Le Secrétaire général est profondément préoccupé par la grave situation humanitaire au Soudan du Sud

La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:

Le Secrétaire général se dit profondément préoccupé par la grave situation humanitaire qui prévaut actuellement dans le Soudan du Sud.  Il condamne dans les termes les plus forts le meurtre de cinq Sud-Soudanais qui étaient employés par des organisations non gouvernementales humanitaires, qui a été commis récemment dans le district de Maban, dans l’État du Haut-Nil.  Le Secrétaire général transmet ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées.

Le Secrétaire général exige que les autorités pertinentes mènent une enquête complète sur ces évènements tragiques.  Il appelle toutes les forces et groupes armés au Soudan du Sud à faire tout leur possible pour assurer la sécurité du personnel humanitaire et des civils.

Le Secrétaire général réitère qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise que traverse le Soudan du Sud et engage les parties à cesser immédiatement leurs opérations militaires et à faire preuve de la volonté politique nécessaire pour trouver une issue pacifique au conflit.

Il salue la reprise, le 4 août, des pourparlers à Addis-Abeba, sous les auspices de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).  Il exhorte les parties à s’impliquer pleinement et avec sérieux dans un dialogue constructif, à faire avancer de manière tangible le processus politique et à mettre en œuvre sans plus tarder les Accords qu’elles ont signés le 23 janvier 2014 et qu’elles se sont engagées, le 9 mai dernier, à respecter, en particulier concernant la cessation des hostilités.

Le Secrétaire général salue la visite qu’effectuera le Conseil de sécurité au Soudan du Sud et dans la région au mois d’août.  Cette visite permettra d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation humanitaire grave que subit la population du Soudan du Sud.  Elle soulignera également aux dirigeants des deux parties l’importance que le Conseil de sécurité accorde au règlement pacifique de ce conflit.