SOC/4791

Commission du développement social: les participants à une table ronde s’inquiètent du taux de chômage élevé des jeunes dans le monde

06/02/2012
Conseil économique et socialSOC/4791
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Commission du développement social

Cinquantième session

8e & 9e séances – matin & après-midi      


COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL: LES PARTICIPANTS À UNE TABLE RONDE S’INQUIÈTENT

DU TAUX DE CHÔMAGE ÉLEVÉ DES JEUNES DANS LE MONDE


Pour lutter contre la pauvreté, il faudrait cibler

les mesures sociales en faveur des personnes âgées, estiment certaines ONG


La Commission du développement social, qui entamait la deuxième semaine de sa session annuelle, a tenu ce matin une table ronde sur la pauvreté et le chômage qui touchent particulièrement les jeunes, en particulier depuis les récentes crises économique et financière mondiales.  Elle a achevé, dans l’après-midi, son débat général sur le thème prioritaire de « l’élimination de la pauvreté ».


« La crise de l’emploi des jeunes est une réalité mondiale », affirme le Secrétaire général dans sa note* intitulée « Questions nouvelles: jeunesse: pauvreté et chômage ».  « Si rien n’est fait pour y remédier, les progrès enregistrés au cours de ces dernières décennies pour réduire la pauvreté seront réduits à néant », avertit M. Ban Ki-moon.


Touchant actuellement plus de 75 millions de jeunes dans le monde, le chômage a augmenté de façon inquiétante ces dernières années, ont observé les experts et les délégations.  Le taux de chômage chez les jeunes est passé de 11,8% en 2008 à 12,7% en 2009.


Que la jeunesse soit touchée de façon disproportionnée par la pauvreté et le chômage n’est pas un phénomène nouveau, a fait remarquer le modérateur de la table ronde.  Il a cependant souligné qu’il était urgent de répondre à ces problèmes après la crise économique mondiale qui a singulièrement aggravé la situation des jeunes en matière d’emploi.


La discussion a montré que les défis auxquels sont confrontés les jeunes sur le marché du travail ne sont pas limités aux pays en développement mais touchent aussi les pays développés.  Dans sa note, le Secrétaire général explique que, dans le monde industrialisé, il s’agit de procurer des emplois à des jeunes qui sortent des écoles.  Dans les pays en développement où les jeunes sont employés dans l’économie parallèle avec des conditions peu enviables, il faut non seulement créer des emplois supplémentaires, mais aussi améliorer la qualité et la productivité des emplois disponibles.


Il en résulte qu’on ne peut envisager simplement de réduire le taux de chômage mais qu’il faut aussi tout faire pour fournir des emplois décents, a résumé le modérateur après la discussion.  Le représentant de l’Organisation internationale du Travail (OIT) s’est en outre inquiété du découragement constaté chez environ 6,5 millions de jeunes sans emploi dans le monde, en espérant que cela n’aboutira pas à une « génération perdue ». 


Parmi les mesures à prendre pour augmenter le taux de l’emploi des jeunes et améliorer leurs conditions de travail, plusieurs intervenants ont mentionné les efforts à poursuivre en matière d’accès à l’éducation.  La Coordonnatrice du Programme de travail de l’Uruguay a déploré que les systèmes de l’éducation soient si souvent inadaptés aux exigences du marché du travail, tandis que des représentants de jeunes en Belgique se sont indignés des coupes budgétaires dans ce secteur.  La jeune représentante de la République de Corée a, quant à elle, invité à adapter l’enseignement à l’évolution sociale et aux technologies.


Alors que plusieurs jeunes délégués ont pris la parole pour représenter des États Membres, d’autres jeunes, membres d’organisations non gouvernementales, ont plaidé en faveur d’une plus grande implication des jeunes dans les politiques et programmes qui les concernent.  Il faudrait favoriser la création de partenariats avec les jeunes plutôt que de les laisser attendre passivement la création d’emplois, a suggéré le délégué de World Youth Alliance.


Dans l’après-midi, la Commission du développement social a entendu, dans le cadre de son débat général, une dizaine de représentants d’États Membres, ainsi qu’une quinzaine de représentants d’organisations internationales et d’organisations non gouvernementales.  Les intervenants, tout en notant les efforts entrepris pour combattre la pauvreté, ont reconnu qu’il restait encore beaucoup à faire.  Nombreux ont été ceux qui ont appelé à accorder une plus grande attention à la situation des personnes âgées, préconisant de prendre des mesures sociales ciblées qui se traduiraient non seulement par une aide matérielle mais également par une participation plus active aux politiques sociales de leur pays.  Le représentant de la Géorgie a assuré que son pays s’était engagé à améliorer les conditions de vie des personnes âgées, tandis que celui de l’Association internationale de gérontologie et de gériatrie a appuyé l’idée d’établir des pensions de retraite reposant sur un système de non-contribution.


