SG/T/2953

Activités du Secrétaire général au Rwanda du 5 au 7 avril 2014

11/4/2014
Secrétaire généralSG/T/2953
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU RWANDA DU 5 AU 7 AVRIL 2014


(Adapté de l’anglais)


Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et sa délégation sont arrivés à Kigali, au Rwanda, en passant par Bangui, la capitale de la République centrafricaine, tard dans la soirée du samedi 5 avril.


Pour cette visite, le Secrétaire général était accompagné de plusieurs conseillers, dont M. Adama Dieng, son Conseiller spécial sur la prévention du génocide, et Mme Mary Robinson, son Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs en Afrique.


Dimanche matin, après avoir reçu des informations de la part de l’Équipe de pays des Nations Unies, le Secrétaire général a rencontré le Président du Rwanda, M. Paul Kagame.


« Tirer des enseignements du passé est important en soi », a déclaré le Secrétaire généralaux journalistes, « mais ce qui est le plus important, c’est la façon dont on applique ces enseignements dans la pratique afin d’éviter des génocides à l’avenir ».


Dimanche soir, le Secrétaire général a rencontré le Président du Mali, M. Ibrahim Boubacar Keita, et le Premier Vice-Président du Burundi, M. Prosper Bazombanza.


Lundi matin, à Kigali, le Secrétaire général a rejoint le Président Kagame à lacérémonie officielle de commémoration du génocide au Rwanda.  Cet évènement, appelé Kwibuka20, s’est tenu au site du mémorial du génocide de Gisozi.  Là, le Secrétaire général et le Président Kagame, accompagnés de deux jeunes gens nés à l’époque du génocide, ont allumé la flamme du deuil.  La flamme restera allumée pendant 100 jours.


Plus tard dans l’après-midi, au stade national Amahoro, le Secrétaire général a parlé du génocide au Rwanda, qu’il a considéré comme l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité.  Il a tenu à souligner que beaucoup de membres du personnel des Nations Unies et d’autres personnes avaient fait preuve d’un courage remarquable, en ajoutant cependant que les Nations Unies auraient pu et auraient dû faire beaucoup plus.  Au Rwanda, a-t-il rappelé, les troupes avaient été retirées au moment où on en avait le plus besoin.  Il a dit que l’on ne pouvait oublier la honte du Rwanda et de Srebrenica, une génération après ces évènements tragiques.


Le Secrétaire général a fait observer que la réponse des Nations Unies s’était depuis lors améliorée, avec la doctrine de la responsabilité de protéger et l’extension de la justice pénale internationale, en rappelant l’appel qu’il avait lancé récemment au système des Nations Unies et à la communauté internationale afin qu’ils placent les droits de l’homme en première ligne.  Voir le communiqué de presse paru en anglais sous la coteSG/SM/15755.


Le Secrétaire général a également fait un discours à l’occasion d’unévènement organisé dans les locaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à la mémoire des membres du personnel de l’ONU tués au cours du génocide.  Il a rendu hommage aux collègues qui ont perdu leur vie au service des Nations Unies.  Voir le communiqué de presse paru en anglais sous la coteSG/SM/15756.


Lundi après-midi, le Secrétaire général a quitté le Rwanda pour revenir à New York, en faisant escale à Dubaï.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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