En cours au Siège de l'ONU

ECOSOC/6551-ONG/762

Comité des ONG: « International Road Transport Union (Suisse) » obtient le statut consultatif général et 33 autres ONG le statut consultatif spécial

22/1/2013
Conseil économique et socialECOSOC/6551
ONG/762
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Comité des organisations non gouvernementales

Session ordinaire de 2013

3e & 4e séances – matin - après-midi


COMITÉ DES ONG: « INTERNATIONAL ROAD TRANSPORT UNION (SUISSE) » OBTIENT LE STATUT CONSULTATIF GÉNÉRAL

ET 33 AUTRES ONG LE STATUT CONSULTATIF SPÉCIAL


Après avoir ouvert les portes de sa session 2013 hier, le Comité des ONG a recommandé aujourd’hui au Conseil économique et social (ECOSOC) de faire passer « International Road Transport Union (Suisse) » du statut consultatif spécial au statut consultatif général.  Le Comité a aussi recommandé l’octroi du premier statut à 33 autres ONG et reporté l’examen des demandes de 19 ONG. 


Le Comité peut recommander à l’ECOSOC l’octroi du statut consultatif général, du statut consultatif spécial ou de l’inscription sur la Liste.


Le statut consultatif général concerne les ONG qui poursuivent des activités couvrant la plupart des domaines d’action du Conseil économique et social.  Ces ONG sont autorisées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour du Conseil et de ses organes subsidiaires.


Le statut consultatif spécial concerne, quant à lui, des ONG internationalement reconnues pour leur compétence particulière dans certains domaines d’activité du Conseil.  Elles peuvent également soumettre des communications écrites et des pétitions.  L’inscription sur la Liste concerne les ONG qui contribuent de temps à autre aux travaux du Conseil.  Elles ne peuvent soumettre au Conseil que des communications écrites.


En fin de journée, les membres du Comité ont dialogué avec les représentants de Sewa Development Trust Sindh (Pakistan), de Science of Spirituality (États-Unis), de Women’s Division of the General Board Ministries of the United Methodist Church (États-Unis) et de World Union of Small and Medium Enterprises (Saint-Marin).


Le Comité, qui a prévu d’examiner 225 nouvelles demandes de statut et 130 autres dossiers dont il avait reporté l’examen, poursuivra ses travaux mercredi 23 janvier à partir de 10 heures.


NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF OU DE RECLASSEMENT (E/C.2/2013/R.2, E/C.2/2013/R.2/ADD.1-22 ET E/C.2/2013/R.3)


Octroi du statut consultatif général


International Road Transport Union (Suisse) est passée du statut consultatif spécial à celui de consultatif général. 


Octroi du statut consultatif spécial


Le Comité des ONG a recommandé l’octroi du statut consultatif spécial aux 33 ONG suivantes:


- Isiziba Community Based Organisations of South Africa (Afrique du Sud)

- Kenya Healthcare Federation ( Kenya)

- Kevoy Community Development Institute (Jamaïque)

- LIGHT Africa ( Cameroun)

- Mama Zimbi Foundation(Ghana)

- Mission des Volontaires Contre la Pauvreté (Togo)

- Modern Advocacy, Humanitarian, Social and Rehabilitation Association ( Cameroun)

- Moremi Initiative for Women's Leadership in Africa ( Ghana)

- Organisation de Développement et des Droits de l'Homme au Cameroun (Cameroun)

- Organisation des Jeunes pour le Monde d'Avenir (République démocratique du Congo)

- Organisation Internationale pour le Développement Intégral de la Femme (Togo)

- Outreach Social Care Project (Afrique du Sud)

- Peace Corps of Nigeria(Nigéria)

- Prince Sultan Bin Abdulaziz International Prize for Water (Arabie saoudite)

- Pro-Biodiversity Conservationists in Uganda Limited (Ouganda)

- Registered Trustees of Pastoralists Indigenous Non-Governmental Trust-PINGOs – Forum (République-Unie de Tanzanie)

- Réseau National de la Jeunesse de Côte d'Ivoire- RNJ-CI (Côte d’Ivoire)

