En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse de la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires, Mme Catherine Bragg

08/11/2011
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA SOUS-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE AUX AFFAIRES HUMANITAIRES, MME CATHERINE BRAGG


La Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Catherine Bragg, a, cet après-midi, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, appelé à un engagement de la communauté internationale pour faire face aux besoins urgents de centaines de milliers de personnes affectées par les récentes inondations au Nicaragua et à El Salvador. 


« Même si il n’y a eu que 16 et 32 morts respectivement au Nicaragua et à El Salvador, c’est plus d’un million de personnes qui auront besoin d’une assistance dans les six mois à venir » dans l’ensemble des quatre pays de la région touchée, a affirmé Mme Bragg. 


La Sous-Secrétaire générale a regretté la maigre attention accordée à cette catastrophe au niveau international, peut-être « parce qu’une inondation n’est pas aussi dramatique ou violente qu’un cyclone ou un tremblement de terre ou parce que les villes touchées ne sont pas très connues ». 


Invitée du Point de presse quotidien du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Mme Bragg a présenté les grandes lignes du déplacement de quatre jours qu’elle a effectué du 2 au 6 novembre au Nicaragua et à El Salvador.  « Nous ne sommes qu’au début d’une crise de six mois », a-t-elle dit, ajoutant qu’il s’agissait d’un véritable désastre pour des centaines de milliers de gens parmi les plus pauvres en Amérique centrale. 


Mme Bragg a expliqué que des milliers de maisons et des centaines d’écoles étaient détruites alors que se propagent des maladiesd’origine hydrique.  Elle a précisé que des milliers d’hectares de récoltes avaient été détruits juste avant la saison des récoltes avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer en matière de sécurité alimentaire pour les mois à venir. 


Pour l’instant, les 14 millions de dollars demandés pour les besoins d’urgence du Nicaragua n’ont été financés qu’à hauteur de 22% et les 15 millions de dollars demandés pour El Salvador à 23%, a-t-elle affirmé.  « La situation pourrait empirer si nous n’intervenons pas tout de suite », a-t-elle insisté, en appelant à une mobilisation de l’assistance internationale. 


La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence a estimé que le faible nombre de décès ne traduisait pas l’ampleur de la crise.  Le fait, selon elle, que les gens retournent chez eux ne signifie pas que leurs maisons sont habitables et que leur calvaire est terminé.  Elle a salué la réaction des gouvernements qui a permis de limiter le nombre de pertes, ajoutant que l’étendue de la catastrophe démontrait que les capacités nationales étaient arrivées au bout de leur limite. 


Mme Bragg a précisé que depuis l’arrivée de la tempête tropicale 12-E plus de 1,5 mètre d’eau était tombé en 10 jours sur la région.  Mettant l’accent sur la situation du Nicaragua, deuxième pays le plus pauvre de l’hémisphère nord après Haïti, elle a dit que 140 000 personnes avaient besoin d’une aide d’urgence. 


La Sous-Secrétaire générale a affirmé que 10% du territoire était couvert d’eau et que le niveau du Lac de Managua avait 5 mètres de plus que d’habitude et ne devrait pas baisser dans les deux prochaines années.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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