En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse du Sous-Secrétaire général du Bureau de New York du Haut-Commissariat aux droits de l’homme sur la situation au Soudan

15/07/2011
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU SOUS-SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU BUREAU DE NEW YORK

DU HAUT-COMMISSARIAT AUX DROITS DE L’HOMME SUR LA SITUATION AU SOUDAN


Au lendemain de l’admission du Soudan du Sud en tant que 193e État Membre de l’ONU, M. Ivan Šimonović, Sous-Secrétaire général du Bureau de New York du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, a fait le point, ce matin, sur la situation au Soudan. 


Au cours d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York, M. Šimonović s’est basé sur les informations transmises au Conseil de sécurité dans la matinée par Mme Valerie Amos, la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, et a annoncé que le Haut-Commissariat publierait, dans les prochains jours, un rapport couvrant la période du 4 juin au 31 août 2011. 


À cet égard, il a précisé que le rapport, fondé pour une large part sur des informations de deuxième main, évoquait l’existence de charniers au Kordofan méridional, l’État pétrolier situé à la lisière du Nord et du Sud.  M. Šimonović a ajouté que ce rapport faisait aussi état d’enlèvements et d’assassinats extrajudiciaires qui auraient eu lieu dans cette même zone où, a-t-il dit, huit membres du personnel de l’ONU ont été kidnappés. 


M. Šimonović a ainsi indiqué qu’une semaine après le retrait effectif de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS), dont une partie de la logistique sera transférée vers la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud (MINUSS) nouvellement créée, l’ONU n’était plus en mesure d’évaluer les besoins humanitaires dans le Kordofan méridional où, a-t-il reconnu, « les bombardements se poursuivent et où le Gouvernement soudanais bloque l’accès humanitaire ».


« En perdant la MINUS, nous avons perdu du même coup la présence d’une composante humanitaire qui nous permettait de parler avec les personnes déplacées et, par conséquent, d’obtenir des informations et d’évaluer la situation et les besoins », a expliqué M. Šimonović. 


Il a en outre constaté qu’avec le retrait de la MINUS, une escalade de violences a eu lieu dans le Kordofan méridional, notamment dans l’est et le sud des Monts Nouba.  Insistant sur le fait qu’il est essentiel « de savoir ce qui se passe » dans cette région soudanaise « mais aussi à Abyei », où le Conseil de sécurité vient d’autoriser le déploiement d’une force intérimaire, M. Šimonović a réitéré les appels du Secrétaire général et du Conseil de sécurité au Gouvernement du Soudan de cesser les hostilités et de rouvrir sans délai l’accès aux institutions et missions chargées de faire une évaluation humanitaire de la situation.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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