Conférence de presse sur le Sommet de 2014 des investisseurs sur les risques climatiques
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE SOMMET DE 2014 DES INVESTISSEURS SUR LES RISQUES CLIMATIQUES
Plus de 10 ans après sa première édition, le « Sommet des investisseurs sur les risques climatiques » s’est tenu aujourd’hui au Siège des Nations Unies à New York, réunissant 500 participants dont des investisseurs et des spécialistes de l’énergie propre.
« Cet engouement traduit l’intérêt grandissant du monde des affaires pour de nouvelles sources d’énergie », s’est félicitée Mme Mindy Lubber, Présidente du Ceres, l’organisation américaine à but non lucratif qui a convoqué le Sommet avec la Fondation des Nations Unies et le Bureau des Nations Unies pour les partenariats.
La Présidente du Ceres a donné une conférence de presse aux côtés de Mme Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC); M. Thomas DiNapoli, Contrôleur de l’État de New York; et M. Michael Liebreich, Président-Directeur général de « Bloomberg New Energy Finance ».
La Secrétaire exécutive de la CCNUCC a rappelé qu’à la Conférence des Parties à la Convention-cadre de 2010, un accord avait été conclu pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de façon à limiter les changements climatiques à 2 degré Celsius. Pour atteindre cet objectif, il faut investir chaque année 1 000 milliards de dollars dans les énergies propres jusqu’en 2050. Or en 2012, les investissements ne s’élevaient qu’à 281 milliards de dollars, contre 371,9 en 2011.
M. Michael Liebreich, de « Bloomberg New Energy Finance », a avoué que les investissements suivent une courbe descendante, depuis ces trois dernières années. Il a attribué cette baisse aux politiques défavorables à la promotion des énergies renouvelables, en particulier aux États-Unis et en Europe. M. Liebreich a tout de même relativisé ces chiffres, en expliquant que, grâce au développement des technologies, les coûts d’investissement ont baissé.
La mobilisation suscitée par le Sommet présage d’une embellie, a rassuré M. Thomas DiNapoli, Contrôleur de l’État de New York et gestionnaire du fonds de pension de 132 milliards de dollars de l’État. Il a vanté les mérites d’un secteur qui présente très peu de risques pour les investisseurs, d’autant moins que les informations et les analyses de risques sont de plus en plus vulgarisées.
Pour aller plus loin, la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre a appelé les gouvernements à élaborer des mesures d’incitation et à développer le marché du carbone. Mme Figueres a dénoncé les groupes d’influence, dans les pays développés notamment, et a souhaité que le Sommet sur les changements climatiques qui aura lieu en septembre prochain au Siège de l’ONU, soit l’occasion de faire des propositions concrètes.
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