Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 19 mars 2013
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POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 19MARS 2013
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Martin Nesirky, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Invité du Point de presse aujourd’hui
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la jeunesse, M. Ahmad Alhendawi est aujourd’hui l’invité du Point de presse. Il s’adresse à la presse par vidéoconférence à partir de Dakar, au Sénégal, où il effectue sa première mission sur le terrain et où il vient de participer à la réunion mondiale sur l’éducation dans le cadre du programme de développement après 2015.
Conseil de sécurité
Le Secrétaire général s’est exprimé, ce matin devant le Conseil de sécurité, à l’ouverture du débat sur l’Afghanistan. Il a souligné le rôle que l’Organisation des Nations Unies jouera pendant la transition politique dans ce pays.
Iraq
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Iraq, M. Martin Kobler, a condamné dans les termes les plus forts la série d’attentats coordonnés à la voiture piégée et les fusillades qui ont une fois de plus tué et blessé des dizaines d’innocents dans plusieurs quartiers de Bagdad.
M. Kobler a dit que rien ne peut justifier ces crimes odieux. Le Secrétaire général se réunit actuellement avec M. Martin Kobler.
Syrie
Dans une déclaration publiée hier soir, le Secrétaire général appelle toutes les parties en Syrie et la communauté internationale à réfléchir sérieusement sur ces deux dernières années.
Nous devons tous prendre la mesure de l’urgence de parvenir à une solution politique afin de prévenir que la Syrie soit complètement détruite, souligne-t-il.
République démocratique du Congo
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) s’est félicité que le rebelle congolais, Bosco Ntaganda se soit rendu. Il a salué la décision prise par les États-Unis de le remettre à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, pour répondre des crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui auraient été commis en Ituri entre 2001 et 2003.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo, M. Roger Meece, a déclaré que la reddition de M. Ntaganda et son transfèrement à la Cour pénale internationale contribueraient à faire avancer le processus de paix en République démocratique du Congo.
Il a indiqué que ce transfèrement enverrait également un signal fort à tous les autres auteurs de violations graves des droits de l'homme qu’ils n’échapperont pas à la justice.
Afrique de l’Ouest
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest, M. Said Djinnit, et le Représentant spécial pour l’Afrique centrale, M. Abou Moussa, sont aujourd’hui à Cotonou, au Bénin, pour participer à une Conférence ministérielle sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée.
Dans sa déclaration au nom de l’Organisation des Nations Unies, M. Djinnit a déclaré que la montée du narcoterrorisme dans le Sahel, le trafic de drogues, la criminalité transnationale organisée et la piraterie dans le golfe de Guinée constituent les principales menaces pour le développement économique, la paix et la stabilité de la région.
La Conférence est appelée à adopter des documents clefs qui seront approuvés par les chefs d’État et de gouvernement de 25 pays lors d’un sommet à Yaoundé, au Cameroun, en mai prochain.
Guatemala
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, a salué le procès de l’ancien chef d’État du Guatemala, M. Efrain Rios Montt, et ancien chef du renseignement, M. José Mauricio Rodríguez Sánchez, qui devait commencer, aujourd’hui, pour génocide et crimes contre l’humanité.
Mme Pillay a déclaré que ce procès va signaler l’avènement tant attendu de la justice pour les milliers de victimes de violations flagrantes des droits de l’homme et de crimes contre l’humanité commis pendant les 36 ans de conflit meurtrier au Guatemala. Elle a indiqué que c’est la première fois, au monde, qu’un ancien chef d’État est jugé pour génocide par un tribunal national.
La Haut-Commissaire a appelé les autorités à assumer leurs responsabilités pour garantir un procès équitable et indépendant. Elle les a également invités à prendre toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que les juges, les procureurs, les avocats et les autres soient préservés par les intimidations et les représailles.
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