La prochaine séance publique de la Commission du développement social aura lieu, jeudi 9 février, à 10 heures.


* E/CN.5/2012/8


SUITE DONNÉE AU SOMMET MONDIAL POUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET À LA VINGT-QUATRIÈME SESSION EXTRAORDINAIRE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE (E/CN.5/2012/2)


Questions nouvelles: jeunesse: pauvreté et chômage (E/CN.5/2012/8)


Note du Secrétaire général sur la jeunesse: pauvreté et chômage


La présente note a été établie par le Secrétariat pour fournir des éléments d’information sur le thème de la pauvreté et du chômage chez les jeunes.  Elle indique l’évolution du chômage des jeunes et ses implications, notamment les situations de pauvreté.  Elle propose aussi quelques pistes générales pour traiter la question du déficit d’emplois décents et remédier à la pauvreté qui frappe la jeunesse.


Les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont touchés de manière disproportionnée par le chômage et sont sur-représentés dans l’économie parallèle et la catégorie des travailleurs pauvres, relève le Secrétaire général dans cette note.  Étant donné que les premières expériences sur le marché du travail déterminent les perspectives d’emploi et les futures rémunérations, le déficit d’emplois décents pour la jeunesse, tant en quantité qu’en qualité, risque d’avoir des conséquences durables et de compromettre la prospérité des jeunes générations d’aujourd’hui et de demain.


L’emploi des jeunes a été un problème récurrent partout dans le monde au cours des dernières décennies, souligne la note.  Les difficultés se sont singulièrement aggravées avec les crises financières et économiques, notamment dans les pays avancés.  Mais cette question de l’emploi des jeunes se présente très différemment dans les pays avancés et dans les pays en développement.  Dans le monde industrialisé, il s’agit de procurer des emplois à des jeunes qui entrent sur le marché du travail.  Dans les pays en développement où les jeunes, souvent sous-employés, travaillent dans l’économie parallèle dans des conditions peu enviables, il faut non seulement créer des emplois supplémentaires, mais aussi améliorer la qualité et la productivité des emplois disponibles.


Sous l’effet de la crise financière, le taux de chômage mondial des jeunes est passé de 11,8% à 12,7% entre 2008 et 2009, avec 75,8 millions de jeunes sans emploi au plus fort de la vague et une augmentation annuelle sans précédent en 20 années de statistiques mondiales, précise la note.  À la fin de 2010, ce taux global s’établissait à 12,6%.


Presque un jeune sur quatre étant au chômage dans les pays industrialisés et, dans les pays en développement, la majorité d’entre eux relevant du secteur non structuré, la crise de l’emploi des jeunes est une réalité mondiale, indique la note.  Si rien n’est fait pour y remédier, les progrès enregistrés au cours des dernières décennies pour réduire la pauvreté seront réduits à néant.


Afin de résoudre cette crise, préconise la note, les gouvernements doivent faire davantage pour aplanir les obstacles structurels qui s’opposent à l’insertion des jeunes sur le marché du travail, et encourager l’existence de normes appropriées en matière de travail et de traitements de façon à améliorer la sécurité de revenu et d’emploi des jeunes et à réduire leur vulnérabilité.  Les gouvernements doivent également redoubler d’efforts pour trouver et motiver les jeunes qui ont abandonné tout espoir d’un avenir productif.  Les coûts sociaux, économiques et politiques d’une crise prolongée du chômage des jeunes sont élevés.  La tendance actuelle à l’austérité budgétaire ne permet pas de remédier à cette crise urgente qui s’est aggravée au cours de la récente crise économique et financière, reconnaît-il.  Cette crise devrait être considérée comme une occasion de résoudre les problèmes d’emploi des jeunes et d’améliorer leur sécurité d’emploi et de revenus, suggère la note.


Table ronde sur le thème: « Jeunesse: pauvreté et chômage »


Que la jeunesse soit touchée de façon disproportionnée par la pauvreté et le chômage n’est pas un phénomène nouveau, a relevé en introduction le modérateur de la table ronde, M. MOHAMED ELBAHI (Soudan), l’un des Vice-Présidents de la Commission du développement social.  Il est urgent, a-t-il souligné, de répondre à ces problèmes après la crise économique mondiale qui a aggravé davantage la situation des jeunes en matière d’emploi.  Le taux de chômage chez les jeunes est passé de 11,8% en 2008 à 12,7% en 2009, frappant ainsi 75,8 millions de jeunes, a-t-il dit.


Dans les pays en développement qui connaissent un taux élevé de pauvreté et une protection sociale insuffisante, le problème n’est pas seulement de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes mais aussi d’améliorer la qualité des emplois qui leur sont proposés, a estimé le modérateur.  Il a rappelé que 87% des jeunes du monde vivent dans les pays en développement, avant d’inviter à motiver les jeunes par le biais de partenariats avec les organisations chargées de questions qui les intéressent.


