Conférence de presse sur la gestion durable des océans et des pêches
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA GESTION DURABLE DES OCÉANS ET DES PÊCHES
Des experts des questions marines sur la gestion durable des océans et des pêches ont, ce matin devant la presse, averti des dangers de la surpêche, estimant également que la restauration des stocks de poissons et la réduction de la capacité de pêche permettraient à l’économie mondiale d’épargner 50 milliards de dollars par an, selon une estimation des Nations Unies.
Lors d’une conférence de presse conjointe, au Siège des Nations Unies, à New York, un pêcheur du New Jersey, aux États-Unis, a témoigné de sa vie passée au bord de l’océan Atlantique et au cours de laquelle il a vu baisser les fruits de sa pêche au fil des ans. Cette situation l’a convaincu, à l’instar d’autres de ses collègues, et surtout des sociétés de pêches, de la nécessité de restaurer les stocks de poissons, voire de réduire les capacités de pêche.
Chef du programme de gouvernance de l’eau et des océans au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et en même temps Coordonnateur d’ONU-Océans, M. Andrew Hudson, a salué cette prise de conscience des pêcheurs pour une pêche durable. Il a également félicité le travail de la Coordonnatrice des cormes de qualité des produits de la mer à Whole Foods Market, Mme Carrie Brownstein, présente à ses côtés, et qui a su sensibiliser certaines sociétés de pêche au développement durable. « Ces entreprises dégagent chaque année 8 milliards de dollars de profit », a expliqué Mme Brownstein.
M. Hudson a souligné que les activités de pêches assuraient la sécurité alimentaire d’un milliard de personnes à travers le monde. Elles sont aussi la source d’importants revenus, a-t-il ajouté. Elles emploient également des milliers de personnes à travers le monde de façon permanente et périodique suivant les saisons, précisant que 170 millions d’emplois directs et indirects étaient recensés dans ce secteur.
Ces experts ont rappelé les effets négatifs de la surpêche à la fois sur les stocks disponibles, mais aussi sur les consommateurs et sur l’emploi. Plus encore, les pêcheurs des pays en développement paient un lourd tribut à cette situation actuelle de surpêche. Pour Mme Brownstein, ceux-ci doivent participer activement aux négociations sur les droits de pêche.
Enfin, le journaliste et écrivain Mark Kurlansky a souligné l’urgence de réguler à la fois la pêche et le marché. « C’est un sujet complexe », a-t-il dit avant d’ajouter que pour y parvenir, « il faudra dialoguer avec les gens concernés par le sujet ».
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