Conférence de presse du Président de l’Assemblée générale et du Directeur exécutif adjoint d’ONUSIDA sur la Réunion de haut niveau contre le VIH/sida
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET DU DIRECTEUR EXÉCUTIF ADJOINT D’ONUSIDA SUR LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU CONTRE LE VIH/SIDA
À la veille de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, qui se tiendra du 8 au 10 juin 2011 à New York, le Président de la soixante-cinquième de l’Assemblée générale, M. Joseph Deiss, et le Directeur exécutif adjoint du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), M. Paul De Lay, ont donné une conférence de presse aux côtés d’une représentante de la société civile et séropositive, Mme Tetyana Afanasiadi. Pour eux, la priorité absolue doit être l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH.
Trente ans après le début de l’épidémie du VIH/sida et 10 ans après l’historique Déclaration d’engagement, les États Membres vont se réunir pour examiner les progrès et décider de l’orientation future de la riposte mondiale face au VIH/sida, a souligné M. Deiss.
« Nous avons fait des progrès incroyables », a-t-il dit. Pour accélérer ces progrès, « nous avons besoin de nous adapter à l’évolution du monde et de l’épidémie ».
Le Président de l’Assemblée générale a déclaré que l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH était un objectif urgent.
Les personnes vivant avec le VIH, a-t-il estimé, doivent être placées au cœur des mesures mises en œuvre pour combattre l’épidémie et la discrimination qui lui est liée.
M. Deiss a espéré que les négociations en cours aboutiront à une déclaration finale qui fera évoluer la lutte contre le sida pour atteindre l’objectif « zéro nouveau cas d’infection, zéro discrimination et zéro décès dû au sida ».
Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA a rappelé qu’il y a 30 ans, le sida était une maladie qui inspirait la crainte, une « condamnation à mort ». Mais, depuis lors, « la conspiration du silence a été brisée » et le sida est devenu une « maladie chronique ». Le Sud et le Nord sont unis dans cette lutte.
La Réunion de haut niveau de 2011 a lieu à un moment charnière de l’histoire de l’épidémie, a expliqué M. De Lay. Les dirigeants du monde doivent définir des objectifs précis, notamment en ce qui concerne les nouvelles technologies, les traitements antirétroviraux et le financement de la riposte.
Selon l’ONUSIDA, la discrimination liée au VIH est un obstacle clef qui doit être surmonté et les objectifs en matière de droits de l’homme être réalisés.
La représentante de la société civile, Mme Afanasiadi, a indiqué qu’elle vivait avec le VIH/sida depuis 13 ans. Elle a mis l’accent sur la question de l’accès des communautés vulnérables aux services, notamment dans son pays, l’Ukraine. Opposée à tout compromis, elle a souhaité que les populations à risque, telles que les prostituées et les consommateurs de drogues, bénéficient sans délai d’un « accès à 100% » aux traitements antirétroviraux.
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