Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur le Yémen
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, M. Mahamat Zene Cherif (Tchad):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus vifs l’attentat à la bombe du 3 décembre qui a visé la résidence de l’Ambassadeur de la République islamique d’Iran au Yémen, faisant plusieurs morts et blessés.
Les membres du Conseil ont exprimé leur sympathie et leurs condoléances aux familles et aux amis des personnes qui ont été tuées ou blessées par cet acte odieux.
Les membres du Conseil ont condamné tous les actes de violence perpétrés contre des locaux diplomatiques, qui mettent en danger des innocents et perturbent gravement les activités ordinaires des fonctionnaires et des représentants diplomatiques.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue l’une des menaces les plus sérieuses contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, les auteurs et l’endroit ou le moment où ils sont commis.
Les membres du Conseil ont réitéré leur détermination à combattre toutes les formes de terrorisme, conformément aux responsabilités qui incombent au Conseil en vertu de la Charte des Nations Unies.
Les membres du Conseil ont souligné la nécessité de traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes répréhensibles, ainsi que ceux qui les financent, et ont exhorté tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil, à coopérer activement avec les autorités yéménites à cet égard.
Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que toutes les mesures prises pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes leurs obligations au regard du droit international, en particulier du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire.
Les membres du Conseil ont rappelé le principe fondamental de l’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires et l’obligation qu’avaient les États hôtes, notamment au titre de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques et de celle de 1963 sur les relations consulaires, de prendre toutes mesures appropriées afin d’empêcher que les locaux diplomatiques et consulaires ne soient envahis ou endommagés et la paix de la mission troublée ou sa dignité amoindrie, et d’empêcher toute atteinte à la personne des agents diplomatiques et consulaires.