En cours au Siège de l'ONU

PI/2032

Le Comité de l’information demande au DPI de s’attacher à une culture de l’évaluation et de traiter « sur un pied d’égalité » les six langues officielles de l’ONU

04/05/2012
Assemblée généralePI/2032
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Comité de l’information

Trente-quatrième session

6e séance - après-midi


LE COMITÉ DE L’INFORMATION DEMANDE AU DPI DE S’ATTACHER À UNE CULTURE DE L’ÉVALUATION

ET DE TRAITER « SUR UN PIED D’ÉGALITÉ » LES SIX LANGUES OFFICIELLES DE L’ONU


Le Comité achève les travaux de sa trente-quatrième session en adoptant

le rapport qu’il présentera à l’Assemblée générale à sa soixante-septième session


Le Comité de l’information a achevé, cet après-midi, les travaux de sa trente-quatrième session en demandant au Département de l’information de l’ONU (DPI) de continuer à s’attacher à une culture de l’évaluation et de traiter « sur un pied d’égalité » les six langues officielles de l’ONU, à savoir l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.


En adoptant sans vote son projet de rapport, divisé en quatre chapitres1, et contenant deux projets de résolution, respectivement intitulés « L’information au service de l’humanité » et « Politique et activités de l’ONU en matière d’information », le Comité recommande aussi à l’Assemblée générale de porter de 113 à 114 le nombre des membres du Comité de l’information et d’y nommer le Sultanat d’Oman.


Les chapitres I et II2 du rapport adopté présentent l’introduction et l’organisation des travaux de la session du Comité.  Le chapitre III3 présente un résumé de 23 paragraphes du débat général du Comité qui a vu les interventions de 28 États Membres et de 3 délégations ayant le statut d’observateur (Palestine, Ordre de Malte, Organisation météorologique mondiale).  Le chapitre IV du rapport, est, quant à lui, divisé en deux projets de résolution totalisant 17 pages de recommandations.   


Aux termes de ce texte, le Département de l’information (DPI) est notamment « prié de continuer à s’attacher à une culture d’évaluation de ses produits et activités en vue d’en accroître l’utilité et de coordonner ses activités avec les États Membres et le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) du Secrétariat ».  Rappelant sa résolution 65/311 du 19 juillet 2011 sur le multilinguisme, le Comité souligne l’importance d’éliminer l’écart entre l’emploi de l’anglais et celui des cinq autres langues officielles et de s’assurer que toutes les six langues officielles soient traitées sur un pied d’égalité dans toutes les activités.


Le texte met aussi l’accent sur le rôle du DPI, qui doit contribuer à la prise de conscience par la communauté internationale, de l’importance qu’il y a à donner suite aux documents issus du Sommet mondial sur la société de l’information, et des possibilités que l’utilisation d’Internet et des autres technologies de l’information et de communications peuvent offrir aux sociétés et aux économies, ainsi que des moyens de réduire la fracture numérique.  Le Comité souligne d’autre part dans ce texte l’importance du Réseau de centres d’information de l’ONU pour diffuser ses messages auprès des populations locales des pays en développement.  Il rappelle le rôle du DPI dans les opérations de maintien de la paix et les activités de consolidation de la paix de l’ONU.  Il souligne l’importance des moyens traditionnels de communication, tout particulièrement de la Radio de l’ONU, en demandant au DPI de continuer à nouer des partenariats avec les stations de radio et de télévision locales, nationales et régionales afin de propager fidèlement et de manière impartiale le message de l’ONU dans le monde entier.


Dans ce projet de résolution B, relatif à la politique et aux activités de l’Organisation des Nations Unies en matière d’information, le Comité de l’information suggère d’autre part à l’Assemblée de demander également au DPI de continuer à moderniser la gestion intégrée des bibliothèques de l’ONU et de continuer à publier la Chronique de l’ONU dans les six langues officielles et de l’améliorer sans coûts supplémentaires. 


Dans ses observations finales, le Comité prie aussi le Secrétaire général d’améliorer encore l’initiative que le DPI a prise, en coopération avec le Département de la sûreté et de la sécurité (DSS) et le Service du protocole et de la liaison, pendant le débat général de l’Assemblée générale, de délivrer des autocollants d’identification spéciaux aux attachés de presse des États Membres pour leur permettre d’accompagner les médias couvrant les déplacements de personnalités dans les zones d’accès réservé.


Dans le cadre des remarques de clôture de la session, les délégations de l’Union européenne; de l’Algérie, s’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine; de Cuba et du Venezuela, se sont félicitées de l’adoption par consensus du rapport et des recommandations qui serviront de base au travail de diffusion d’information et de communication des Nations Unies.


Au nom du Groupe des 77 et de la Chine, le représentant de l’Algérie a estimé que la stratégie de communication de l’ONU devrait assurer la parité dans les six langues officielles, notamment en ce qui concerne la rédaction et la publication des communiqués de presse et le contenu de la page Web de l’ONU.  Il a également dit qu’il est important, notamment par le biais des centres d’information de l’ONU, d’élargir la communication de l’ONU aux langues locales des pays en développement, afin d’y toucher le plus grand nombre de personnes.  Si le porte-parole des États membres du Groupe des 77 a souligné l’importance des médias traditionnels en se félicitant des dispositions relatives à la Radio et à la bibliothèque de l’ONU, la représentante de Cuba a pour sa part dit qu’il était nécessaire de trouver un équilibre entre les moyens traditionnels et les moyens modernes de communication, dont il faut faciliter l’accès aux pays en développement.  En outre, la représentante du Venezuela a souhaité que la participation de la société civile soit plus encouragée et plus développée, conformément aux procédures et règlements de l’ONU, en précisant que l’article 62 de la Constitution du Venezuela garantissait aux citoyens de ce pays le droit de participer librement aux affaires publiques.


Enfin, M. MAHER NASSER, Chef par intérim du Département de l’information (DPI), a remercié les délégations pour la souplesse dont elles ont fait preuve au cours des longues négociations qui ont eu lieu, avant de saluer la qualité de la collaboration entre le Département de l’information et le Comité de l’information, qui est chargé d’évaluer les progrès qu’accomplit l’ONU dans le domaine de l’information.  « Au cours de la session, les délégations ont appelé à renforcer le Comité, afin qu’il soit plus efficace et plus uni », a quant à lui relevé M. Gheorghe Leuca de la République de Moldova, Vice-Président du Comité de l’information, avant d’appeler les États Membres à soutenir le DPI pour lui permettre d’assurer la promotion des travaux de l’ONU par le biais de campagnes de communication sur des questions intéressant la communauté internationale.


1Projet de rapport contenu dans les documents publiés sous les cotes allant de A/AC.198/2012/L.1 à L.3

2A/AC.198/2012/L.1

3A/AC.198/2012/L.2


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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