Conférence de presse de la Directrice de la Division de la police du département des opérations de maintien de la paix, Mme Anne-Marie Orler
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA DIRECTRICE DE LA DIVISION DE LA POLICE DU DÉPARTEMENT DES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX, MME ANNE-MARIE ORLER
La Conseillère pour les questions de police et Directrice de la Division de la police du Département des opérations de maintien de la paix, Mme Anne-Marie Orler, a fait le point, ce matin, sur les activités des 14 000 policiers de l’Organisation déployés dans 11 opérations de maintien de la paix et cinq missions politiques spéciales.
Lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York, elle a indiqué qu’il y a 10 ans, les missions des Nations Unies ne pouvaient compter que sur moins de 6 000 éléments. « C’est notamment l’amélioration des procédures de recrutement qui a abouti à cette augmentation importante », a-t-elle dit, avant d’aborder la question de la représentation des femmes dans la police de l’ONU.
Soulignant que ces dernières représentaient 10% des policiers des Nations Unies, elle a assuré que, pour atteindre l’objectif d’ici à 2014, de 20% fixé en 2009, l’Organisation s’efforçait de sensibiliser activement les États Membres. « Les bons élèves sont le Nigéria, le Bangladesh, le Rwanda, l’Inde et le Ghana, qui, en ayant déployé respectivement 186, 147, 131, 113 et 90 femmes policières, forment le top 5 des pays contributeurs », a indiqué Mme Orler.
La Conseillère pour les questions de police a expliqué que lors de ses visites dans ces pays, elle continuait de mettre l’accent sur le rôle des hommes et femmes en uniforme dans l’application de la politique de tolérance zéro de l’ONU contre l’exploitation sexuelle. « La formation aux problématiques du genre, les campagnes d’information préventive et des rappels constants constituent des piliers pour sensibiliser durablement le personnel des missions », a-t-elle noté.
Mme Orler a ensuite dit un mot sur la situation au Soudan et en République démocratique du Congo (RDC).
Elle a précisé qu’au Soudan, la police de la Mission des Nations Unies de ce pays (MINUS) avait pour mandat de patrouiller dans les camps et, aux côtés de la police locale, d’assurer la protection des civils. « Nous ne disposons pas de capacités d’enquête », a-t-elle d’abord relevé.
« Depuis le début de l’année, 1 217 allégations de crimes et délits ont été signalés à la police de la MINUS, et, l’an dernier, ce sont 99 Casques bleus de la Mission qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions », a-t-elle fait savoir.
Sur la RDC, elle a déclaré que, dans l’optique des prochaines sélections, la police de l’ONU intensifiait la formation des éléments de la Police nationale congolaise et des unités de maintien de l’ordre à Kinshasa, Kisangani et Goma.
Mme Orler a répondu brièvement aux questions de journalistes, rappelant que le rôle principal de la police de l’ONU était d’appuyer les forces de police locales en renforçant leurs capacités. « Nous travaillons avec les habitants et pas contre eux », a-t-elle insisté, en précisant que c’est dans les communautés que les policiers de l’ONU devaient être le plus présents et efficaces.
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