Conférence de presse de la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA SECRÉTAIRE EXÉCUTIVE DE LA CONVENTION-CADRE
DE L’ONU SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
La Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Christiana Figueres a fait le point, ce matin, devant la presse, sur les progrès réalisés jusqu’à présent dans la mise en œuvre du traité international.
« Les gouvernements doivent intensifier leurs efforts sur tous les fronts », a-t-elle résumé. « Le rythme des négociations ne va pas assez vite pour la science ».
En prévision de la Conférence des Nations Unies sur le climat qui aura lieu à Durban, en décembre prochain, elle a assigné deux tâches essentielles aux États: aborder la question de l’après-Kyoto* et concevoir de nouvelles institutions, telles que le Fonds vert pour le climat.
Deux types d’efforts attendent donc les États. D’abord, les aspects procéduraux que la Directrice exécutive a qualifiées de « tâches de menuiserie » parce qu’ils ont déjà fait l’objet d’un accord global, et puis les « tâches d’architecture » qui n’ont pas été abordées à Cancún.
Dans la ville mexicaine, les gouvernements n’ont pas atteint le niveau de « certitude politique » nécessaire pour s’engager à réduire suffisamment les émissions de gaz à effet de serre et à limiter à deux degrés Celsius l’augmentation de la température mondiale.
Le mois dernier, à Bangkok, ils ont résolu les questions politiques relatives à leurs objectifs pour 2011. Après les positions diamétralement opposées marquées par une absence de « pensée constructive », les pays se situent désormais dans cette « zone grise entre le oui et le non ». « Il n’est pas concevable de ne pas traiter rapidement des changements climatiques », s’est impatientée Mme Figueres.
Le mois prochain, à Bonn, les gouvernements devront réaliser des progrès concrets, a encouragé la Secrétaire exécutive, en annonçant que les travaux pour créer de nouvelles institutions du climat ont déjà commencé.
Dans le monde en général, elle a noté « deux tendances très encourageantes ». Premièrement, les pays, y compris les économies les plus fortes, évoluent vers de nouvelles politiques qui promeuvent une croissance à faible émission de carbone, et deuxièmement, le secteur privé continue d’augmenter ses investissements dans les énergies renouvelables.
*Protocole sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui expire en 2012.
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