M. LÁSZLÓ ANDOR, Commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’inclusion, a rappelé que l’Union européenne avait pour objectif d’offrir plus d’emplois aux jeunes, sachant que le taux de chômage pour cette tranche de la population est de 20% avec des pics de 40% dans certains États Membres.  Un jeune sur 8 entre 15 et 24 ans n’a ni emploi ni formation, a-t-il fait remarquer, en déclarant qu’il était urgent d’agir pour faire face à cette situation inacceptable.  Même les jeunes qualifiés, a-t-il noté, sont poussés à accepter des emplois précaires.  L’Union européenne a ainsi mis en place une nouvelle gouvernance économique, la Stratégie « Europe 2020 », qui préconise une approche intégrée au développement durable et aux politiques macroéconomiques.  L’objectif est d’augmenter le taux d’emploi chez les jeunes et de réduire le taux d’échec scolaire.


M. Andor a aussi mentionné les progrès à accomplir en matière de protection sociale afin qu’elle comprenne des stratégies d’inclusion.  Il a cité quelques initiatives adoptées en juin 2011 qui mettent l’accent notamment sur l’élaboration de programmes de formation à l’emploi sur mesure.  La Commission européenne appuie les États membres dans leurs efforts, en leur offrant un appui financier et politique, a assuré M. Andor.  Il a aussi parlé du programme intitulé « Trouvez votre premier emploi au sein de l’Union européenne » qui participe à ces efforts en faveur des jeunes.  M. Andor s’est enfin réjoui que, dans le cadre du G-20, le principe de socle de protection sociale adapté aux circonstances nationales ait été accepté.


M. GIANNI ROSAS, Coordonnateur de programme, au Programme de l’emploi des jeunes (YEP) de l’Organisation internationale du Travail (OIT), a cité des chiffres récents, qui avaient été publiés par l’OIT dans son rapport 2011 sur les « Tendances mondiales pour l’emploi ».  À la fin 2010, on comptait 75,1 millions de jeunes sans emploi dans le monde, a-t-il rappelé, en s’inquiétant de l’augmentation sans précédent du taux de chômage chez les jeunes.  Ce taux atteint 25% au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, 20% en Europe du Sud-Est et dans les pays de la Communauté des États indépendants (CEI), tandis qu’il atteint 17,3% dans les économies développées et dans l’Union européenne.  Il y a 3 jeunes au chômage pour un adulte sans emploi en moyenne dans le monde, a indiqué M. Rosas, tout en signalant une diminution du taux de chômage chez les jeunes en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne et aux États-Unis.


Notant aussi le découragement constaté chez environ 6,5 millions de jeunes sans emploi dans le monde, M. Rosas a souligné le risque de les voir devenir une « génération perdue ».  Il a également averti de la prédominance du travail dans le secteur informel chez les jeunes, en faisant observer qu’ils étaient aussi plus représentés dans les emplois temporaires.  Un travail qui n’est pas décent est forcément moins bien rémunéré, a-t-il fait remarquer.  Parmi les solutions proposées, il a plaidé en faveur de partenariats entre la société civile, les employeurs et les gouvernements dans le but d’appliquer les stratégies d’emploi des jeunes.  Il a aussi suggéré de mettre en place des mécanismes de suivi de ces stratégies.  Il faut en outre améliorer la compétitivité des entreprises et réformer le secteur de l’éducation, a-t-il dit, en soulignant combien l’éducation et la formation sont des facteurs déterminants pour empêcher que les jeunes ne sombrent pas dans la pauvreté.


Mme INÈS VAN DE KERCHOVE BARAIBAR, Coordonnatrice du Programme de travail de l’Uruguay, qui représentait aussi l’Alliance mondiale du YMCA, a mis l’accent sur l’importance croissante de la thématique de l’emploi des jeunes, en expliquant que les jeunes sont essentiels dans le processus d’intégration sociale.  Elle a indiqué que la sortie du système scolaire, l’entrée sur le marché du travail, la sortie du foyer et l’entrée dans le cycle procréatif constituaient les quatre étapes de la période de transition des jeunes, qui oscille entre l’âge de 15 ans et de 25 ans.  Pour les jeunes des secteurs les plus exclus, le travail est un impératif de survie, tandis que pour les jeunes socialement intégrés, c’est un choix de vie à long terme, a-t-elle fait remarquer.


