Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attentats à la bombe perpétrés à Tripoli
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Gary Francis Quinlan (Australie):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté les attentats terroristes perpétrés le 13 novembre contre les ambassades de l’Égypte et des Émirats arabes unis à Tripoli (Libye).
Les membres du Conseil ont condamné tous les actes de violence visant des locaux diplomatiques, qui coûtent parfois la vie à des innocents et empêchent diplomates et fonctionnaires de vaquer normalement à leurs occupations.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tout acte de terrorisme était criminel et injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le moment et les auteurs.
Les membres du Conseil ont affirmé une nouvelle fois qu’il fallait combattre par tous les moyens les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales, dans le respect de la Charte des Nations Unies et de toutes les obligations qu’imposait le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire.
Les membres du Conseil ont insisté sur la nécessité de traduire les auteurs de tels actes en justice.
Les membres du Conseil ont rappelé le principe fondamental de l’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires et l’obligation qu’avaient les États hôtes, notamment au titre de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques et de celle de 1963 sur les relations consulaires, de prendre toutes mesures appropriées afin d’empêcher que les locaux diplomatiques et consulaires ne soient envahis ou endommagés, la paix de la mission troublée ou sa dignité amoindrie, et d’empêcher toute atteinte à la personne des agents diplomatiques et consulaires.