le Nigéria, la Norvège, le Royaume-Uni, le Qatar et Trinité-et-Tobago, pour un mandat de 4 ans allant de 2016 à 2020.

Commission des stupéfiants (E/2015/9*)

Sur les 33 postes à pourvoir, l’ECOSOC a en a élu 31: 24 par acclamation et 7 par vote.

Ont ainsi été élus par acclamation les pays suivants: Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Autriche, Belarus, Cameroun, El Salvador, Équateur, Espagne, États-Unis, Guatemala, Israël, Italie, Kenya, Mauritanie, Mexique, Norvège, Ouganda, Pays-Bas, Pérou, République démocratique du Congo, Soudan, Turquie et Uruguay.

À l’issue d’un vote à bulletin secret avec la participation de 54 votants, les pays suivants ont été élus: Japon (53 voix), Chine (52 voix), République de Corée (51 voix), Qatar (49 voix), Pakistan (45 voix), Thaïlande (42 voix) et République islamique d’Iran (38 voix).  L’Afghanistan, qui a reçu 33 voix, n’a pas été élu.

Le mandat des membres élus sera de 4 ans à partir du 1er janvier 2016.

Le représentant de la République islamique d’Iran, l’un des candidats, a informé l’ECOSOC de l’importance que son pays attache aux travaux de la Commission des stupéfiants.  L’emplacement géographique de l’Iran, à proximité des plus gros producteurs d’opium et de drogue, en a fait un pays de transit majeur.  L’Iran combat le trafic de stupéfiants, a-t-il assuré en donnant les chiffres suivants: 74% des saisies d’opium dans le monde et 25% des saisies de morphine et d’héroïne en 2012 ont été faites par l’Iran qui consacre des fonds importants à cette cause et qui collabore étroitement avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et les autres agences internationales concernées.

Commission pour la prévention du crime et la justice pénale (E/2015/9*)

L’ECOSOC a pourvu les 20 postes vacants en élisant les membres suivants: Afrique du Sud, Arabie saoudite, Autriche, Belarus, Bénin, Brésil, Cameroun, Chili, Côte d’Ivoire, Cuba, États-Unis, France, Guatemala, Inde, Mexique, Pakistan, République de Corée, République islamique d’Iran, Serbie et Suède, pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2016.

Comité du programme et de la coordination (E/2015/9/Add.2)

Sur les sept postes à pourvoir, l’ECOSOC a en a pourvu six en élisant les membres suivants: Argentine, Fédération de Russie, France, Pérou, République Unie de Tanzanie et Zimbabwe, pour un mandat de 3 ans commençant le 1er janvier 2016.

L’ECOSOC a également élu le Portugal, sur les cinq postes qui restaient à pourvoir parmi le Groupe d’Europe occidentale et autres États, pour un mandat allant d’aujourd’hui au 31 décembre 2017.

Groupe de travail intergouvernemental d’experts des normes internationales de comptabilité et de publication (E/2015/9/Add.3)

Sur les 13 postes à pourvoir, l’ECOSOC a en a pourvu cinq en élisant les membres suivants: Bénin, Brésil, Cameroun, Kenya et Ouganda, pour un mandat de 3 ans commençant le 1er janvier 2016.

Outre les huit membres pour lesquels l’élection a été reportée, il reste 24 postes vacants depuis les précédentes élections.

Comité des politiques de développement (E/2015/9/Add.4)

L’ECOSOC a élu, pour un mandat de 3 ans commençant le 1er janvier 2016, les 24 membres suivants:

  • Jose Antonio Alonso (Espagne), professeur d’économie appliquée à l’Université Complutense
  • Giovanni Andrea Cornia (Italie), professeur d’économie du développement à l’Université de Florence
  • Le Dang Doanh (Viet Nam), membre du Conseil d’administration de l’Institut d’administration des entreprises de l’Université nationale d’économie de Hanoï
  • Diane Elson (Royaume-Uni), professeur émérite à l’Université d’Essex
  • Marc Fleurbaey (France), professeur d’économie et de sciences humaines (chaire Robert E. Kuenne) à la Woodrow Wilson School de l’Université de Princeton
  • Sakiko Fukuda-Parr (Japon), professeur des affaires internationales à la New School
  • Ann Harrison (États-Unis), professeur de gestion des multinationales à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie
  • Rashid Hassan (Soudan), professeur, Directeur du Centre d’économie et de politiques environnementales en Afrique de l’Université de Pretoria
  • Stephan Klasen (Allemagne), professeur d’économie (titulaire de chaire) et Directeur de l’Institut de recherches économiques ibéro-américaines de l’Université de Göttingen
  • Keun Lee (République de Corée) Directeur du Center for Economic Catch-Up (Centre pour le rattrapage économique) et professeur d’économie à l’Université nationale de Séoul
  • Lu Aiguo (Chine), maître de recherche à l’Institut d’économie et de politiques mondiales de l’Académie chinoise des sciences sociales, Beijing
  • Vitalii A. Meliantsev (Fédération de Russie), professeur, Directeur du Département d’économie internationale à l’Institut d’études asiatiques et africaines de l’Université d’État Lomonosov, Moscou
  • Adil Najam(Pakistan), doyen fondateur de la Frederick S. Pardee School of Global Studies (École d’études internationales Frederick S. Pardee) de l’Université de Boston
  • Leonce Ndikumana (Burundi), professeur d’économie au Département d’économie et Directeur du programme d’études africaines à l’Institut de recherche en économie politique de l’Université du Massachusetts, Amherst
  • Keith Nurse (Trinité-et-Tobago), Directeur exécutif du Centre de conseils de l’Université des Indes occidentales et titulaire de la chaire Organisation mondiale du commerce à l’Université des Indes occidentales
  • José Antonio Ocampo Gaviria (Colombie), professeur, Directeur du Département du développement économique et politique à l’École des affaires internationales et publiques de l’Université de Columbia
  • Tea Petrin (Slovénie), professeur émérite à l’Université de Ljubljana
  • Pilar Romaguera (Chili), vice-rectrice de l’Université des Amériques, Santiago
  • Onalenna Selolwane (Botswana), consultante indépendante pour le cadre national du Botswana pour le développement durable et l’Agenda 2063de l’Union africaine
  • Claudia Sheinbaum-Pardo (Mexique), professeur à l’Université nationale autonome du Mexique
  • Lindiwe Majele Sibanda (Zimbabwe), administratrice et Chef de mission; coordonnatrice au Food, Agriculture and Natural Resources Policy Analysis Network
  • ZenebewerkeTadesse (Éthiopie), enseignante-chercheuse au Centre de recherche de l’Université d’Afrique du Sud
  • Dzodzi Tsikata (Ghana), professeur associée à l’Institut de recherche statistique, sociale et économique de l’Université du Ghana
  • Juree Vichit-Vadakan (Thaïlande), Présidente du Centre pour la philanthropie et la société civile et du Secrétariat général de la transparence (Thaïlande)