Mme van de Kerchove Baraibar a ensuite attiré l’attention sur les obstacles qui se posent à l’emploi des jeunes, comme le système éducatif inadapté aux exigences du marché du travail ou le découragement des jeunes.  En raison de la crise, une méfiance s’installe vis-à-vis du marché du travail, a-t-elle aussi fait observer, en notant que les jeunes choisissent de plus en plus le secteur informel.  Les technologies de l’information et des communications (TIC) génèrent cependant davantage d’emplois pour les jeunes, s’est-elle réjouie.  Elle a aussi expliqué que le manque d’expérience des jeunes peut être un avantage, dans la mesure où les jeunes peuvent s’adapter plus facilement.  Dans les années 1990 en Uruguay, le YMCA et les organisations non gouvernementales avaient joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre de programmes d’emploi pour les jeunes, les femmes et les personnes handicapées, a indiqué Mme van de Kerchove Baraibar.  Ces programmes avaient ensuite été transformés en politiques publiques, a-t-elle précisé, en vantant les mérites du cofinancement par le secteur public et le secteur privé qui avait été mis en place.  Enfin, elle a invité les États à garantir un accès universel aux TIC, car le fossé numérique ne fait qu’aggraver les écarts sociaux.


Au cours de l’échange de vues qui a suivi les exposés, deux représentants de la jeunesse en Belgique ont mis l’accent sur l’importance de l’accès à l’éducation, en s’indignant des coupes budgétaires dans ce secteur.  Pour la République de Corée, il est en outre important de favoriser une « éducation ouverte », afin d’adapter l’enseignement aux changements sociaux et technologiques.


Soucieux de voir leurs pairs participer aux programmes qui les concernent, plusieurs représentants d’organisations de jeunes, comme le Mouvement international d’aide au Quart-Monde, ont demandé aux intervenants comment leurs organisations respectives pouvaient améliorer cette participation.  Le représentant de World Youth Alliance a suggéré de cibler davantage les jeunes dans les politiques adoptées au niveau international en vue d’apporter des solutions à la crise, en particulier en encourageant la création de partenariats avec eux plutôt qu’en les laissant attendre passivement la création d’emplois.


L’autonomisation des jeunes dans la société est cruciale, a reconnu le représentant du Japon qui a invité non seulement à offrir plus d’emplois par la promotion des politiques en ce sens, mais aussi par l’amélioration de la qualité des emplois.  Il a demandé comment les Nations Unies et d’autres organisations procédaient pour faire participer les autres parties prenantes, comme la société civile, afin d’atteindre l’objectif de plein emploi des jeunes.


Pour le représentant de la Fédération de Russie, il faut investir dans la valeur sociale des jeunes en encourageant l’emploi des jeunes dans tous les secteurs de l’économie.  Le Gouvernement de l’Espagne encourage la participation des jeunes au marché du travail, a assuré pour sa part la représentante de ce pays, en citant la Stratégie nationale pour la période 2012-2014, que son gouvernement avait adoptée.  Cette Stratégie, a-t-elle précisé, met l’accent sur la souplesse des employeurs dans le recrutement.  Les compétences techniques recherchées doivent répondre, a-t-elle dit, aux besoins du marché. 


De son côté, le représentant de International Eurasian Press Fund a proposé de développer une stratégie à long terme pour intégrer la notion de « paix et stabilité » dans l’emploi des jeunes, notamment dans les territoires touchés par la guerre.


Thème prioritaire: élimination de la pauvreté (E/CN.5/2012/3),


Débat général suite et fin


M. GYAN CHANDRA ACHARYA (Népal) a relevé que l’éradication de la pauvreté et de la faim restait un problème majeur dans le monde, notamment dans les pays les moins avancés (PMA) dont la population compte une forte proportion de pauvres.  Il a noté qu’en établissant le niveau de pauvreté à deux dollars par jour, plus d’un milliard de personnes à travers le monde relèveraient de fait de la catégorie des pauvres.  Il a ajouté que la persistance des inégalités entre les pays et au sein des pays est un obstacle à l’éradication de la pauvreté.  En outre, le représentant a estimé que la pauvreté et la faim, couplées au chômage des jeunes, constituent un obstacle majeur au développement humain et social.  Dans ce contexte, a-t-il souligné, une croissance durable et inclusive est la priorité pour améliorer les conditions de vie des populations.  M. Acharya a estimé que le rôle des jeunes était essentiel au développement, à condition que leur potentiel de production soit utilisé à bon escient.


Le représentant a présenté les efforts accomplis par le Népal pour éradiquer la pauvreté avec des mesures comme l’octroi des microcrédits aux femmes et la promotion du renforcement des capacités des populations les plus vulnérables.  Ces mesures ont conduit, a-t-il assuré, à la réduction du taux de pauvreté de 42% en 1996 à 25,4% en 2009.  M. Acharya a en outre suggéré la pleine mise en œuvre du Plan d’action d’Istanbul, notamment son volet relatif à la solidarité et le partenariat entre pays développés et pays en développement.  Il a, dans ce contexte, appelé à tenir les promesses faites en matière d’aide publique au développement.


