Le Secrétaire général de l’ONU juge fondamental de combattre la corruption, qui porte atteinte à l’état de droit et crée des inégalités à tous les niveaux
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU JUGE FONDAMENTAL DE COMBATTRE LA CORRUPTION, QUI
PORTE ATTEINTE À L’ÉTAT DE DROIT ET CRÉE DES INÉGALITÉS À TOUS LES NIVEAUX
On trouvera ci-après le message publié par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre:
La lutte contre la corruption revêt un caractère d’autant plus urgent que la communauté internationale s’efforce d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015 et d’établir un programme en vue de progrès économiques et sociaux pour l’après-2015.
La corruption entraîne non seulement des pertes évaluées à plusieurs milliards de dollars en deniers publics dilapidés ou volés, mais empêche, et c’est navrant, la construction d’hôpitaux, d’écoles, d’installations d’eau potable, de routes et de ponts, ce qui aurait pour le moins amélioré le sort de milliers de familles et de collectivités.
La corruption anéantit toute perspective d’avenir et crée des inégalités à tous les niveaux. Elle porte atteinte aux droits de l’homme et à la bonne gouvernance, entrave la croissance économique et entraîne une distorsion des marchés.
La corruption accentue également les problèmes de l’environnement, du fait d’un déversement illégal de déchets dangereux et d’un trafic d’animaux et de plantes, qui sont facilités par les pots-de-vin et autres incitations illicites, qui déterminent les passations des marchés, surtout en ce qui concerne les grands projets d’infrastructure.
Il est fondamental de prévenir la corruption si l’on veut garantir l’état de droit. La Convention des Nations Unies contre la corruption a été signée par 164 États mais doit être encore universellement adoptée. Les participants à la Réunion historique de haut niveau de l’Assemblée générale sur l’état de droit, qui s’est tenue en septembre, ont souligné l’importance de combattre et de prévenir la corruption. Les gouvernements doivent jouer leur rôle et les citoyens faire entendre leur voix.
La corruption n’est pas une fatalité. Elle découle de la cupidité d’une minorité d’hommes, qui trompent les attentes de la majorité. En cette Journée internationale de lutte contre la corruption, je demande à chacun d’entre vous d’œuvrer en vue d’un avenir viable, où la corruption sera démasquée et rejetée, où l’intégrité prévaudra et où les rêves et les espoirs de millions de personnes deviendront réalité.
À l’intention des organes d’information • Document non officiel