En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/14662-OBV/1162-FEM/1930

La proportion des femmes victimes de sévices physiques ou sexuels peut atteindre 70% et jusqu’à un quart du nombre des femmes enceintes, prévient Ban Ki-moon

21/11/2012
Secrétaire généralSG/SM/14662
OBV/1162
FEM/1930
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

La proportion des femmes victimes de sÉvices physiques ou sexuels peut atteindre 70%

et jusqu’À un quart du nombre des femmes enceintes, prÉvient Ban Ki-moon


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre:


Dans le monde entier, des millions de femmes et de filles sont agressées, battues, violées, mutilées ou même assassinées, victimes en cela de violations choquantes de leurs droits fondamentaux.  Que ce soit sur le champ de bataille, dans leur propre foyer, dans la rue, à l’école, sur leur lieu de travail ou au sein de leur communauté, la proportion de femmes qui subissent des sévices physiques ou sexuels à un moment de leur vie peut atteindre 70%, et jusqu’à un quart de l’ensemble des femmes enceintes.


Bien trop souvent, les auteurs ne sont pas inquiétés.  Les femmes et les filles n’osent pas les dénoncer, en raison de l’impunité qui prévaut.  Il nous faut lutter contre la peur et la honte chez ces victimes qui, après avoir connu le calvaire, doivent encore endurer les effets de la stigmatisation qui les frappe.  Ce sont les bourreaux qui devraient avoir honte, pas leurs victimes.


Ma campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » a pour but de mobiliser les gouvernements, les organisations internationales, les groupes de la société civile, les médias et les citoyens ordinaires.  L’an dernier, nous avons demandé à des jeunes du monde entier comment ils comptaient contribuer à la promotion de cette cause essentielle; leurs réponses m’ont semblé très encourageantes.  Beaucoup ont appelé à combattre l’ignorance.  Ils ont estimé que nous ne devrions pas fermer les yeux sur les comportements répréhensibles et réclamé que nous défendions plus ardemment les droits de l’homme et prêtions main forte aux victimes.  Un jeune homme a dit en toute simplicité que les garçons pouvaient lutter contre la violence à l’égard des femmes en s’efforçant de devenir des pères et des maris responsables et respectueux.


L’ONU s’investit sur tous ces fronts.  Nous menons des programmes de sensibilisation du grand public.  Pas plus tard que ce mois-ci, notre Fonds d’affectation spéciale à l’appui de la lutte contre la violence à l’égard des femmes a annoncé qu’il entendait consacrer 8 millions de dollars à des initiatives locales réparties dans 18 pays.  Les membres de mon réseau d’hommes influents, dont le nombre va croissant, combattent la violence en informant le public, en plaidant pour de meilleures lois et en exigeant des gouvernements qu’ils rendent des comptes. 


En nous appuyant sur ces initiatives, nous devons remettre en cause les fondements mêmes de la culture de discrimination qui permet à la violence de se perpétuer.  À l’occasion de cette Journée internationale, je demande à tous les gouvernements de tenir l’engagement qu’ils ont pris de faire cesser toutes les formes de violence contre les femmes et les filles dans toutes les régions du monde, et j’exhorte tout un chacun à soutenir la réalisation de cet objectif important.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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