M. TAHA HUSSEIN DAIFALLAH AL-AWADHI (Yémen) a reconnu que le fardeau de la dette intérieure et extérieure a aggravé le taux de chômage des jeunes au Yémen.  Le Gouvernement du Yémen a pris des mesures sociales pour y faire face, dont la création d’un réseau de sécurité sociale, a indiqué le représentant.  Il a aussi donné la priorité aux investissements dans tous les secteurs de l’économie.  En outre, un plan national a été adopté pour augmenter le niveau de vie des citoyens et limiter la pauvreté.  La jeunesse est la base du développement dans le pays, a-t-il dit.  Cela avait conduit à la création d’un Ministère de la jeunesse et des sports et à l’adoption de lois spécifiques à cette catégorie de la population, a-t-il précisé.  Le représentant a ensuite rappelé les problèmes politiques que son pays avait connus en 2011, lesquels, a-t-il fait remarquer, avaient eu un impact négatif sur les efforts déployés par le Gouvernement les années précédentes, notamment sur le taux de chômage qui a connu une augmentation.  Il a émis l’espoir que le Yémen bénéficiera d’une aide pour éliminer ces effets négatifs.


Mme NELI SHIOLASHVILI, (Géorgie) a déclaré que le Document stratégique de réduction de la pauvreté de la Géorgie sera bientôt amendé afin de tenir compte des changements intervenus à l’échelle internationale.  Elle a indiqué qu’en 2011, le Gouvernement de la Géorgie avait assisté plus de 100 000 foyers.  La représentante a ensuite indiqué que le pays était également engagé dans l’assistance des personnes âgées, ainsi que dans le développement des programmes d’éducation à travers, par exemple, l’éducation primaire universelle qui est effective jusqu’à l’âge de 12 ans en Géorgie.  La représentante a aussi noté que son gouvernement continuait de lutter contre le chômage à travers différents programmes en obtenant des résultats probants, même si des améliorations, a-t-il reconnu, restent à réaliser.


M. RAZA BASHIR TARAR (Pakistan) a rappelé que son pays avait été frappé par les différentes crises mondiales ainsi que par des inondations en 2010, une des conséquences destructrices des changements climatiques qui affectent gravement le Pakistan.  Les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) restent cependant au cœur des efforts de développement entrepris par le Pakistan, a-t-il assuré, en mentionnant une stratégie nationale à plusieurs niveaux qui prévoit notamment l’autonomisation des femmes, des jeunes et des personnes handicapées.  Le Gouvernement a également mis en place des programmes de protection sociale qui visent en particulier ces catégories de personnes.  Le représentant a en outre indiqué que des prêts sans intérêt étaient offerts aux familles et aux jeunes afin de leur permettre de lancer leur propre entreprise.  Le Pakistan a aussi mis en œuvre un programme d’assistance financière en faveur des orphelins et un programme de stage rémunéré pour les jeunes, a-t-il ajouté.


Mme JUANA SANDOVAL (Nicaragua) a indiqué que la faim et la pauvreté représentaient les formes les plus abjectes des conditions de vie des êtres humains.  Elle a indiqué que le Gouvernement du Nicaragua avait mis en place un plan national de développement humain qui place l’être humain au centre de toute initiative de développement.  La pauvreté extrême est ainsi passée de 17,5% en 2009 à 9% en 2011.  Dans la même veine, le Gouvernement nicaraguayen a réduit les taux de mortalité maternelle et infantile, ainsi que le taux d’analphabétisme au Nicaragua, qui est passé de 22% en 2006 à 3% en 2009, a-t-elle précisé.  La représentante a également cité des programmes dans les secteurs alimentaire et agricole et dans plusieurs domaines sociaux.  « L’élimination de la pauvreté dans le monde, ne peut se faire qu’avec l’engagement de la communauté internationale », a-t-elle fait remarquer.  Il faudrait, a-t-elle suggéré, adopter des stratégies d’emploi favorisant les couches sociales les plus défavorisées telles que les femmes, en particulier dans les régions rurales, et les personnes âgées.


M. RODNEY CHARLES (Trinité-et-Tobago) a indiqué que son gouvernement entendait faire baisser la pauvreté de 2% par an, notamment en appuyant l’entreprenariat, en versant des subventions à des ONG pour leur permettre de mettre sur pied des projets afin de réduire la pauvreté et en octroyant des aides aux groupes vulnérables, notamment les personnes âgées, les enfants et les personnes handicapées.  Il a rappelé que les maladies non transmissibles avaient un impact notable sur le développement et a expliqué qu’un programme national assurait la prise en charge du traitement de certaines de ces maladies, comme l’hypertension, les maladies cardiaques et certains cancers.  M. Charles a également indiqué que son gouvernement avait adopté un programme visant à assurer le plein emploi, et travaillait actuellement à l’élaboration d’une politique pour un travail décent.  Une nouvelle loi sur le revenu minimum est entrée en vigueur en janvier 2011. 


