En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/14557-OBV/1145

« Nous devons unir nos forces pour bâtir un monde où règnent la non-violence et une paix durable », déclare le Secrétaire général

28/09/2012
Secrétaire généralSG/SM/14557
OBV/1145
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

« NOUS DEVONS UNIR NOS FORCES POUR BÂTIR UN MONDE OÙ RÈGNENT LA NON-VIOLENCE

ET UNE PAIX DURABLE », DÉCLARE LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée internationale de la non-violence, célébrée le 2 octobre:


Au début de l’année, j’ai eu le privilège de rendre hommage au Mahatma Gandhi, au mémorial Raj Ghat à New Delhi.  La vision de Gandhi et son exemple ont montré comment une seule personne pouvait changer le monde.  En hommage à l’héritage impérissable qu’il nous a laissé, nous célébrons chaque année la Journée internationale de la non-violence le jour de son anniversaire.


En cette époque de bouleversements et de transition dans le monde, il convient de prendre un moment pour réfléchir au message d’entente et de paix prêché par Gandhi.


Aux quatre coins du monde, la tolérance est mise à rude épreuve.  Les combats font de nombreuses victimes de l’Afghanistan à la Syrie en passant par le Sahel.  La crise économique actuelle alimente la xénophobie et d’autres formes de discrimination dangereuses voire meurtrières.  Le terrorisme, la traite des êtres humains, les atteintes aux droits et la violence à l’égard des femmes menacent des millions de personnes.


Nous devons redoubler d’efforts pour promouvoir l’entente entre les religions et les peuples et en leur sein, ainsi qu’entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci.


J’ai fait de la prévention une priorité absolue dans le programme d’action de l’ONU pour les cinq prochaines années.  Mais la prévention ne se limite pas à séparer les parties belligérantes et à apaiser les tensions.  Il faudra édifier une culture de non-violence et de paix si l’on veut éradiquer les causes des conflits et de l’intolérance.


Les gouvernements doivent prendre les devants.  Mais en définitive, ce sont les citoyens: les enseignants et les responsables religieux, les parents et les collectivités, les hommes et les femmes d’affaires et les groupes locaux, qui poseront les fondements de la non-violence.


Il est sûrement plus facile de prendre une arme que de laisser de côté ses rancœurs.  Il est sûrement plus simple d’accuser que de pardonner.  Mais je suis profondément ému par les groupes et les individus dans les différents endroits du monde qui s’inspirent de l’exemple de Gandhi et qui font réellement bouger les choses.


Puisons nos forces dans toutes ces initiatives et œuvrons de concert en vue de bâtir un monde où règnent la non-violence et une paix durable.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.