- Ripples International Registered Trustees ( Kenya)

- Social & Healthy Action for Rural Empowerment (Inde)

- Solidarité pour un Monde Meilleur (République démocratique du Congo)

- Strategic Humanitarian Services ( Cameroun)

- Support for Women in Agriculture and Environment-SWAGEN- (Ouganda)

- Syrian Environment Protection Society-SEPS (Syrie)

- TOKACF Consul Cabinet Cameroon ( Cameroun)

- Treasureland Health Builders (Nigéria)

- Twekembe Association Centre for Rural Systems and Development (Ouganda)

- Volunteers for Africa-VFA ( Kenya)

- Water Safety Initiative Foundation (Nigéria)

- Women Research Center(Soudan)

- Yayasan Pendidikan Indonesia(Indonésie)

- Young Women's Christian Association (Zambie)

- Youth Awareness and Guidance Organisation, Agbarha-Otor(Nigéria)

- World Union of Small and Medium (Saint-Marin)


Le statut consultatif spécial a été recommandé pour cette dernière après un débat interactif entre les membres du comité et le représentant de l’ONG.


Demandes dont l’examen a été reporté


Les 19 ONG suivantes ont vu l’examen de leur demande reporté dans l’attente des réponses aux questions soulevées par les membres du Comité.


Initiative for Change-IFC (Pakistan) doit répondre aux questions de l’Inde et de la Belgique sur son état financier.  International Human Rights Commission Relief Fund Trust (Pakistan) a été confrontée à la même question posée cette fois par la Chine, le Maroc et l’Inde.  International Union of Parents and Teachers (Ghana) a eu la même question de la part de Cuba.


La représentante du Venezuela a demandé à Last Hope International (Nigéria) de mettre à jour les informations sur son budget dont 50% sont consacrés à l’administration.  À la demande du Maroc, la Mission des Volontaires Contre la Pauvreté (Togo) doit quant à elle apporter des explications sur les dates de dépôt de sa demande au Comité.  La représentante de Cuba a demandé à Vision International – NVI (États-Unis) dans quel pays elle est enregistrée.


Son homologue du Maroc a posé la même question à l’Organisation des Laïcs Engagés du Sacré-Coeur pour le Développement de Kimbondo (République démocratique du Congo) qui semble avoir deux certificats d’enregistrement.  La représentante du Pakistan s’est interrogée sur l’exécution du budget de Peoples Development Organization-PDO (Pakistan), avant de demander à Prahar (Inde) des détails sur les activités qu’elle mène à l’ONU.


Elle a ensuite demandé à Prime Educational and Social Trust (Inde) la taille de la part budgétaire affectée aux projets et jugé « vague » le tableau financier de Ray of Hope (Pakistan).  Qu’en est-il de l’équilibre des recettes et des dépenses dans le budget de Rural Peoples Sangham (Inde), a-t-elle aussi demandé.


The Catholic Health Association of India (Inde) a été invitée par le Pakistan à donner des précisions sur les fonds provenant du Gouvernement indien et sur les autres activités qu’elle mènerait.  Le représentant du Maroc s’est étonné du budget déficitaire de l’ONG Vicony’s Global Success World (Cameroun).  Pourquoi les chiffres ne correspondent-ils pas dans les états financiers de Women Empowerment Literacy and Development Organization-WELDO (Pakistan)? s’est étonnée la représentante du Pakistan.


Elle a aussi voulu savoir les raisons de la présence de nombreuses personnalités officielles au sein de Women in Alternative Action (Cameroun).  Comment parvient-elle à préserver son indépendance?


À quelles activités de l’ONU Young Naturalist Network (Inde) a-t-elle participé et quel a été son rôle, s’est inquiétée la représentante du Pakistan.  Enfin, Young Power in Social Action-YPSA (Bangladesh) doit répondre aux questions de la Chine sur sa participation aux activités internationales et sur la raison pour laquelle ses dépenses sont supérieures à ses recettes.


