Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité concernant l’attentat perpétré au Liban
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DÉCLARATION À LA PRESSE FAITE PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ
CONCERNANT L’ATTENTAT PERPÉTRÉ AU LIBAN
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de février, Mme Raimonda Murmokaitė (Lituanie):
Les membres du Conseil de sécurité condamnent vigoureusement les attaques terroristes perpétrées le 19 février dans le quartier de Bir El Hassan à Beyrouth, à proximité du centre culturel iranien, qui a tué au moins huit personnes et en a blessé plus d’une centaine, et dont la responsabilité a été revendiquée par un groupe lié à Al-Qaida.
Ils adressent leurs condoléances aux familles des victimes et à tous ceux qui ont été blessés dans ces actes haineux, ainsi qu’au peuple et au Gouvernement libanais.
Ils réaffirment que le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, constitue l’une des plus graves menaces pesant sur la paix et la sécurité internationales, et que tout acte de terrorisme est criminel et injustifiable, quels qu’en soient les motifs, où qu’il ait été commis, quand et par qui.
Ils réaffirment qu’il faut lutter par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et à toutes les obligations découlant du droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire, contre les menaces que les actes terroristes font peser sur la paix et la sécurité internationales.
Ils saluent la détermination dont fait preuve le nouveau Gouvernement pour assurer le maintien de la sécurité et de la stabilité au Liban et soulignent que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice.
Rappelant la déclaration du Président en date du 10 juillet 2013, ils appellent tous les Libanais à préserver l’unité nationale face aux agissements menés pour déstabiliser le pays et soulignent qu’il importe que toutes les parties libanaises respectent la politique libanaise de dissociation et s’abstiennent de s’impliquer dans la crise syrienne, conformément aux engagements qu’elles ont pris dans la Déclaration de Baabda.
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