Le Secrétaire général appelle les gouvernements, les médias et la société civile à faire mieux connaitre les ravages causés par les stupéfiants
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL APPELLE LES GOUVERNEMENTS, LES MÉDIAS ET LA SOCIÉTÉ CIVILE
À FAIRE MIEUX CONNAITRE LES RAVAGES CAUSÉS PAR LES STUPÉFIANTS
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre l’abus et le trafic de drogues, célébrée le 26 juin:
Cette année, j’ai visité le centre de désintoxication de San Patrignano, dans le nord de l’Italie, où plus de 1 200 jeunes issus de 28 pays se libèrent petit à petit du joug de la toxicomanie et apprennent à mener une vie digne et productive. C’est un chemin difficile, qui demande du courage, de la volonté et la compassion de mentors dévoués. Toutefois, ces jeunes au parcours édifiant ont conscience qu’ils font partie des plus chanceux. Dans le monde entier, les stupéfiants compromettent la santé et le bien-être de jeunes, d’enfants, de familles et de communautés, et les milliards de dollars générés par leur commerce alimentent la corruption, renforcent les réseaux criminels et engendrent la peur et l’instabilité.
Le trafic de drogues est à l’évidence un obstacle au développement. L’élimination de ce problème transfrontière exige une action vigoureuse et coordonnée des services de répression, tant à l’intérieur des pays qu’entre ceux-ci. La lutte contre la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants est une responsabilité partagée. Cela étant, assurer le respect de la loi n’est qu’un élément de l’équation. Ainsi, il faut par exemple offrir d’autres moyens de subsistance aux agriculteurs qui vivent de la culture de plantes servant à fabriquer des stupéfiants, tels que la coca, la marijuana et l’opium, et aider les usagers de drogues et les toxicomanes au lieu de les stigmatiser.
L’adoption d’une démarche de santé publique scientifique et fondée sur les droits de l’homme est le seul véritable moyen de prévenir et traiter la toxicomanie et ses corollaires, comme la transmission du VIH causée par des pratiques d’injection à risque. Nous devons également nous attaquer aux graves problèmes que constituent par exemple les nouvelles substances psychoactives, dont nombre ne sont pas placées sous contrôle international. Il importe d’informer les jeunes, tout particulièrement, des dangers de ces drogues.
En cette Journée internationale de la lutte contre l’abus et le trafic de drogues, j’appelle les gouvernements, les médias et la société civile à tout mettre en œuvre pour faire mieux connaître les ravages causés par les stupéfiants et empêcher qu’on puisse tirer profit de leur utilisation.
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