Libye, Somalie, Soudan et Soudan du Sud à l’ordre du jour de la Réunion de l'Équipe spéciale ONU-Union africaine pour la paix et la sécurité, tenue le 19 septembre à New York
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LIBYE, SOMALIE, SOUDAN ET SOUDAN DU SUD À L’ORDRE DU JOUR DE LA RÉUNION DE L’ÉQUIPE SPÉCIALE ONU-UNION AFRICAINE
POUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ, TENUE LE 19 SEPTEMBRE À NEW YORK
(Adapté de l’anglais)
L’Équipe spéciale des Nations Unies et de l’Union africaine pour la paix et la sécurité (JTF) a tenu, le 19 septembre à New York, sa troisième Réunion consultative. Cette rencontre a été, pour l’Équipe spéciale, l’occasion de faire le point sur la situation en Libye, en Somalie, au Soudan et au Soudan du Sud et de s’accorder sur les mesures à prendre pour renforcer et améliorer la cohérence entre les Nations Unies et l’Union africaine dans ces pays.
Les participants à la Réunion ont notamment évalué la situation qui prévaut actuellement en Libye à la lumière de la résolution 2009 (2011) du Conseil de sécurité qui prévoit la création de la Mission d’appui de l’ONU en Libye (MANUL) et qui confère à l’ONU un rôle capital dans le cadre de la coordination de l’aide humanitaire, ainsi que dans la mise en œuvre des termes des communiqués pertinents du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et du Comité ad hoc pour la Libye.
Ils ont notamment salué l’engagement du Conseil national de transition (CNT) libyen d’établir un Gouvernement d’unité nationale inclusif, de promouvoir la réconciliation, de garantir la sécurité des ressortissants étrangers qui se trouvent en Libye, et de répondre aux défis posés par la prolifération d’armes et de menaces terroristes dans la région. L’Équipe spéciale s’est accordée sur la nécessité pour tous ses membres, de travailler ensemble dans le cadre du format du Groupe du Caire et d’appuyer le CNT dans la mise en œuvre des plans de transition.
L’Équipe spéciale a également pris note des nouvelles réalités existant sur le terrain en Somalie et a décidé d’y renforcer ses efforts. Elle a notamment salué le leadership dont a fait preuve l’Union africaine pour stabiliser la situation dans le pays et a rendu hommage aux sacrifices qu’ont fait les Forces du Burundi et de l’Ouganda. Les participants ont discuté des mesures de suivi nécessaires pour appuyer la feuille de route établie par le Gouvernement fédéral de transition de la Somalie pour mettre un terme à la transition, ainsi que du meilleur moyen d’appuyer la Mission d’observation militaire de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), en l’aidant notamment à atteindre le niveau des 12 000 personnels de troupes autorisé par son mandat. L’Équipe spéciale a également souligné la situation humanitaire précaire qui prévaut en Somalie et s’est engagée à étudier comment aider l’AMISOM à faciliter la distribution de l’aide humanitaire à la population somalienne.
Au sujet du Darfour, les participants se sont accordés sur le fait que seul un processus politique inclusif pouvait établir une paix durable au Darfour et permettre de parvenir à des accords politiques susceptibles d’assurer la stabilité de la région. Ils ont appuyé la mise en œuvre du Document de Doha pour la paix au Darfour et le lancement du Processus politique du Darfour.
Pour ce qui est des relations entre le Soudan et le Soudan du Sud, l’Équipe spéciale a reconnu qu’une collaboration rapprochée entre l’ONU et l’Union africaine permettra d’appuyer les efforts déployés par les parties pour éviter une aggravation de la situation sécuritaire à Abyei, au Kordofan méridional, dans l’État du Nil bleu, et le long de la frontière, ainsi que pour éviter toute détérioration des relations entre les deux États. Elle a salué les efforts continus du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et a souligné l’importance de l’engagement de l’Union africaine et de l’ONU dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin sur les dispositifs sécuritaires et administratifs temporaires pour Abyei. L’Équipe spéciale a adopté la même position en ce qui concerne l’Accord cadre du 28 juin sur les dispositifs sécuritaires et politiques pour les États du Nil bleu et du Kordofan méridional; l’Accord du 29 juin sur la sécurité frontalière et le mécanisme politique et de sécurité conjoint, ainsi que l’Accord du 30 juillet sur une Mission d’appui pour le contrôle des frontières.
L’Équipe spéciale s’est par ailleurs dite encouragée par l’engagement des Gouvernements du Soudan et du Soudan du Sud à retirer leurs forces armées d’Abyei d’ici à la fin du mois de septembre. Elle a pris note de l’importance de l’engagement à long terme de l’Union africaine pour assurer le succès du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei.
L’Équipe spéciale s’est également félicitée de la mise en œuvre pacifique des résultats du référendum et a félicité la population du Soudan du Sud pour la reconnaissance, par la communauté internationale, de son indépendance souveraine. Elle a constaté que, quoique prometteur, le chemin qui reste à parcourir demeure semé d’embûches, et que la communauté internationale doit appuyer le Gouvernement du Soudan du Sud pour qu’il puisse donner à son peuple l’opportunité de jouir des dividendes de l’indépendance. Les participants se sont également accordés pour établir une coopération rapprochée entre l’ONU et l’Union africaine tout en exprimant leur soutien au Gouvernement et à la population du Soudan du Sud.
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