Conseil d’administration du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (E/2015/9/Add.5)

L’ECOSOC a pourvu les 14 postes vacants en élisant les membres suivants: Australie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Cameroun, Danemark, El Salvador, Éthiopie, Inde, Libye, Népal, République islamique d’Iran, Sierra Leone, Suède et Suisse, pour un mandat de 3 ans commençant le 1er janvier 2016.

Pour remplacer trois démissionnaires à partir du 31 décembre 2016, l’Allemagne et l’Espagne, et à partir du 31 décembre 2017, la Norvège, l’ECOSOC a élu Andorre et le Royaume-Uni, jusqu’au 31 décembre 2016, et le Luxembourg jusqu’au 31 décembre 2017.

Comité exécutif du Programme du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (A/RES/69/153)

En application de la résolution 69/153 de l’Assemblée générale, qui a élargi la composition de ce comité en portant de 94 à 98 le nombre d’États membres, l’ECOSOC a élu l’Arménie, la Géorgie, le Tchad et l’Uruguay.

Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour le développement, du Fonds des Nations Unies pour la population et du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (E/2015/9/Add.6)

L’ECOSOC a pourvu les 14 sièges vacants en élisant les membres suivants: Autriche, Belarus, Bénin, Cameroun, Espagne, France, Haïti, Japon, Malawi, Ouganda, République de Corée, République démocratique populaire lao, Samoa et Tchad, pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2016.

Compte tenu des démissionnaires, que sont l’Australie, le Danemark, l’Italie et le Royaume-Uni, à partir du 31 décembre 2015, l’ESOCOC a élu la Suisse pour un mandat allant jusqu’au 31 décembre 2016 et la Belgique, le Canada et la Turquie, pour un mandat allant jusqu’au 31 décembre 2017.

Conseil d’administration de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (E/2015/9/Add.7)

L’élection de 17 membres a été reportée à demain, jeudi 9 avril. 

Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial (E/2015/9/Add.8)

Sur les six postes à pourvoir, l’ECOSOC a en a élu 5, à savoir la Fédération de Russie, la France, l’Inde, le Libéria et les Pays-Bas, pour un mandat de 3 ans commençant le 1er janvier 2016.

Compte tenu de la démission de la République de Corée à partir du 31 décembre 2015, la Chine a été élue pour un mandat allant jusqu’au 31 décembre 2017.

Comité d’attribution du Prix des Nations Unies en matière de population (E/2015/9.Add.9)

Sur les 10 postes à pourvoir, l’ECOSOC en a pourvu deux en élisant le Bangladesh et la République islamique d’Iran, pour un mandant de 3 ans commençant le 1er janvier 2016.

Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (E/2015/9/Add.10)

Sur les neuf postes à pourvoir, l’ECOSOC en a pourvu six en élisant les membres suivants: Chine, Équateur, Fédération de Russie, Ghana, Japon et Malawi, pour un mandat de 3 ans commençant le 1er janvier 2016.

Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (E/2015/9/Add.11)

Sur les 19 postes à pourvoir, l’ECOSOC en a pourvu 14 en élisant les membres suivants: Allemagne, Angola, Bahreïn, Brésil, Chili, Géorgie, Inde, Kenya, Mexique, Nigéria, Serbie, Suède, Tchad et Turkménistan, pour un mandat de 4 ans commençant le 1er janvier 2016.

En ce qui concerne les sept sièges vacants depuis de précédentes élections, l’ECOSOC en a pourvu deux en élisant la Géorgie et la Serbie pour un mandat commençant allant d’aujourd’hui au 31 décembre 2015.

Instance permanente sur les questions autochtones

Faute de candidat, l’ECOSOC a reporté à nouveau l’élection d’un membre pour pourvoir le seul siège vacant depuis des élections précédentes.

 

 

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.