Dialogue avec les ONG


Les membres du Comité ont tout d’abord entendu l’ONG Sewa Development Trust Sindh (Pakistan) expliquer qu’elle se consacre au renforcement des capacités des jeunes.  Le représentant de la Chine a réclamé le détail de l’état financier de l’ONG, ainsi que des précisions sur sa coopération avec le Bureau des Nations Unies chargé de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).  Son homologue de Cuba a réclamé une description détaillée des activités de l’ONG, tandis que la représentante du Pakistan a voulu savoir comment l’ONG maintient son indépendance.


L’ONG a dit travailler avec OCHA lors des situations d’urgence.  Mais en temps normal, elle entreprend essentiellement des activités de plaidoyer pour combattre la violence sexiste.  Elle a indiqué que son comité directeur est à présent entièrement indépendant du Gouvernement car depuis 2010, elle est entièrement financée par les contributions volontaires.


Pour sa part, Science of Spirituality, Inc. (États-Unis) a expliqué qu’elle se consacre à la « méditation comme médicament spirituel » et à la promotion d’un mode de vie végétarien comme moyen de vivre en harmonie avec la planète.  Des écoles, allant de la maternelle au lycée, ont été ouvertes en Inde et en Amérique latine ainsi que des centres de soins dentaires.


Quelle est la position de l’ONG par rapport au Dalai Lama et à l’indépendance du Tibet, a demandé le représentant de la Chine, en encourageant cette dernière à rectifier les « erreurs » qui figurent sur son site Internet.  L’ONG a reconnu qu’un des ouvrages de son fondateur contient une citation du Dalai Lama, avant que la représentante du Venezuela ne s’inquiète de la contribution réelle que fera une telle ONG aux travaux de l’ECOSOC.  Nous ciblons en premier lieu la santé des femmes et des enfants et l’éducation pour tous, a répondu l’ONG, citant ainsi les trois des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).


Women’s Division of the General Board of Global Ministries of the United Methodist Church (États-Unis) a dit se consacrer au développement spirituel des personnes marginalisées.  Le représentant de la Chine a souhaité une documentation sur les différentes églises regroupées sous le parapluie de l’ONG.  Il a également relevé une « erreur terminologique » sur le site Internet de l’ONG concernant la classification de Hong Kong.


La représentante du Venezuela a relevé que les activités de l’ONG avaient une importante « connotation internationale ».  Son homologue du Soudan a voulu connaître le détail de ses activités en Afrique et de la manière dont elles sont menées.


L’ONG a expliqué avoir choisi la catégorie nationale car elle est enregistrée aux États-Unis, pays où vivent de surcroit l’ensemble de ses membres et où sont entreposées ses archives financières.  L’ONG a dit entretenir des relations avec des organisations méthodistes en Afrique et au Kenya notamment.  Au Soudan, son travail porte essentiellement sur des programmes d’alphabétisation des femmes, l’Église méthodiste du Soudan étant son principal partenaire.  La représentante de la Belgique a tenu à féliciter l’ONG pour l’excellence de son travail.


Enfin, la World Union of Small and Medium Enterprises (WUSME) (Saint Marin) a indiqué qu’au cours de ses 20 mois d’existence, elle a tissé de nombreux liens pour promouvoir l’artisanat.  Un projet a été lancé en République démocratique du Congo pour promouvoir la réinsertion des personnes déplacées.


Comment l’ONG compte-t-elle contribuer aux travaux de l’ECOSOC? s’est inquiété le représentant d’Israël.  Son homologue du Venezuela a voulu des précisions sur la nationalité des membres de l’ONG originaires d’Amérique du Sud. Elle a également réclamé un plan de travail pour 2013, faisant par ailleurs observer que 68% du budget de l’ONG couvre des dépenses administratives. 


L’ONG a expliqué qu’elle privilégie la transmission des connaissances entrepreneuriales.  Tout en n’étant pas active en Amérique du Sud, elle a néanmoins un représentant en Colombie.


Avant d’obtenir son reclassement, International Road Transport Union (Suisse) a expliqué qu’elle collabore depuis longtemps avec l’ONU et qu’elle a notamment mené des activités de déminage le long des routes en Afghanistan.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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