Trinité-et-Tobago a par ailleurs adopté une politique nationale pour la jeunesse qui prend en compte, entre autres, les questions de l’éducation, de la santé, de la violence juvénile ainsi que du chômage, a indiqué le représentant.  Il a aussi parlé du rôle positif que jouent les coopératives pour créer des emplois, générer des revenus et réduire la pauvreté.  Insistant sur l’importance d’adopter une approche intégrée, M. Charles a estimé qu’aucun domaine ne devrait être examiné séparément.  Il faut, a-t-il précisé, tenir compte de tous les facteurs en jeu.  Les institutions des Nations Unies doivent poursuivre leurs efforts dans les pays où elles interviennent.


M. BRAHIMA KIPEYA KONÉ (Côte d’Ivoire) a souligné que les crises sociales et politiques sont des vecteurs de paupérisation, en citant à cet égard l’exemple de son propre pays au cours de la dernière décennie.  En Côte d’Ivoire, le taux de pauvreté est passé de 38,4% en 2002 à 48,9% en 2008, avec une forte prévalence en milieu rural et une progression importante en milieu urbain.  Dans le même temps, le taux chômage est passé de 6,4% à 15,7%, le chômage des jeunes étant le plus important.  Le représentant a fait valoir les mécanismes développés par son gouvernement pour répondre aux problématiques liées à l’éducation, à la santé, aux personnes handicapées et aux personnes âgées. 


Des mesures ont aussi été prises pour gérer les problèmes découlant des crises de 2002 et de 2010 comme le déplacement des personnes, les violences physiques et sexuelles et l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés.  En matière de protection sociale, si un système contributif a été créé, il ne couvre qu’environ 10% de la population, a reconnu M. Koné.  Il a cependant assuré que le Gouvernement de la Côte d’Ivoire envisageait d’établir une couverture médicale universelle d’ici à la fin de 2012.  Par ailleurs, il a mentionné les efforts accomplis dans le secteur éducatif, comme la gratuité des frais de scolarité.  Le représentant a enfin souligné la nécessité d’arriver à un cadrage de la politique nationale de l’emploi.


Mme LUZ DEL CARMEN ANDUJAR (République dominicaine) a indiqué qu’après la crise économique de 2003-2004, plus d’un demi-million de personnes en République dominicaine se sont retrouvées dans la catégorie des pauvres.  Grâce à des efforts entrepris par le Gouvernement, le taux de pauvreté est passé de 40% à 33%.  Concernant la protection des couches vulnérables, la représentante a souligné que son gouvernement avait renforcé le cadre juridique en faveur des personnes âgées, et plus globalement, des plus pauvres, qui bénéficient désormais de mesures spécifiques de protection sociale.  Faisant remarquer que son pays ne pouvait à lui seul éliminer la pauvreté, Mme Andujar a également appelé à des actions concertées de la communauté internationale afin qu’il y ait plus de jeunes entrepreneurs que de jeunes découragés par le chômage, de même que plus de femmes chefs d’entreprises.


Mme YAHIA (Iraq) a assuré que son gouvernement avait pour objectif de réduire la pauvreté et le chômage, en mettant en œuvre deux stratégies nationales.  Il cherche notamment à augmenter les revenus des travailleurs, à améliorer les logements, à offrir des prestations sociales et à améliorer le marché du travail.  Le Gouvernement a aussi entrepris de créer un réseau de protection sociale, a-t-elle indiqué.  La représentante a assuré que des mesures sociales supplémentaires étaient prises par son gouvernement en faveur des personnes handicapées.  En outre, a-t-elle ajouté, le Gouvernement a augmenté le budget du secteur de l’éducation entre 2003 et 2006.  Il consacre maintenant 253 dollars à chaque étudiant, alors que ce montant n’était que de 35 dollars en 2003.  La représentante a aussi mentionné les efforts accomplis pour faire participer plus activement les femmes dans la société.


Mme SHEILAN N. MWEEMBA (Zambie) a indiqué que les jeunes représentaient la majorité de la population zambienne et que leur emploi était un remède sûr et rapide pour sortir de la pauvreté.  Elle a expliqué que le taux de chômage chez les jeunes était de 18,3%, et de 14,2% pour la moyenne nationale et que pour remédier à cette situation, le Gouvernement zambien procédait actuellement à la réforme de ses universités pour que les jeunes soient plus compétitifs sur le marché du travail ou capables de créer leurs propres entreprises.  La représentante a également fait savoir que les personnes handicapées représentaient 2,7% de la population zambienne et la tranche la plus importante des personnes souffrant de pauvreté extrême.  Pour pallier cette situation, le Gouvernement travaille à l’incorporation des dispositions de la Convention relative aux droits des personnes handicapées dans sa législation nationale, a-t-elle assuré. 


