Élection de sept experts du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille
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Convention internationale sur la protection
de tous les travailleurs migrants
et des membres de leur famille
Cinquième réunion des États parties
1re séance – matin
ÉLECTION DE SEPT EXPERTS DU COMITÉ POUR LA PROTECTION DES DROITS DE TOUS LES TRAVAILLEURS MIGRANTS ET DES MEMBRES DE LEUR FAMILLE
Sept des quatorze experts du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille ont été élus ou réélus, ce matin, pour remplacer les membres dont le mandat viendra à expiration le 31 décembre 2011.
Au terme d’un seul tour de scrutin, à bulletins secrets, ont été réélus par les États parties à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille: M. Francisco Carrión-Mena (Équateur), M. Ahmed Hassan Al-Borai (Égypte), M. Abdelhamid El Jamri (Maroc), Mme Miriam Poussi Konsimbo (Burkina Faso), M. Azad Taghizade (Azerbaïdjan), et élus Mme Khedija Ladjel (Algérie), M. Marco Núñez-Melgar Maguiña (Pérou).
Lors de cette cinquième réunion des États parties à la Convention, que présidait M. Ertuğrul Apakan (Turquie), le Responsable du Service pour les questions économiques et sociales et du développement au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Craig Mokhiber, a rappelé que le nombre des États parties s’établissait désormais à 45 après l’adhésion, depuis 2009, de trois nouveaux pays: Guyana, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Bangladesh.
La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, adoptée par l’Assemblée générale le 18 décembre 1990 et entrée en vigueur en mars 2003, vise à instituer la protection internationale des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille en réaffirmant et en établissant des normes de base dans le cadre d’une convention générale susceptible d’être universellement appliquée.
Elle s’applique à tout le processus de migration des travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui comprend les préparatifs de la migration, le départ, le transit et toute la durée du séjour, l’activité rémunérée dans l’État d’emploi, ainsi que le retour dans l’État d’origine ou dans l’État de résidence habituelle.
M. Mokhiber a souligné que, lentement mais progressivement, l’acceptation de la Convention continuait de gagner du terrain. Il a assuré que son Service faisait son possible pour promouvoir la ratification de la Convention, en particulier dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des travailleurs migrants le 18 décembre.
À ce jour le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a tenu 15 sessions pendant lesquelles il examine les rapports initiaux et périodiques des États parties à la Convention et adopte des recommandations et conclusions en vue de sa mise en œuvre au plan national.
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