Conférence de presse du Secrétaire général adjoint à la gestion sur la situation financière de l’Organisation
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT À LA GESTION
SUR LA SITUATION FINANCIÈRE DE L’ORGANISATION
La situation financière de l’ONU est saine, a affirmé le Secrétaire général adjoint à la gestion, après son passage, ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires. Au cours d’une conférence de presse, M. Yukio Takasu a précisé qu’au 1er octobre, 134 États sur 193, avaient déjà payé leur contribution au budget ordinaire de l’ONU contre 129, l’année dernière à la même date.
« C’est un résultat impressionnant », s’est-il réjoui, devant une situation tout de même « tendue » puisque si les États retardataires ne s’acquittent pas de leur dû, d’ici la fin de l’année, on devrait enregistrer un solde négatif de 156 millions. Les États-Unis doivent 796 millions de dollars au budget ordinaire et 651 millions de dollars aux opérations de maintien de la paix.
Le budget du maintien de la paix attend aussi les 80 millions de l’Inde, les 54 millions de l’Éthiopie, les 50 du Bangladesh, les 49 du Pakistan, les 37 du Rwanda et les 35 du Nigéria. « Il n’y pas de quoi s’affoler », a dit le Secrétaire général adjoint, en expliquant que cette situation s’explique par le fait que chaque mission a un budget indépendant et qu’aucun transfert n’était permis d’un budget à l’autre.
D’ailleurs, les soldes de trésorerie du maintien de la paix, des deux Tribunaux pénaux internationaux et du plan-cadre d’équipement sur la réhabilitation du Siège de l’ONU à New York devraient être positifs, à la fin de l’année 2013. M. Takasu a ajouté que d’ici la fin de l’année, l’ONU ne devra plus que 423 millions aux pays contributeurs de troupes, d’effectifs de police et d’équipement aux opérations de maintien de la paix, ce qui est une nette amélioration par rapport à l’année dernière, à la même date.
Qu’en est-il de la lutte contre la corruption dans les opérations de maintien de la paix? Il existe, a répondu M. Takasu, des mécanismes de contrôle internes pour lutter contre la corruption et les abus de pouvoir. Chaque mission a un agent qui veille au respect des règles, sans compter le travail du Bureau des services de contrôle interne qui a ses propres inspecteurs.
Où en sont les efforts pour diminuer les coûts liés au personnel et à ses frais de voyage? Des coupes de 63 millions, a assuré le Secrétaire général adjoint, ont déjà été opérées, même si l’Assemblée générale attend d’autres efforts. Comme l’essentiel du budget ordinaire est consacré aux dépenses de personnel, les efforts de réduction des effectifs entrepris, en ce moment, portent à la fois sur les employés permanents et les employés temporaires.
S’agissant plus spécifiquement des frais de voyage du personnel, M. Takasu a rappelé que l’Assemblée générale a demandé à ce que les déplacements se fassent davantage en classe économique. En conséquence, il faut s’attendre à une diminution des coûts dans le budget 2014-2015. La règle voulant que les billets d’avion soient réservés au moins 16 jours à l’avance, sauf en cas d’urgence, permet aussi d’effectuer des économies, a avoué le Secrétaire général adjoint, vantant « le changement de culture » au sein du Secrétariat de l’ONU qui, une nouvelle fois, défendra devant l’Assemblée générale l’importance d’une plus grande mobilité des fonctionnaires au cours de leur carrière.
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