ENV/DEV/1277

Conférence Rio+20: les négociateurs se donnent cinq jours supplémentaires pour arriver dans la ville brésilienne avec un texte prêt à 90%

07/05/2012
Communiqué de presseENV/DEV/1277
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE RIO+20: LES NÉGOCIATEURS SE DONNENT CINQ JOURS SUPPLÉMENTAIRES

POUR ARRIVER DANS LA VILLE BRÉSILIENNE AVEC UN TEXTE PRÊT À 90%


(Adapté de l’anglais)


Les négociateurs du document final de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), prévue du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro, au Brésil, se sont mis d’accord pour donner davantage de temps à leurs délibérations. 


Un nouveau cycle de négociations de cinq jours aura lieu du 29 mai au 2 juin à New York, avant la troisième et dernière réunion préparatoire, prévue à Rio de Janeiro, le 13 juin prochain, précédant ainsi de sept jours le début de la Conférence Rio+20.  


« Les délégations ont exprimé leur déception et leur frustration face au manque de progrès dans les discussions », a déclaré le Représentant permanent de la République de Corée et Coprésident du Comité préparatoire. 


M. Kim Sook a annoncé la reprise des négociations sur la base d’un texte recentré qui aura été préparé par les coprésidents du Comité.


L’approche choisie jusqu’à présent « a fait son temps », a estimé le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales et Secrétaire général de Rio+20.  « L’avant-projet actuel, bien que réduit à une centaine de pages, comprend encore trop de paragraphes, de doublons et de répétitions », a révélé M. Sha Zukang.


L’objectif, a-t-il dit, est d’arriver à Rio de Janeiro avec un texte prêt à 90%, laissant les 10% les plus difficiles à négocier aux mains des chefs d’État et de gouvernement.


Les négociateurs doivent encore se mettre d’accord sur des questions clefs, telle que l’économie verte, un des deux thèmes de Rio+20, avec la création d’un cadre institutionnel pour le développement durable.  Les pays du Sud se montrent prudents, arguant de leur droit à choisir leur propre chemin du développement et craignant que l’économie verte ne conduise à un protectionnisme vert. 


Un autre point d’achoppement concerne l’identification des nouveaux objectifs de développement durable.  Certains voudraient que ces objectifs soient adoptés à la Conférence, tandis que d’autres envisagent Rio+20 comme un simple point de départ.  D’autres encore craignent des engagements « irréalistes » sur les changements climatiques, par exemple.


Plus de 120 chefs d’État et de gouvernement sont attendus à Rio+20, du 20 au 22 juin 2012.  Quelque 50 000 personnes, dont des milliers de chefs d’entreprise, de parlementaires, de maires, de responsables d’ONG, de jeunes, de représentants autochtones et autres, sont également attendues pour participer à la Conférence ou au millier de manifestations prévues en marge.


Pour plus d’informations sur Rio+20, prière de consulter le site www.uncsd2012.org.


Pour vous joindre à la discussion mondiale sur « Rio+20: L’Avenir que nous voulons », prière de consulter le site www.un.org/futurewewant.


Pour des interviews et des informations supplémentaires, prière de contacter Pragati Pascale, 1 (212) 963-6870, pascale@un.org; ou Dan Shepard, 1 (212) 963-9495, shepard@un.org, du Département de l’information (DPI).


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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