Rio+20: au jour J-100, les grands groupes et l’ONU partent à l’assaut des médias sociaux pour sensibiliser l’opinion publique aux enjeux du développement durable
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RIO+20: AU JOUR J-100, LES GRANDS GROUPES ET L’ONU PARTENT À L’ASSAUT DES MÉDIAS
SOCIAUX POUR SENSIBILISER L’OPINION PUBLIQUE AUX ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
(Adapté de l’anglais)
Le compte à rebours a commencé. À 100 jours de la Conférence Rio+20, prévue du 20 au 22 juin dans la ville brésilienne, les grands groupes* et le système de l’ONU partent à l’assaut des médias sociaux pour sensibiliser l’opinion publique internationale aux enjeux du développement durable.
S’appuyant sur la campagne « L’avenir que nous voulons », les appels lancés aujourd’hui sur Internet pressent les gouvernements, le secteur privé et la société civile de se montrer plus ambitieux pour trouver des solutions durables aux problèmes les plus urgents du monde.
Qu’il s’agisse de l’accès à l’énergie, à l’eau et à la nourriture, des changements climatiques, de la surpêche, de la pollution des océans, du chômage ou encore de l’augmentation des inégalités, la Conférence de l’ONU sur le développement durable, Rio+20, est une occasion historique de prendre des mesures correctives.
« Nous espérons ainsi sensibiliser un nombre encore plus grand de personnes à l’importance de la Conférence et à la nécessité d’agir maintenant pour faire avancer le développement durable », a dit M. Sha Zukang, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales et Secrétaire général de la Conférence Rio+20.
La promotion d’une économie verte capable de gagner la lutte contre la pauvreté sera au cœur des discussions à Rio+20. Les gouvernements discuteront aussi des moyens d’améliorer l’efficacité des institutions internationales qui appuient le développement durable. Le but est que les gouvernements, le secteur privé et les autres partenaires annoncent plus de 1 000 engagements concrets et quantifiables.
Nous sommes, a prévenu le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à 100 jours d’une chance qu’on ne voit qu’une fois par génération. M. Ban a fait du développement durable la priorité des Nations Unies pour les cinq années à venir. Il a lancé une initiative essentielle qui vise d’ici à 2030 à parvenir à un accès universel à l’électricité et à doubler le taux d'efficacité énergétique et la part des énergies renouvelables.
Le processus de négociations du document final de Rio+20 a commencé à New York en janvier dernier, sur la base d’un « avant-projet de 6 000 pages » intitulé « L’avenir que nous voulons ».
Les États Membres, la société civile, le secteur privé, parmi d’autres parties prenantes, se reverront à New York, du 19 au 27 mars. Une autre série de négociations est prévue du 23 avril au 4 mai, avant les dernières retouches prévues du 13 au 15 juin, à Rio de Janeiro.
La ville brésilienne attend plus de 100 chefs d’État et de gouvernement et des milliers de parlementaires, de maires, de représentants de l’ONU, de patrons d’entreprises, de dirigeants d’ONG, d’universitaires et de représentants de nombreux autres groupes d’influence. En tout, quelque 50 000 personnes devraient participer à la Conférence et plusieurs milliers d’autres prendre part aux près de 1 000 manifestations parallèles prévues avant et pendant la Conférence.
Pour plus d’informations sur Rio+20, prière de visiter le site www.uncsd2012.org. Pour participer à la discussion sur la campagne « L’avenir que nous voulons », visitez le site www.un.org/futurewewant.
La lettre d’information « Making it Happen » est accessible sur le lien http://www.uncsd2012.org/rio20/newsletter.html.
Pour les demandes d’interviews et autres informations, les médias peuvent contacter, au Département de l’information, Pragati Pascale, tél. +1 (212) 963-6870, pascale@un.org ou Dan Shepard, tél. +1 (212) 963-9495, shepard@un.org.
* « Action 21 », le document final de la première Conférence Rio de 1992 a identifié neuf grands groupes à savoir, les agriculteurs, les autochtones, les autorités locales, la communauté scientifique et technique, les entreprises et l’industrie, les femmes, les jeunes, les ONG, et les travailleurs et les syndicats.
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