Conférence de presse sur le lancement du concours international sur la conception du Mémorial des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT DU CONCOURS INTERNATIONAL SUR LA CONCEPTION DU MÉMORIAL DES VICTIMES DE L’ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE TRANSATLANTIQUE DES ESCLAVES
Le concours international sur la conception du Mémorial permanent des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves a été lancé aujourd’hui au Siège de l’ONU à New York, après la signature d’un Mémorandum d’accord entre l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Bureau des Nations Unies pour les partenariats (UNOP) et le Comité du Mémorial permanent.
Organisatrice du concours, l’UNESCO a, par la voix de sa représentante à New York, Rochelle Roca-Hachem, annoncé que les appels aux candidatures seront lancés au mois d’août par le biais des réseaux de l’UNESCO et des Ministères des affaires étrangères et de la culture des États Membres de l’ONU.
L’UNESCO sélectionnera, dans un premier temps, 16 dossiers qui seront présentés à un jury international composé de spécialistes de l’art, de la culture, de l’architecture et de la sculpture. Le jury dressera, ensuite, une liste de sept finalistes qu’il soumettra à des interviews. Il dévoilera, au Siège de l’ONU, le nom du vainqueur qui aura été choisi à la majorité simple des voix.
Le Président du Comité du Mémorial et Représentant permanent de la Jamaïque auprès de l’ONU, Raymond Wolfe, a espéré que l’œuvre serait érigée dans un an ou deux. M. Wolfe a demandé aux journalistes de parler du concours et du Fonds d’affectation spéciale mis en place pour ériger la future œuvre au Siège de l’ONU à New York. L’intention, a-t-il dit, est d’avoir une œuvre aussi interactive que possible. Elle doit évoquer l’impact de l’esclavage, en honorer les victimes et les héros et illustrer le slogan « plus jamais ça » non seulement pour briser le silence sur cette tragédie mais aussi pour combattre l’ignorance face aux dangers actuels du racisme.
M. Wolfe a particulièrement salué la contribution de l’Inde et de l’Australie au Fonds d’affectation spéciale pour des montants respectifs de 260 000 et de 100 000 dollars. Il a indiqué qu’à ce jour, 52 pays ont contribué au Fonds.
Chargé d’administrer le Fonds, le Bureau des Nations Unies pour les partenariats a, par la voix de son représentant,Kris V. Krishnan, tout de même prévenu qu’à ce jour, l’on ne dispose que de près de 1 million de dollars sur les 4,5 millions de dollars nécessaires.
Cela a conduit le Président du Comité du Mémorial à saluer la signature du Mémorandum comme « un événement historique », quatre ans à peine après l’élaboration du projet. C’est le 20 octobre 2008 que l’Assemblée générale a adopté une résolution** saluant l’initiative des États membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) d’ériger au Siège de l’ONU, à un endroit bien en vue, un Mémorial permanent témoignant de la tragédie de l’esclavage.
Le 16 novembre 2009, elle a adopté une autre résolution*** qui porte création d’un fonds d’affectation spéciale, administré par le Bureau des Nations Unies pour les partenariats. Dans la même résolution, elle encouragel’UNESCO à lancer un concours international.
L’esclavage, a conclu le Président du Comité du Mémorial, a eu un impact sur tous les continents et a laissé des marques qui ont forgé nos sociétés modernes. M. Wolfe a ajouté: « Il est juste que nous ayons ce monument. La communauté internationale n’ayant jamais reconnu cette tragédie; le Mémorial vient à point nommé pour corriger cette injustice et représenter les principes et les valeurs des Nations Unies ».
** A/63/5
*** A/RES/64/15
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