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Conférence de presse

Conférence de presse du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy

4/08/2011
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX, ALAIN LE ROY


À l’occasion de la dernière conférence de presse qu’il donnait avant de quitter les Nations Unies, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a encouragé les journalistes présents à mettre, « pour une fois », l’accent sur les succès du Département des opérations de maintien de la paix, plutôt que sur ses échecs.


M. Alain Le Roy a noté que les « success stories » du Libéria et du Timor-Leste, par exemple, étaient rarement évoquées dans les médias, tout comme lesavancées partielles réalisées dans des pays tels que Haïti ou la République démocratique du Congo (RDC) où les Nations Unies continuent d’être confrontées à de graves défis.  Il est important, a-t-il dit, de faire mention des efforts que déploient chaque jour les opérations de maintien de la paix dans ces pays pour faciliter la vie des populations civiles.


Au nombre des accomplissements dont l’ONU peut s’enorgueillir, le Secrétaire général adjoint a cité l’organisation du référendum qui a donné lieu à la reconnaissance du Soudan du Sud, qui est depuis le 14 juillet le plus jeune État Membre des Nations Unies, ainsi que la diminution drastique du nombre d’incidents le long de la Ligne bleue, grâce au renforcement, en août 2006, de la Force des Nations Unies au Liban (FINUL).


Interrogé sur l’incident qui s’était produit le lundi 1er août à Wazzani, M. Le Roy a expliqué qu’un échange de tirs avait eu lieu entre les forces de défense israéliennes et l’armée libanaise.  Cet échange, qui n’a fait aucune victime, a pris fin avec l’arrivée sur place des soldats de la FINUL, qui ont réussi à prévenir toute escalade, a-t-il dit.  Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances dans lesquelles s’est produit cet incident, mais pour l’instant, aucun élément n’a permis de déterminer si les forces israéliennes s’étaient engagées sur le fleuve Litani.


Par ailleurs, le Secrétaire général adjoint a précisé que la FINUL n’avait aucun moyen de vérifier que le Hezbollah avait pu renforcer ses troupes dans la vallée de la Bekaa, dans la mesure où elle n’est pas présente dans ce secteur.  Il a jugé peu crédibles les allégations selon lesquelles le Hezbollah aurait pu multiplier ses caches d’armes dans la zone de déploiement de la force des Nations Unies.


Répondant à une série de questions sur les Casques bleus, M. Le Roy a assuré que leur rôle était devenu plus efficace qu’il ne l’était il y a cinq ans.  Il a rappelé que le nombre de cas d’exploitation et abus sexuels commis par des membres du personnel de maintien de la paix était passé, toutes missions confondues, de 127 à 85, entre 2007 et 2010 (http://cdu.unlb.org/).  Même si ce chiffre demeure très élevé, on note une nette amélioration depuis que la politique de tolérance zéro du Secrétaire général a été mise en œuvre, a-t-il estimé.


« Nous n’avons aucune information à donner sur le type des sanctions prises à l’encontre des membres du personnel déclarés coupables de tels actes », a poursuivi le Chef du Département des opérations de maintien de la paix.  S’il a reconnu que le nom et la nationalité des membres du personnel visés ne figuraient pas sur le site du Groupe Déontologie et discipline des Nations Unies, le Secrétaire général adjoint a rappelé que l’Assemblée générale avait décidé qu’il appartenait à chaque État Membre concerné de prendre les mesures appropriées.  En 2005, le Prince Zeid Ra’ad Zeid al-Hussein, de la Jordanie, avait présenté, en sa qualité de Conseiller spécial du Secrétaire général pour l’exploitation et les abus sexuels, les conclusions de son rapport (A/59/710) sur la question, a-t-il rappelé.


M. Le Roy a également assuré que tous les membres du personnel de maintien de la paix reçoivent, avant leur déploiement, une formation pour mieux les sensibiliser à cette question et les préparer à y faire face.


En réponse à la question d’un journaliste, le Secrétaire général adjoint a fait observer que le nombre d’Africains qui occupaient des postes à responsabilité, que ce soit en tant que représentants spéciaux ou commandants des forces militaires, avait sensiblement augmenté.  À la question de savoir pourquoi ils n’étaient pas plus nombreux à occuper de tels postes dans les missions déployées hors d’Afrique, M. Le Roy a répondu que le Département était prêt à examiner toutes les candidatures qui lui seraient soumises.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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