Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur le Burkina Faso
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Gary Francis Quinlan (Australie):
Les membres du Conseil de sécurité ont accueilli avec satisfaction la signature, le 16 novembre 2014, d’une Charte de la transition au Burkina Faso, qui pose le cadre juridique d’une transition sous contrôle civil devant aboutir à des élections démocratiques en novembre 2015. Ils ont également accueilli avec intérêt la nomination de Michel Kafando, Président civil de la transition. Ils ont demandé à toutes les parties prenantes du Burkina Faso de faciliter sans tarder le début des travaux des organes de la transition et invité les Forces de sécurité burkinabé à respecter le contrôle et la supervision de la transition par les autorités civiles.
Les membres du Conseil ont félicité tous les acteurs burkinabé pour l’engagement collectif et le sens des responsabilités exemplaires dont ils ont fait preuve pendant tout le processus de dialogue national. Ils se sont réjouis du caractère participatif et civil de ce processus, dont le but est de rétablir l’ordre constitutionnel et réussir la transition démocratique. Ils ont lancé un appel à toutes les parties prenantes du Burkina Faso pour qu’elles continuent de collaborer pacifiquement durant la période de transition en vue de la tenue d’élections législatives libres, régulières, sans exclusive et crédibles.
Les membres du Conseil ont pris note des déclarations, le 17 novembre 2014, du Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Président de la Commission de l’Union africaine concernant le Burkina Faso.
Les membres du Conseil ont salué l’action commune de l’ONU, de l’Union africaine et de la CEDEAO au Burkina Faso et félicité le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, pour le rôle de premier plan qu’il a joué. Ils ont remercié les délégations de haut niveau conduites par la CEDEAO et l’Union africaine ainsi que d’autres partenaires régionaux et internationaux pour leurs bons offices et le soutien qu’ils ont apporté au règlement de la crise politique dans le pays, et invité tous les partenaires à poursuivre leurs efforts tout au long de la période de transition.