Conférence de presse sur la Conférence mondiale de 2014 sur les autochtones
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA CONFÉRENCE MONDIALE DE 2014 SUR LES AUTOCHTONES
Les discussions en cours dans le cadre du processus préparatoire conduisant à la Conférence mondiale de 2014 sur les peuples autochtones sont vitales pour ces peuples, l’ONU, les États Membres et la société civile, ont déclaré, aujourd’hui, des représentants des autochtones à l’occasion d’une conférence de presse, en marge de la douzième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones.
Dans certains pays, la collaboration et les relations entre les États et les peuples autochtones sont de plus en plus constructives, a noté un membre de l’Instance, M. Edward John, du Canada.
L’Instance a entamé ce mardi son examen des préparatifs de la Conférence mondiale qui aura lieu lors d’une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale, les 22 et 23 septembre 2014 à New York.
L’objectif majeur de cette réunion consiste à partager les perspectives et les bonnes pratiques dans la réalisation des droits des peuples autochtones et des dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée en 2007.
Première du genre, la Conférence mondiale coïncide également avec la fin de la deuxième Décennie internationale des peuples autochtones (2005-2014), a fait observer le Représentant permanent du Mexique, M. Luis Alfonso de Alba, qui a mis l’accent sur un autre fait sans précédent: l’un des deux facilitateurs de cette grande réunion est une personnalité autochtone, a-t-il dit.
« Il aurait été en effet illogique que cela soit un fonctionnaire du Secrétariat de l’ONU qui soit facilitateur », a commenté l’Ambassadeur en saluant cette nouvelle pratique.
M. De Alba a aussi indiqué que la Conférence déboucherait sur un document concis et orienté vers l’action, qui devra « pleinement refléter les opinions des peuples autochtones, conformément au principe de « Rien nous concernant qui ne se fasse sans nous » (Nothing about Us Without Us).
La Secrétaire générale du Pacte des peuples autochtones d’Asie, Mme Joan Carling, a, elle, affirmé que dans un continent où de nombreux pays ne reconnaissent toujours pas les peuples autochtones ni leurs droits, cette Conférence ouvrira de nouvelles perspectives.
Elle a réclamé la participation pleine et effective de ces peuples dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), et a estimé que beaucoup restait à faire en ce qui concerne l’inclusion des préoccupations des autochtones dans le programme de développement pour l’après-2015.
Mme Carling a proposé à cet égard que les normes énoncées dans la Déclaration soient considérées comme des « normes minimales » de ce qu’escomptent les autochtones, en particulier pour ce qui a trait au consentement préalable, libre et éclairé et à la possession des terres.
Se faisant l’ambassadeur des peuples autochtones dans le monde, le représentant du Conseil Sâm de Norvège, M. John Henriksen, a souligné que les autochtones considéraient la Conférence de 2014 comme l’occasion de partager leurs vues sur la base de la Déclaration afin de traduire celle-ci dans la réalité sur le terrain.
M. Henriksen a précisé que du côté autochtone, les préparatifs allaient bon train avec l’établissement d’un Groupe mondial de coordination incluant également les jeunes et les femmes. Il a, de même, annoncé que la Norvège accueillerait, du 10 au 12 juin 2013 au Parlement Sâm, une réunion visant à consolider les différents documents issus des consultations régionales.
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