Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité concernant le bombardement de l’ambassade de la Fédération de Russie à Damas, en Syrie
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
DÉCLARATION À LA PRESSE FAITE PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ CONCERNANT LE BOMBARDEMENT
DE L’AMBASSADE DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE À DAMAS, EN SYRIE
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Liu Jieyi (Chine):
Les membres du Conseil de sécurité se sont dits indignés par les tirs d’obus dirigés contre l’ambassade de la Fédération de Russie à Damas, en Syrie, le 28 novembre, qui ont tué une personne et en ont blessé neuf, dont des membres du personnel de sécurité de l’ambassade; ils ont condamné ce bombardement dans les termes les plus vifs.
Les membres du Conseil de sécurité ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et exprimé leur compassion à tous ceux qui avaient subi des blessures lors de cet acte terroriste odieux.
Les membres du Conseil de sécurité ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité, et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient le mobile, le lieu, le moment et les auteurs.
Les membres du Conseil de sécurité ont réaffirmé qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil de sécurité ont souligné que les coupables doivent être traduits en justice.
Les membres du Conseil de sécurité ont rappelé le principe fondamental de l’inviolabilité des locaux des missions diplomatiques et consulaires, ainsi que l’obligation faite aux gouvernements hôtes, notamment par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, adoptée en 1961, et la Convention de Vienne sur les relations consulaires, adoptée en 1963, de prendre toutes les mesures voulues pour empêcher que les locaux des missions diplomatiques et consulaires soient envahis ou endommagés, pour éviter que la paix des missions soit troublée ou leur dignité amoindrie, et pour prévenir toute attaque contre les locaux et les agents des missions diplomatiques et les agents consulaires.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel