Conférence de presse du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES, M. BAN KI-MOON
À deux semaines de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a exhorté, cet après-midi, les pays à redoubler d’efforts en vue de parvenir à des décisions concrètes pour réduire la pauvreté tout en favorisant des emplois décents, une énergie propre et plus durable et une utilisation équitable des ressources.
La Conférence des Nations Unies sur le développement durable, qui aura lieu à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin, « est une occasion qui ne se présente qu’une fois au cours d’une génération pour réaliser de véritables progrès vers l’économie durable du futur », a déclaré M. Ban, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York. « Nous voulons faire de Rio+20 une Conférence ayant un impact et une ambition décisifs. »
« Il y a encore beaucoup de travail qui nous attend », a prévenu le Secrétaire général, en soulignant que « les fondations sont en place pour un accord sur le reste du texte de négociation » appelé à devenir le document final de la Conférence.
M. Ban a dit espérer que les négociateurs sauront accomplir cet objectif dans les jours qui précèderont l’arrivée à Rio des dirigeants mondiaux. « Les dirigeants devront, dès lors, agir pour résoudre toutes les questions en suspens », a-t-il affirmé, leur travail consistant à « parvenir à un engagement politique renouvelé pour le développement durable ». « Nous aspirons à rien de moins qu’un mouvement mondial en faveur d’un changement générationnel. »
Le Secrétaire général a cité plusieurs « résultats concrets » qu’il attendait de Rio+20, lesquels, a-t-il dit, « permettront d’améliorer la vie des gens partout dans le monde ».
Il faut tout d’abord, a-t-il estimé « définir une voie vers une économie verte inclusive qui sortira les gens de la pauvreté et protègera l’environnement mondial », un objectif qui exige une collaboration internationale, des investissements et un échange d’expériences et de technologies entre les pays.
Ensuite, a poursuivi M. Ban, les dirigeants devraient « convenir de déterminer des objectifs de développement durable (ODD) avec des cibles claires et mesurables et des indicateurs ». « Ces ODD constitueront un élément central du cadre de développement mondial de l’après-2015. »
Il faut aussi, a expliqué le Secrétaire général, des « décisions sur les éléments clefs du cadre institutionnel pour le développement durable », ainsi que des « résultats forts, orientés vers l’action sur un large éventail de domaines multisectoriels » tels que la sécurité alimentaire et l’agriculture durable, les océans, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, l’éducation et l’énergie.
Des progrès sont également nécessaires dans le domaine de la mise en œuvre, y compris en « réaffirmant des engagements passés et des initiatives sur le commerce, le financement du développement, le transfert de technologie et le renforcement des capacités ».
De même, M. Ban a plaidé pour établir davantage de « partenariats avec la société civile et le secteur privé », des « alliances stratégiques qui peuvent entraîner l’appui du public mondial et le changement ».
« En fin de compte, la Conférence Rio+20 sera évaluée sur la transformation qu’elle initie, les vies qu’elle change pour le meilleur », a estimé le Secrétaire général. Il convient, a-t-il dit, d’« inventer un modèle nouveau, un modèle qui permet la croissance et l’inclusion sociale, un modèle plus respectueux des ressources limitées de la planète ».
« Le développement durable est une idée dont le moment est venu. C’est l’avenir que nous voulons. »
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