Conférence de presse

Conférence de presse du Rapporteur spécial sur les droits des personnes déplacées dans leur propre pays

24/10/2012
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LES DROITS DES PERSONNES DÉPLACÉES DANS LEUR PROPRE PAYS


Le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des personnes déplacées, M. Chaloka Beyani, a évoqué aujourd’hui devant la presse la question « complexe » du déplacement qui concerne plus de 26 millions de personnes dans le monde, soit des gens, qui contrairement aux réfugiés, ne quittent pas leur pays.


M. Beyani est à New York où il présentera demain son rapport annuel à la Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.


« Les déplacements internes font partie des problèmes les plus préoccupants sur les plans humanitaire et des droits de l’homme. »  Des millions de personnes continuent d’être déplacées, chaque année, en raison des conflits, de la violence, des atteintes à leurs droits fondamentaux, des catastrophes naturelles ou même des projets de développement.


À la fin de l’année 2011, a indiqué le Rapporteur spécial, les violences généralisées et les violations des droits de l’homme ont conduit 26,4 millions de personnes à trouver refuge dans d’autres parties de leur pays.


Depuis la reconnaissance de ce phénomène, il y a 20 ans, et la nomination d’un Rapporteur spécial, des progrès importants ont été réalisés sur les plans normatif et institutionnel, et au niveau des interventions.


Toutefois, les grandes tendances de l’urbanisation rapide, de la mobilité humaine, de l’accroissement démographique et autres, tels que la fréquence des catastrophes naturelles et les changements climatiques, provoquent de plus en plus de déplacements.


Pour faire face à ces défis, M. Beyani a préconisé de prêter une attention particulière à des stratégies de prévention.  Il a cité le règlement des différends fonciers par l’enregistrement des titres de propriété.  Il a également recommandé aux gouvernements d’élaborer des systèmes d’alerte rapide.


Au cours de son mandat, allant d’août 2011 à juillet 2012, le Rapporteur spécial s’est rendu au Kenya, en Afghanistan, aux Maldives et en Côte d’Ivoire, et prévoit se rendre aux Philippines, en Haïti, en Géorgie, en Azerbaïdjan et au Soudan du Sud.  


M. Beyani a indiqué que la fermeture des camps de personnes déplacées constituait une priorité de son mandat.  Il ne faut toutefois pas que cela ait pour conséquence de « rendre invisibles » les personnes déplacées.  La fermeture des camps doit être bien préparée et les personnes déplacées doivent pouvoir faire entendre leur voix et recevoir l’aide dont elles ont besoin pour rebâtir une vie normale.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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