Mme Mweemba a par ailleurs estimé qu’il était important d’établir un lien entre le vieillissement et le développement social et économique, en sachant tirer profit du potentiel des personnes âgées.  C’est parce que le vieillissement de la population est une force universelle qu’il a le pouvoir de forger l’avenir, a-t-elle estimé.  Dénonçant ensuite les inégalités qui existent au sein des États ou entre États, la représentante a fait savoir que la Zambie avait mis sur pied un programme de transfert de fonds dont profitaient 28 000 ménages pour réduire la pauvreté.  La Zambie entend lancer, cette année, une politique nationale de protection sociale.


Mgr. FRANCIS ASSISI CHULLIKATT, Observateur permanent du Saint-Siège, a indiqué que la croissance des inégalités entre les États et au sein même des États nous rappelle que le développement économique ne devrait pas être dicté par les forces liées aux marchés financiers, mais plutôt avoir pour socle la compréhension des objectifs du développement économique.  Il a ainsi souhaité que les systèmes économiques soient guidés par les valeurs éthiques qui mettent l’homme au centre du développement.  Il a rappelé que les efforts pour faire face à la pauvreté ne doivent pas seulement cibler la pauvreté matérielle, mais également la pauvreté morale et spirituelle au sein des communautés.  L’Observateur permanent du Saint-Siège a par ailleurs souligné que la promotion d’un développement intégral des êtres humains devrait passer par un soutien plus important à la famille.  « La famille est la source première du développement économique, éducationnel, émotionnel et social des populations », a-t-il précisé.


M. BERTRAND DE LOOZ KARAGEORGIADES (Ordre militaire souverain de Malte) a déclaré que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion étaient au cœur même des activités de l’Ordre de Malte dont la mission, vieille de 900 ans, est de venir en aide à toute détresse.  L’Ordre de Malte intervient dans plus de 120 pays, a-t-il précisé.  Reconnaissant le rôle crucial de l’éducation, il a indiqué que plusieurs programmes dans ce domaine étaient mis en œuvre par l’Ordre de Malte, notamment en Thaïlande et en Bolivie.


Mme MICHELE KLEIN SOLOMON, Organisation internationale pour les migrations (OIM), a souligné que les envois de fonds privés par les travailleurs migrants permettaient à la fois de nourrir des familles des pays d’origine et de donner des perspectives de développement à ces pays.  Ces envois avaient atteint 325 milliards de dollars en 2010 pour ce qui est de canaux officiels, a-t-elle précisé.  La fuite des cerveaux à cause de la migration, surtout dans les domaines de la santé et de l’éducation, peut être préoccupante pour les pays d’origine, a-t-elle fait remarquer.  Mme Klein Salomon, qui a salué l’appel du Secrétaire général d’établir une protection sociale universelle, s’est dite particulièrement préoccupée par la situation des travailleurs migrants.  Avant de conclure, elle a noté que la crise en Libye avait fait resurgir le problème du retour à la pauvreté des travailleurs migrants contraints de retourner dans leur pays.


Mme MANENTE, Programme alimentaire mondial (PAM), a affirmé qu’il y avait un lien direct entre la famine, la sécurité alimentaire et l’éradication de la pauvreté.  Elle a indiqué que le socle de protection sociale contribuait à prévenir les difficultés liées à une crise alimentaire.  C’est pourquoi, elle a appelé la communauté internationale à soutenir la création d’un tel socle dans les pays qui en ont besoin.  L’observatrice du PAM a ensuite précisé que les socles de protection sociale étaient essentiels pour établir des contrats sociaux entre les États et les populations, car ils permettent de renforcer la cohésion sociale et apparaissent comme des investissements en faveur du développement économique.


Mme LILA RATSSIFANDRIHAMANANA, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, (FAO), a relevé le coût important de la faim chronique tant sur le plan économique que sur le plan humain.  Après des décennies de lutte contre la faim, les causes inhérentes de la pauvreté n’ont toujours pas été traitées de façon appropriée, a-t-elle estimé.  Mme Ratssifandrihamanana a souligné le manque d’accès des femmes aux ressources agricoles et a invité à y remédier.  La FAO assiste les pays pour qu’ils génèrent des emplois décents dans le secteur agricole, tout en fournissant une aide d’urgence aux pays qui connaissent des crises alimentaires, a-t-elle rappelé.  La représentante s’est félicitée, dans ce contexte, de ce que 2012 soit l’Année internationale des coopératives.


Le représentant du Comité international pour la réconciliation israélo-palestinienne a estimé qu’une personne pouvait être poussée à des actions désespérées en raison de la pauvreté.  Il a suggéré que des moyens soient donnés aux pauvres afin de rompre le cycle de la pauvreté et ne pas transmettre cette pauvreté aux générations futures.  Il a également indiqué que la pauvreté était une création humaine et ne pouvait être résolue que par la solidarité entre les populations.


