Conférence de presse de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe, Mme Margareta Wahlström
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA REPRÉSENTANTE SPÉCIALE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LA RÉDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHE, MME MARGARETA WAHLSTRÖM
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe, Mme Margareta Wahlström, a affirmé devant la presse, cet après-midi, à l’occasion du premier anniversaire du tremblement de terre au Japon, le 11 mars 2011, que 70% des habitants de la planète vivaient sous les menaces de risques de catastrophe.
Mme Wahlström, qui était l’invitée du Point de presse, au Siège de l’ONU, à New York, a souligné que l’une des leçons du tremblement de terre au Japon était le fait qu’aucun pays au monde n’était plus épargné par les risques de catastrophe et leurs conséquences.
Les populations concernées se répartissent dans les pays développés, en Afrique et en Amérique, a-t-elle dit. Les catastrophes naturelles de l’année dernière ont coûté plus de 3 000 milliards de dollars à l’économie mondiale. Elles ont détruit plus de 700 000 kilomètres de routes et plus de 60 000 écoles à travers le monde. L’environnement et les ressources naturelles demeurent aussi exposés aux risques des catastrophes naturelles.
L’urbanisation croissante à travers les pays du monde expose de plus en plus de personnes à des risques sanitaires élevés et aux risques inhérents à l’urbanisation, a ajouté Mme Wahlström. Selon elle, 8% à 15% des pays du monde, y compris les pays développés, ont reconnu qu’ils n’étaient pas en mesure d’appliquer des plans de secours en cas de catastrophes majeures.
La leçon qu’on peut tirer aussi du Japon est que le séisme de mars 2011 a mis en évidence l’importance des politiques de prévention, les systèmes d’alerte précoce, l’éducation permanente de la population. Les catastrophes de 2011 ont aussi conduit les pays à travailler étroitement ensemble. Actuellement, a-t-elle expliqué, l’on s’achemine vers un nouveau cadre mondial de prévention et de réduction des risques de catastrophe. Les pays discutent de leurs objectifs communs, des critères et aussi des investissements dans les infrastructures.
Des pays ont adopté de nouvelles mesures notamment législatives pour réduire les risques de catastrophe et leurs conséquences ou encore en investissant dans des infrastructures adaptées.
Le Japon accueillera l’été prochain un sommet international sur la réduction des risques.
Mme Wahlström a estimé que la clef des politiques de réduction des risques de catastrophe restait l’éducation. Elle peut sauver des vies aussi bien dans les pays développés que dans les autres pays. Les pays doivent investir dans l’éducation et dans le développement, a-t-elle insisté.
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