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SG/SM/13407

Ban Ki-moon exhorte toutes les parties concernées en Afrique du Nord et au Moyen-Orient à ne pas recourir à la force et à respecter les libertés fondamentales

22/02/2011
Secrétaire généralSG/SM/13407
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

BAN KI-MOON EXHORTE TOUTES LES PARTIES CONCERNÉES EN AFRIQUE DU NORD ET AU MOYEN-ORIENT À NE PAS RECOURIR À LA FORCE ET À RESPECTER LES LIBERTÉS FONDAMENTALES


La déclaration suivante a été communiquée, le 20 février, par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:


Le Secrétaire général suit étroitement les développements de la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, notamment à Bahreïn, en Libye, au Yémen et dans d’autres pays, et reste très préoccupé par les informations concernant la violence et le bain de sang.


Le Secrétaire général réitère son appel pour le non-recours à la force et le respect des libertés fondamentales.  Soulignant la nécessité pour toutes les parties concernées de faire preuve de la plus grande retenue, il réaffirme sa conviction que le temps est venu d’engager un dialogue inclusif et des réformes sociales et politiques véritables.


À cette fin, le Secrétaire général est en contact continu avec les dirigeants de la région pour discuter des développements.  Il les encourage à entendre et à répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples.  Il exhorte toutes les parties à faire preuve de retenue et, surtout, à s’abstenir de toute violence.  Le Secrétaire général a également plaidé en faveur du respect de la liberté des médias et de services de communication ininterrompus.


Concernant la situation à Bahreïn, le Secrétaire général s’est entretenu aujourd’hui par téléphone avec l’Émir Hamad bin Isa Al Khalifa pour exprimer sa préoccupation et exhorté le Gouvernement de Bahreïn à faire preuve d’un maximum de retenue et à mettre fin à cette situation volatile.  Le Secrétaire général se félicite de la décision de l’Émir Hamad d’initier un dialogue.  Il estime qu’un tel dialogue devrait être le plus représentatif possible, impliquant l’opposition politique, la société civile et les groupes pour les droits des femmes.  Les Nations Unies, si elles sont sollicitées, seront disposées à appuyer un tel processus.


Au cours de ces derniers jours, le Secrétaire général a également discuté de la situation dans la région avec un certain nombre de dirigeants.  Il a parlé aux autorités actuelles en Égypte et accepté d’envoyer des hauts fonctionnaires de l’ONU en Égypte.


Le Secrétaire général a eu un échange de vues avec le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, la Haut-Représentante des affaires étrangères et de la politique de sécurité de l’Union européenne et la Secrétaire d’État des États-Unis.


Le Secrétaire général a également l’intention d’attirer l’attention sur les informations troublantes émanant de la Libye concernant le leadership du pays.


Le Secrétaire général continuera de suivre de près l’évolution de la situation et de s’entretenir avec d’autres dirigeants de la région.  Il réitère que les Nations Unies sont prêtes à apporter toute assistance qui leur sera demandée pour faire face à ces développements historiques.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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