L’observatrice de Fraternité Notre-Dame a assuré que les missionnaires de son ordre travaillent avec les plus pauvres du monde, notamment en Haïti où elles œuvrent en partenariat avec le PAM.  Les sœurs de la Fraternité donnent aux femmes un meilleur accès aux marchés en leur fournissant des camionnettes, a-t-elle ajouté.  Elle a invité toutes les personnes de bonne volonté à participer, comme le font les missionnaires de Fraternité Notre-Dame, à la lutte contre la pauvreté.


La représentante duForum de la mer Baltique a prôné le renforcement de l’éducation professionnelle qui pourrait permettre aux travailleurs des pays en développement de rivaliser avec ceux des pays développés, surtout dans le contexte de la mondialisation.  Elle a précisé que l’éducation professionnelle pourrait également contribuer au développement des aptitudes sociales des travailleurs, tout en leur forgeant une forte conscience écologique, afin que les travailleurs respectent les règles de préservation de l’environnement.


Le représentant de Citoyens unis pour la réhabilitation des migrants a souligné la nécessité de restaurer l’harmonie dans une communauté.  Il a estimé que toutes les personnes avaient le droit de participer aux activités économiques et sociales, en appelant les gouvernements à faire leur possible pour assurer l’exercice de ce droit.  En ce qui concerne les politiques macroéconomiques mondiales, il a suggéré de les évaluer régulièrement par rapport à leurs effets sur le développement social.


Le représentant de la Fédération internationale pour le développement de la famille a relevé que l’emploi des jeunes âgés de moins de 25 ans s’était effondré tandis que celui des personnes âgées de plus de 55 ans avait augmenté, ce qui laisse voir que les jeunes forment le groupe de travailleurs le plus vulnérable.  Il a ensuite souligné que le chômage des jeunes les poussait à l’immigration et parfois à la criminalité.  Il a, dans ce cadre, fait le lien entre le chômage et l’exclusion sociale, en expliquant que le manque d’emplois conduisait souvent les jeunes à la violence et aux pathologies mentales.


Le représentant de World Youth Alliance a souligné l’importance de la famille pour éliminer la pauvreté, en mettant l’accent sur les groupes les plus vulnérables comme les jeunes, les personnes handicapées et les personnes âgées.  La famille assure une protection minimale en temps de crise financière, a-t-il dit, en précisant que cela contribuait à renforcer la solidarité entre les générations.  Grâce à la famille, les enfants comprennent leur dignité intrinsèque.  La famille assure aussi la pérennisation de la culture, a-t-il ajouté.


La représentante de la Société des missionnaires catholiques a déploré que la pauvreté extrême ne faisait qu’augmenter à travers le monde.  Elle a regretté qu’une petite portion du monde profite des bénéfices de la mondialisation alors que la plus grande frange de l’humanité croupit dans la pauvreté.  Elle a ainsi appelé à la responsabilité sociale des entreprises, tout en insistant sur la solidarité internationale pour mettre fin à la pauvreté.


Le représentant de l’Association internationale de gérontologie et de la gériatrie a appuyé l’idée d’établir des pensions de retraite reposant sur un système de non-contribution.  Les personnes âgées ont souvent travaillé de nombreuses années sans avoir contribué à un système de retraite, car elles travaillaient en dehors du secteur formel, a-t-il expliqué.  C’est dans cet esprit qu’il soutient la mise en place d’un programme de fonds des pensions qui n’exige pas de contributions préalables et qui permet aux personnes âgées d’obtenir la garantie d’une retraite.


Le représentant de l’Association internationale des Passionistes a indiqué que des politiques plus volontaristes devraient permettre de créer plus d’emplois, tout en protégeant les groupes de la population les plus vulnérables.  Il a précisé que les jeunes en chômage sont de plus en plus mécontents et se livrent, par frustration, à la violence.  C’est pourquoi, il a proposé de prendre des mesures visant la création d’emplois en faveur des jeunes, au lieu d’adopter des mesures coercitives qui tendent à punir les jeunes délinquants.  La solution, a-t-il dit, serait de leur offrir du travail.


Le représentant du Réseau international pour la prévention des abus aux personnes âgées a indiqué que, selon les estimations, 80% des personnes âgées vivraient dans des pays à faible revenu d’ici à 2050.  Mais ces pays ne disposent même pas d’un système de retraite suffisant, a-t-il prévenu.  En outre, les personnes âgées de ces pays n’ont pas accès au microfinancement et au prêt.  C’est pourquoi, il a invité à considérer les personnes âgées comme des ressources, et non comme des fardeaux, et à encourager la participation de ces personnes à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques nationales.


Le représentant de Sustain Us a souhaité que les préceptes écologiques soient davantage pris en compte dans les secteurs professionnels.  Il a également invité le secteur privé à reconnaître et promouvoir la capacité créatrice des jeunes.  L’observateur de Sustain Us a suggéré que les actions durables soient privilégiées aux solutions temporaires pour résoudre les problèmes de pauvreté et de chômage à travers le monde.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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